Gilles Fournel

écrivain et poète français

Gilles Fournel est un poète français né le à Redon (Ille-et-Vilaine) et mort le à Rennes[1].

Gilles Fournel
Naissance
Redon (Ille-et-Vilaine)
Nationalité Drapeau de la France Français
Décès (à 49 ans)
Rennes
Profession Écrivain, poète

Biographie modifier

Le décès de son père, chauffeur livreur chez un marchand de bière et charbon, en 1938 alors qu'il n'a que 7 ans, restera la « grande déchirure » de sa vie.

Après avoir publié son premier recueil Au fil des jours en 1953, il est nommé comme instituteur à Dourdain. Il s'intéresse alors de près à l'animation théâtrale en faisant adopter un répertoire plus littéraire aux spectacles de l'école et de l'amicale laïque.

Il fut en 1955 à l'origine de la revue et des éditions Sources. À cette époque, il entretient une correspondance suivie avec Jean Bouhier et Michel Manoll de l'école de Rochefort. Autour de la revue Sources vont se regrouper de nombreux poètes : F. de Grandmaison, Michel Luneau, Claude Vaillant, Georges Drano, Michel Velmans...

En 1957, il est nommé instituteur à Boisgervilly.

De 1960 à 1965, il devient producteur et réalisateur d'émissions à l'ORTF où il donne la parole, avec Luc Bérimont, aux poètes dans ses émissions comme Bretagne en poésie ou La mémoire du monde. Il quitte ses fonctions en 1965, sous la pression du gouvernement qui lui reproche d'avoir affirmé que la France avait refusé le droit d'asile à Pablo Néruda[réf. nécessaire] (ce qui était authentique)[Interprétation personnelle ?].

À partir de 1960, Gilles Fournel devient l'un des organisateurs des Rencontres poétiques du Mont Saint-Michel qu'il anime avec Michel Velmans et André Malartre. Il y présente des montages poétiques, spectacles ou livres vivants comme en 1961 Hommage à René Guy Cadou avec la création de trois actes poétiques Aveugle, Liens de la terre, Lilas du soir et en 1963 Hommage musical et poétique à Max Jacob.

En 1963, il devient conseiller technique et pédagogique au Service de la jeunesse et des sports. Il adhère au PCF[réf. nécessaire].

En 1965, il s'installe à Vezin-le-Coquet avant de devenir en 1970 formateur à l'IUT de Rennes Carrières Sociales.

En 1972, il crée un Centre expérimental théâtral qui deviendra en 1976 l'Atelier Théâtre Saga.

En 1974, il devient animateur Théâtre Littérature Poésie à la Maison de la Culture de Rennes et créateur du Festival de Café-théâtre et de Théâtre Contemporain (le FICTEM).

Il meurt le d'une tumeur au cerveau. Il est enterré dans le cimetière de Montreuil-le-Gast où il s'était installé quelques années auparavant.

Bibliographie modifier

  • Au fil des jours, Seghers, 1953, Prix de poésie "Vent Nouveau"
  • Les barreaux ne sont pas si larges, préface de Michel Manoll, Millas-Martin, 1955
  • Sources, cahiers de Rochefort, 1956
  • Poèmes de l'amour heureux, L'Orphéon, 1956
  • Pour une enfant sauvage, Sources, 1957
  • Rencontres, C.E.L.F., 1958
  • Poèmes pour L., Sources, 1960
  • La nuit blanche, Sources, 1964
  • La 99e auberge, Rougerie, 1968
  • L'analyse des mots, Rougerie, 1971
  • Enez Eussa, Artus, 1981
  • Le passage, Folle Avoine, 1981

Essais :

  • Le théâtre en Bretagne, Maison de la Culture de Rennes, 1981

Théâtre :

Hommages et anthologies :

Disques :

  • Chansons en vrac par Serge Kerguiduff, Vélia, 1977
  • A contre-évidence, par Francine Grelier et Yvon Barbeau, Acreda, 1983
  • Le poème et son double, spectacle sur les poèmes de G. Fournel, par Francine Grelier et Yvon Barbeau, Acreda, 1983

Notes et références modifier

Pour approfondir modifier

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Liens externes modifier