Gouvernement Starmer
Le gouvernement Starmer (en anglais : Starmer ministry) est le gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, sous la 59e législature de la Chambre des communes.
(en) Starmer ministry
Roi | Charles III |
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Premier ministre | Keir Starmer |
Vice-Première ministre | Angela Rayner |
Élection | 4 juillet 2024 |
Législature | 59e |
Formation | |
Durée | 3 mois |
Parti politique | Travailliste |
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Ministres | 21 |
Femmes | 11 |
Hommes | 10 |
Chambre des communes |
411 / 650 |
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Chef de l'opposition | Rishi Sunak |
Il est dirigé par le travailliste Keir Starmer et formé après les élections générales anticipées du 4 juillet 2024. Il se compose de 21 secrétaires d'État, dont une porte le titre de vice-Première ministre.
Majoritaire à la Chambre des communes, il est constitué du seul Parti travailliste.
Il succède au gouvernement du conservateur Rishi Sunak.
Historique du mandat
modifierCe gouvernement est dirigé par le nouveau Premier ministre, Keir Starmer. Il est constitué et soutenu par le Parti travailliste, qui dispose seul de 412 députés sur 650, soit 63,4 % des sièges de la Chambre des communes.
Il est formé à la suite des élections générales du 4 juillet 2024.
Il succède donc au gouvernement de Rishi Sunak, constitué et soutenu par le seul Parti conservateur.
Formation
modifierLe Premier ministre Rishi Sunak annonce le avoir obtenu du roi Charles III la dissolution de la Chambre des communes et la convocation des élections générales pour le suivant[1].
Lors du scrutin, le Parti travailliste remporte une victoire écrasante avec plus de 410 députés après quatorze ans dans l'opposition et cinq ans après sa plus grave défaite depuis , sécurisant la majorité absolue des sièges dès les premières heures du dépouillement et reconstituant notamment ses bastions du « mur rouge » des Midlands[2]. Le Parti conservateur, qui perd plus de 200 parlementaires, subit une déroute historique et son pire résultat depuis le début du XXe siècle[3].
Dès le lendemain des élections, le , alors que la proclamation des résultats n'a pas encore eu lieu dans l'ensemble des circonscriptions, Rishi Sunak remet sa démission à Charles III. Quelques heures plus tard, Keir Starmer rencontre le monarque, qui le nomme Premier ministre[4]. Dans la foulée de sa prise de fonction, le chef de l'exécutif annonce la composition du nouveau gouvernement britannique[5]. Il compte parmi ses membres un nombre inhabituel de secrétaires d'État d'extraction modeste ayant fréquenté l'enseignement public, à l'image de la vice-Première ministre Angela Rayner, du secrétaire d'État aux Affaires étrangères David Lammy, de la secrétaire d'État à l'Éducation Bridget Phillipson ou du secrétaire d'État à la Santé Wes Streeting[6].
Composition
modifierNotes et références
modifier- « Royaume-Uni : Rishi Sunak annonce la tenue d'élections législatives le 4 juillet », France 24, (lire en ligne, consulté le ).
- Cécile Ducourtieux, « Législatives au Royaume-Uni : avec la victoire historique du Labour sur les conservateurs, un paysage politique en pleine recomposition », France 24, (lire en ligne, consulté le ).
- « Élections au Royaume-Uni : victoire écrasante des travaillistes », La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
- « Keir Starmer, nouveau premier ministre britannique, promet un « renouveau national » après la victoire des travaillistes », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Royaume-Uni: les principaux ministres du nouveau gouvernement travailliste de Keir Starmer », BFM TV, (lire en ligne, consulté le ).
- Cécile Ducourtieux, « Au Royaume-Uni, Keir Starmer forme un gouvernement marqué par la diversité sociale », BFM TV, (lire en ligne, consulté le ).