Gloire (croiseur, 1900)

Gloire
illustration de Gloire (croiseur, 1900)
La Gloire en 1913

Type Croiseur cuirassé
Classe Gloire
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Lorient
Quille posée
Lancement [1]
Armé 1904
Statut retiré le
Équipage
Équipage 615 (officiers, officiers mariniers, quartiers maîtres et matelots)
Caractéristiques techniques
Longueur 139.78 mètres
Maître-bau 20.20 mètres
Tirant d'eau 7.70 mètres
Déplacement 9.458 à 10.212 tonnes
Propulsion 3 machines à vapeur (28 chaudières)
Puissance 21.000 ch
Vitesse 21.5nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 2 × 1 canons de 194 mm
8 × 1 canons de 164 mm
6 × 1 canons de 100 mm
18 × 1 canons de 47 mm
2 TLT de 450 mm
Rayon d'action 6500 miles à 10 nœuds
Pavillon France

La Gloire fut le premier croiseur cuirassé de la classe Gloire dans la Marine française. Il bénéficia de l'amélioration de la classe Gueydon avec modification des canons de 164 mm.

Conception modifier

Carrière de la Gloire modifier

Il participe au bombardement de Casablanca pendant la campagne du Maroc en 1907. Le , une explosion due à la poudre B fait 9 tués et 5 blessés.

En 1914, il fait partie de la division d'instruction de l'Océan en tant que navire-école et, en 1915, à l'escadre légère de la Manche.

En 1916, il est envoyé à la recherche d'un corsaire allemand vers Terre-Neuve. Il reste dans l'Atlantique sud jusqu'en .

Le , il entre en collision avec le paquebot US City of Athens faisant plusieurs victimes, ce vapeur coulant en moins de cinq minutes. Ses dégâts l'obligent à une réparation à New York. Il est affecté à la Division Navale de l’Atlantique opérant avec la Cruiser and Transport Force.

En 1919, il escorte le paquebot Leviathan qui assure le retour du général Pershing.

En 1920, il est, avec la Marseillaise et le Condé, en escadre dans l'Atlantique. En 1922, il est démantelé à Brest.

Notes et références  modifier

Bibliographie modifier

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes modifier

Liens externes modifier