Gino Severini

peintre italien futuriste
Gino Severini
Gino Severini en 1913.
Naissance
Décès
Période d'activité
Nationalité
Activité
Représenté par
Artists Rights Society, Didier Ltd (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Personnes liées
Filippo Tommaso Marinetti (témoin de mariage), Guillaume Apollinaire (témoin de mariage)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de travail
Mouvement
Influencé par
Conjoint
Jeanne Fort (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Gina Severini (d)
Romana Severini (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Gino Severini
Signature

Gino Severini né le à Cortone (province d'Arezzo en Toscane) et mort le à Paris est un peintre italien.

Il est un des artistes représentants du mouvement futuriste.

Biographie modifier

Gino Severini s'établit à Rome en 1899 où il travaille comme employé. Il fréquente l'école libre du nu à l'Académie et suit des cours de dessin le soir à l'école de la villa Médicis. Il rencontre le peintre Giacomo Balla dont il devient l'élève. En 1900-1901, il est, avec Balla, à Fontenay-aux-Roses, chez Serafino Macchiati, peignant des paysages[1].

Il rencontre également le peintre et sculpteur Umberto Boccioni avec qui il organise en 1905 l'exposition des Refusés dans le foyer du théâtre Costanzi. Il s'installe à Paris en 1906 et fréquente l'avant-garde artistique. En 1910, il signe le manifeste pour la peinture futuriste avec Filippo Tommaso Marinetti, Giacomo Balla, Umberto Boccioni, Luigi Russolo et Carlo Carrà. En 1912, il participe à l'exposition des peintres futuristes organisée par le critique Félix Fénéon du 5 au à la galerie Bernheim-Jeune à Paris et il est présent dans les expositions successives des futuristes en Europe et aux États-Unis.

Très bon dessinateur, il combine dans son œuvre la science et l'art, la rigueur et l'imagination, pour atteindre le plus complet bonheur d'expression lorsqu'il lance, entre 1910 et 1915, les valeurs dynamiques du futurisme.

Il manifeste un grand intérêt pour la chronophotographie et, pour s'opposer au mimétisme de la peinture traditionnelle, il s'attache dans sa peinture à décomposer les différentes étapes du mouvement, ce qui se manifeste en particulier dans une toile comme La Danseuse obsédante (1911, collection particulière). En 1913, il épouse Jeanne Fort (1897-1992), la fille du poète Paul Fort.

Après 1920, il se consacre notamment à l'art sacré et à la mosaïque. Il publie en 1921 un ouvrage intitulé Du cubisme au classicisme. En 1922, il décore de fresques une pièce du château de Montegufoni à la demande d'Osbert Sitwell, propriétaire des lieux. Il est l'ami de l'architecte français Auguste Perret. Dans les années 1920, outre un voyage en Suisse avec Jacques Le Chevallier et Alexandre Cingria en 1927[2], il partage son temps entre Paris et Rome.

En 1956, il ouvre à Paris l’École d'Art italien avec Gio Colucci.

Il meurt à Paris le .

Œuvres modifier

Notes et références modifier

  1. (it) « MACCHIATI, Serafino » par Federico Tratulli, Enciclopedia Treccani.
  2. Ouvrage Collectif, L'Art sacré au XXe siècle en France, éditions de l'Albatros - Présence du livre, 1995, p. 210.
  3. collection Peggy Guggenheim, Palazzo Venier dei Leoni, Venise.
  4. Bernard Secrétan, Église et vie catholique à Lausanne du XIXe siècle à nos jours, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise, 127, 2005, p. 127-129.
  5. Notice de l'œuvre sur centrepompidou.fr.
  6. Notice de l'œuvre sur mba-lyon.fr.
  7. montegufoni.it.
  8. « Le couvent des capucins : illustration » [PDF], sur Bourgeoisie de Sion, , p. 53.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • (it) Giuseppe Mazzariol, Pittura italiana contemporanea, Bergame, Istituto italiano d'arti grafiche, (OCLC 859861638).
  • (en) Simonetta Fraquelli, Christopher Green, Gino Severini: from Futurism to Classicism, Hayward Gallery, (ISBN 1853321990 et 9781853321993).
  • Camille Noverraz, Nicola Gammaldi et Francesca Piqué, « Gino Severini en Suisse romande : des peintures murales sous la loupe des chercheurs », A suivre (Bulletin de la section romande de Patrimoine suisse, no 81,‎ , p. 3-7.
  • Margarita d'Ayala Valva, Sylvia Kimmeyer et Camille Noverraz, « Gino Severini à Lausanne, une "peinture qui réveille le mur" », A suivre (Bulletin de la section romande de Patrimoine suisse, no 83,‎ , p. 3-7.

Articles connexes modifier

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