Gobaille

Bihizi William est un acteur/comédien de la nationalité congolaise vivant a Kinshasa mais originaire de la ville de goma

La famille Gobaille a porté deux ou trois maîtres écrivains, actifs à Poissy puis à Paris au cours du XVIIe siècle.

Biographie modifier

Gilles Gobaille (né vers 1611 et mort le ), est maître écrivain, officier de la reine mère Anne d'Autriche (1662) puis de feu la reine mère (1669 et 1679)[1]. Il épouse Catherine Clément, dont il a Catherine[2], et Louis.

Louis Gobaille, né vers 1648 et mort le , est dit maître écrivain à Poissy (1649), puis maître écrivain juré (1675), maître écrivain et vérificateur des écritures. Il est également contrôleur au pont des marchandises de Poissy (1685) et contrôleur clerc d'eau des marchandises passant sous ledit pont (1695).

Louis exerce tout d’abord à Poissy, d’où sa réputation de belle écriture parvient jusqu’à Jean-Baptiste Colbert. Celui-ci, passant par Poissy en 1675, demande à le rencontrer et à voir ses ouvrages, et le convainc de prendre du service à la cour[3].

Il épouse Louise Lambert le , de qui il a au moins neuf enfants nés en 1671 et 1685 environ, parmi lesquels Charlemagne/Charles.

Charlemagne Gobaille (qu'on suppose être le même que le Charles aussi trouvé dans les actes) naît le et meurt entre 1743 et 1748. Il est contrôleur des acquis au pont de Poissy (1699), contrôleur en chef des marchandises passant sous ce pont (1703) et sieur de Longpré. Il est également cité comme maître écrivain établi à Poissy en 1704, et en 1734 comme procureur en la prévôté de Poissy.

Il épouse Elisabeth Ycard avant 1699. Maîtresse de pension, elle meurt le et lui donne au moins 7 enfants nés entre 1699 et 1713.

Il ne se trouve plus de maîtres écrivains dans leur descendance, qui est repérée jusqu'à la Révolution.

Œuvres modifier

Leur écriture n'est pas identifiée dans les sources du temps.

Notes modifier

  1. Sauf mention contraire, les éléments cités proviennent de Dieudonné 1988
  2. Elle épouse Roger Chesnier le 5 février 1662.
  3. L’épisode est relaté par Jean-Etienne d'Autrèpe dans son Éloge de Jean-Baptiste Colbert, qui rajoute : Sa famille jouit encore aujourd’hui [1768] du fruit de son adresse et de son intelligence. Il est repris au tome II p. 344 de l’Encyclopédie méthodique, puis par Jansen 1808 vol. II p. 67. Il est réutilisé dans l’Histoire de la marine française d’Eugène Sue (1835). En fait, cet épisode est étonnant dans la mesure où c'est Gilles et non Louis qui est cité comme officier de la reine mère, mais ceci bien avant 1675...P

Références modifier

  • Bernadette Dieudonné, « Les Gobaille à Poissy, 3 générations de maître-écrivain dans une famille de notables ». Généalogie en Yvelines 4 (), p. 74-78.
  • Hendrik Jansen, Essai sur l'origine de la gravure en bois et en taille-douce, et sur la connaissance des estampes des XVe et XVIe siècles... Paris : F. Schoell, 1808. 2 vol. 8°.
  • Jean-Étienne d’Autrèpe, Éloge de Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelai, ministre et secrétaire d'État. Genève ; Paris : Valade, 1768. 8°.

Articles connexes modifier

Maître écrivain