Giulio Tremonti
Giulio Tremonti, né le à Sondrio, est un juriste et homme politique italien, membre des Frères d'Italie (FdL) et plusieurs fois ministre de l'Économie et des Finances dans les gouvernements de Silvio Berlusconi.
Giulio Tremonti | |
Giulio Tremonti en 2018. | |
Fonctions | |
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Président de la commission des Affaires étrangères et communautaires à la Chambre des députés | |
En fonction depuis le (1 an, 10 mois et 29 jours) |
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Législature | XIXe |
Prédécesseur | Piero Fassino |
Député italien | |
En fonction depuis le (1 an, 11 mois et 25 jours) |
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Élection | 25 septembre 2022 |
Circonscription | Lombardie 1 |
Législature | XIXe |
– (18 ans, 10 mois et 27 jours) |
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Élection | 27 mars 1994 |
Réélection | 21 avril 1996 13 mai 2001 9-10 avril 2006 13-14 mars 2008 |
Législature | XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe |
Groupe politique | Mixte (1994-1996) FI (1996-2008) PdL (2008-2013) |
Sénateur italien | |
– (5 ans et 7 jours) |
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Élection | 24-25 février 2013 |
Circonscription | Lombardie |
Législature | XVIIe |
Groupe politique | LN (2013) GAL (2013-2018) |
Ministre de l'Économie et des Finances | |
– (3 ans, 6 mois et 8 jours) |
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Président du Conseil | Silvio Berlusconi |
Gouvernement | Berlusconi IV |
Prédécesseur | Tommaso Padoa-Schioppa |
Successeur | Mario Monti |
– (7 mois et 16 jours) |
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Président du Conseil | Silvio Berlusconi |
Gouvernement | Berlusconi III |
Prédécesseur | Domenico Siniscalco |
Successeur | Silvio Berlusconi (intérim) Tommaso Padoa-Schioppa |
– (3 ans et 22 jours) |
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Président du Conseil | Silvio Berlusconi |
Gouvernement | Berlusconi II |
Prédécesseur | Ottaviano Del Turco (Finances) Vincenzo Visco (Trésor) |
Successeur | Silvio Berlusconi (intérim) |
Vice-président de la Chambre des députés | |
– (1 an, 11 mois et 24 jours) |
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Président | Fausto Bertinotti |
Législature | XVe |
Vice-président du Conseil des ministres | |
– (1 an et 15 jours) |
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Avec | Gianfranco Fini |
Président du Conseil | Silvio Berlusconi |
Gouvernement | Berlusconi III |
Ministre des Finances | |
– (8 mois et 7 jours) |
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Président du Conseil | Silvio Berlusconi |
Gouvernement | Berlusconi I |
Prédécesseur | Franco Gallo |
Successeur | Augusto Fantozzi |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sondrio (Italie) |
Nationalité | Italienne |
Parti politique | FI (1996-2009) PdL (2009-2012) Indépendant (2013-2017; 2018-2022) FdL (depuis 2022) |
Diplômé de | Université de Pavie |
Profession | Économiste Professeur de droit |
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Ministres de l'Économie et des Finances d'Italie Ministres des Finances d'Italie |
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De 2013 à 2018, il siège au Sénat de la République comme représentant de la Lombardie, et depuis 2022 comme député.
Biographie
modifierFiscaliste du centre à la droite libérale
modifierTitulaire d'une maîtrise en droit, avocat, Giulio Tremonti est professeur de droit fiscal à l'université de Pavie[1]. Ancien proche du socialiste Gianni De Michelis et conseiller des ministres des Finances Franco Reviglio et Rino Formica, après avoir adhéré en 1992 à la formation centriste de Mario Segni, il devient en 1994 l'un de chefs de file de Forza Italia. Élu député en 1994, Tremonti est constamment réélu depuis.
Habitué du ministère des Finances
modifierTremonti se fait connaître des Italiens et des économistes européens après sa nomination au ministère des Finances dans le 1er gouvernement de Silvio Berlusconi ( - ). Nommé le ministre de l'Économie et Finances dans le 2e gouvernement Berlusconi, il doit démissionner le . Sa démission a été demandée à plusieurs reprises par l'Alliance nationale.
Expression de l'aile la plus radicale de Forza Italia, il revient aussitôt aux affaires, et il est nommé vice-président du conseil et ministre de l'Économie et des Finances dans le 3e gouvernement Berlusconi ( - ).
Vice-président de la Chambre des députés lors de la XVe législature (2006-2008), il est nommé ministre de l'Économie et des Finances dans le 4e gouvernement de Silvio Berlusconi, le , après la victoire de la droite italienne aux élections générales anticipées d'avril.
Il met en place un plan triennal 2009-2011 visant à la réduction des dépenses publiques. Celles-ci sont sensiblement diminuées dans les domaines de la santé, du système de retraites, de l’environnement, de l’éducation, du financement de l’échelon local, de la sécurité routière, de la culture, de l’assurance chômage et des plans de reforestation, au profit de l’augmentation de la participation du secteur privé. En outre, le plan Tremonti accorde de nouveaux avantages fiscaux aux catégories sociales les plus aisées[2].
Radical s'éloignant de Berlusconi
modifierCité par la presse comme possible successeur de Silvio Berlusconi à la présidence du Conseil, il déclare en qu'il n'existe « pas d'alternative crédible » à celui-ci[3]. Mais, en , le président Berlusconi critique vivement son ministre de l'Économie, affirmant qu'il « ne joue pas collectif et [lui reprochant] son intransigeance sur la politique d’austérité »[4].
Tremonti quitte le ministère des Finances, à la suite de la démission du gouvernement Berlusconi IV, auquel il appartenait. Quelques mois plus tard, il quitte Le Peuple de la Liberté, dénonçant le retour politique de l'ancien président du Conseil, candidat aux élections générales de février 2013, et se présente comme une alternative au Cavaliere, soutenu alors par le parti populiste Ligue du Nord. Il est élu sénateur lors des élections générales.
Il se rapproche en 2022 du parti d’extrême droite Frères d'Italie[5].
Notes et références
modifier- (it) Biographie Sur le site unipv.it
- Christophe Ventura, « Quand l’Italie de Berlusconi reconfigure le néolibéralisme des années 2000 », sur Médelu,
- « Italie : “pas d'alternative” à Berlusconi », Les Échos, 19 juillet 2010.
- Silvio Berlusconi ne briguera pas de nouveau mandat en 2013, euronews, .
- Thomas Lemahieu, « Les néofascistes de Frères d’Italie se tiennent en embuscade », sur L'Humanité,
Liens externes
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- (it) Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Site officiel de Giulio Tremonti