Gilbert Debons

politicien suisse

Gilbert Debons
Illustration.
Fonctions
Conseiller national

(1 an, 2 mois et 14 jours)
Législature 45e
Groupe politique démocrate-chrétien (CE)
Prédécesseur Jean-Jérôme Filliez
Président de Sion

(11 ans)
Biographie
Date de naissance (86 ans)
Lieu de naissance Savièse
Nationalité Suisse
Parti politique Parti démocrate-chrétien
Diplômé de Université de Genève
Profession Homme politique, entrepreneur

Gilbert Debons, né le à Savièse (originaire du même lieu), est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien. Il est député du canton du Valais au Conseil national de 1998 à 1999.

Biographie modifier

Gilbert Debons naît le à Savièse, dans le canton du Valais. Il est originaire de la même commune[1]. Il est le fils d'Albert Debons, vigneron, scieur et conseiller communal à Savièse, et de Berthe Luyet[2]. Il obtient une licence en sciences commerciales à l'Université de Genève en 1961[3]. À l'issue de ses études, il travaille à l'Inspectorat cantonal des finances pendant une année, puis est directeur d'une entreprise active dans le domaine de l'électronique[4],[5]. En 1966, il est président de la Jeune Chambre économique valaisanne[6].

Il est président du comité de candidature de Sion-Valais pour les Jeux olympiques d'hiver de 2002, qui sont finalement attribués à Salt Lake City[7]. Il est ensuite président du comité d'initiative au début des préparatifs de la candidature de Sion pour les Jeux olympiques d'hivers de 2006[8]. Après l'acceptation de la candidature par les citoyens valaisans en juin 1997, ce comité d'initiative cède sa place à un comité de candidature que Gilbert Debons refuse de présider[8],[9]. Il est par ailleurs capitaine à l'armée[5].

Il est marié et père de quatre enfants[5].

Parcours politique modifier

Membre du Parti démocrate-chrétien (PDC), Gilbert Debons siège au Conseil général de Sion de 1968 à 1976[1]. Il y est notamment chef du groupe démocrate-chrétien[5]. En 1969, il devient également président de la section locale de la jeunesse du parti[10]. Il siège ensuite au Conseil municipal de 1976 à 1996[1]. Il est vice-président de la commune de 1981 à 1984 et président de 1985 à 1996[1],[5]. En 1996, il ne se représente pas pour un nouveau mandat[11].

Lors des élections fédérales de 1995, il se présente au Conseil national sur la liste du Parti démocrate-chrétien du Valais romand et obtient le meilleur résultat des candidats non élus, derrière les élus Simon Epiney et Jean-Jérôme Filliez[12]. Il entre au Conseil national en cours de législature, à la suite de la démission de Jean-Jérôme Filliez[13]. Il y siège de septembre 1998 à décembre 1999[1]. Lors des élections fédérales de 1999, il n'est pas réélu[14].

Notes et références modifier

  1. a b c d et e « Biographie de Gilbert Debons », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. wy, « Famille et communauté : Albert Debons les a toutes les deux bien servies », Le Nouvelliste,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  3. « Sion et le centre », Le Nouvelliste,‎ , p. 15 (lire en ligne)
  4. « Un départ à l'Inspectorat des finances », Le Nouvelliste,‎ , p. 18 (lire en ligne)
  5. a b c d et e « Qui est le nouveau vice-président de Sion? », Le Nouvelliste,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  6. B., « L'assemblée générale de la Jeune Chambre économique valaisanne », Le Nouvelliste,‎ , p. 18 (lire en ligne)
  7. Gérard Stegmüller, « "Osons les JO" », L'Impartial,‎ , p. 16 (lire en ligne)
  8. a et b ATS, « Les Valaisans ont accepté les JO à une majorité qui s'est renforcée », La Liberté,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  9. « Les JO avec Sepp Blatter », Le Nouvelliste,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  10. « Un nouveau président des Jeunesses conservatrices », Le Nouvelliste,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  11. wy, « La règle, listes fermées », Le Nouvelliste,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  12. « Élection du Conseil national 1995 », sur www.bk.admin.ch (consulté le )
  13. Bernard-Olivier Schneider, « Les sortants: une brochette minée par les départs », L'Impartial,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  14. ATS, « 31 conseillers nationaux ne retourneront pas à Berne », La Liberté,‎ , p. 9 (lire en ligne)

Liens externes modifier