Géo De Vlamynck

peintre belge
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Géo De Vlamynck, né en 1897 à Bruges et mort en 1980 à Koekelberg (Bruxelles), est un peintre, fresquiste, cartonnier de vitraux, ensemblier-décorateur et enseignant.

Géo De Vlamynck
Biographie
Naissance
Décès
Autres noms

Georges De Vlamynck

Georges De Vlaminck
Nationalité
Formation
Activité
peinture, dessin, fresque, céramiste, graphiste, peinture murale, fresque, décoration d'intérieur
Autres informations
Mouvement
Maître
Élève
Influencé par
Géo De Vlamynck travaillant à la peinture murale section préhistoire, au Musées Royaux d'Art et d'Histoire à Bruxelles en 1956

Il eut pour élèves Nicolas de Staël, Maurice Wyckaert et Roger Somville.

Biographie modifier

Géo (Georges) De Vlamynck naît à Bruges en 1897 dans une famille d'artisans et d'artistes. Son grand-oncle, Pierre De Vlamynck[1]est un peintre dessinateur, lithographe et graveur . Son père et son grand-père exercent la profession d’ébéniste tandis que son oncle, Gustave De Vlamynck est un architecte.

En 1909, Georges De Vlamynck suit les cours de l’Académie des Beaux-Arts de Bruges où il est remarqué par Flori Van Acker (1858-1940), peintre et directeur de l’Académie.

Pendant la Première Guerre mondiale, il se réfugie en Angleterre et il suit les cours de dessin à la « Slade School of Fine Art », de Londres. Il obtient un premier prix avec distinction en dessin et perspective.

En 1919, il s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles où il assiste aux cours de peinture décorative et de composition donnés par Constant Montald (1862-1944), Herman Richir et Jean Delville.

En 1921, il remporte le premier prix de composition monumentale pour « le Repentir après la Faute ».

En 1922, il gagne le premier prix avec la plus grande distinction pour « le Renouveau des siècles ».

En 1923, il effectue un voyage en Italie où il étudie les fresques et les mosaïques.

En 1924, il reçoit le prix Roger Langbeen et se marie avec Lucie Janin, artiste-peintre.

En 1926, il s'installe dans la maison-atelier de rue de la Constitution à Schaerbeek où il travaillera jusqu’en 1954[2].

En 1927, il poursuit sa formation à l'Institut d'Architecture et des Arts Décoratifs de la Cambre fondé par Henry Van de Velde. il suit les ateliers de peinture décorative et monumentale supervisés par Gustave Van de Woestijne et au cours de théâtre d’Herman Teirlinck (dramaturge belge) pour qui il crée plusieurs décors et affiches de spectacle.

En 1929, il obtient le diplôme de la Cambre en Peinture avec mention « distinction ».

Il réalise une première fresque dans le hall d’entrée de l'abbaye de la Cambre : « Fondation de l’abbaye de La Cambre par les moines de Villers ».

Il est également chargé de l’aménagement et des peintures ornementales de plusieurs intérieurs privés dont celui du « Schloss Hotel » à Karlovy Vary en ex-Tchécoslovaquie.

Il dessine également une série de timbres représentant l’abbaye d'Orval.

Au cours des années 1930, il intervient sur diverses projets de l'architecte belge Henri Vaes et participera à plusieurs expositions universelles.

En 1930, il prend part à l'exposition universelle de Liège et d’Anvers.

En 1933, il réalise des vitraux pour le pavillon de l’art religieux à l’exposition universelle de Chicago et exécute une fresque et des vitraux pour l’abbaye de Cordemoy[3] ainsi que des vitraux pour le Carmel de Jambes et pour l’église Saint-Symphorien[4].

En 1935, il participe à l’exposition universelle de Bruxelles. Il y réalise plusieurs fresques monumentales pour le pavillon du verre[5] d’Art avec son élève Nicolas De Staël[6], le pavillon de l’Agriculture[7], du Gaz[8] et pour la Chapelle « Maris Stella ».

En 1937, il conçoit des vitraux pour le pavillon du Congo Belge à Paris.

Dans les années 1930, Il crée également uns société d’ensemblier-décorateur et réalisera des meubles de style art-déco aux lignes sobres.

En parallèle à sa carrière d’artiste, il enseigne à l’Académie de Saint-Gilles, à l’école Bischoffsheim (section décoration) ainsi qu’à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles en composition monumentale.

De 1940 à 1945, les circonstances d’austérité mettent temporairement fin à sa production d'œuvres monumentales. Il cherche une technique dérivée du procédé de la fresque en travaillant sur papier mouillé avec des cartouches qu’il composait à base de pigments.

Durant la guerre, Géo De Vlamynck s’engage dans la résistance.

De 1950 à 1965, il remporte plusieurs concours pour l’ornementation de bâtiments publics et reprendra l’exécution de grands ensembles de décoration monumentale.

En 1953, il réalise la mosaïque monumentale (15 m x 2,70 m) « les Naïades »[9] au bassin de natation du Neptunium à Schaerbeek[10].

En 1956, il réalise la peinture murale pour la section « Préhistoire » du musée Royal d’Art et Histoire.

En 1957, il exécute une mosaïque de terre cuite à l’athénée Royal de Welkenraedt, ainsi que des peintures murales pour la piscine de Salzinnes à Namur qui furent détruite en 1992[11].

En 1962, il réalise un vitrail pour la Chapelle de la vierge pour la basilique du Sacré-Cœur de Koekelberg[12].

En parallèle, a sa carrière de muraliste et de professeur, il peint et dessine des œuvres de plus petits formats.

Il s’éteint à Koekelberg en 1980.

Œuvres modifier

Notes et références modifier

  1. « Collections Online | British Museum », sur www.britishmuseum.org (consulté le )
  2. « – Inventaire du patrimoine architectural », sur monument.heritage.brussels (consulté le )
  3. L. Van Everbroeck, « Une abbaye modern : Notre-Dame de Clairfontaine à Cordemoy », Batis, Bruxelles, H. Hirsch de la Mar,‎ , p. 600-603 (lire en ligne)
  4. « Géo De Vlamynck (1897-1980) et ses créations jamboises CJ58 2007 », sur Anhaive, (consulté le )
  5. (en-US) « La naissance du verre et son merveilleux essor dans le monde », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le )
  6. Margaux Granier, « Nicolas de Staël, dernier concert et puis s’en va », sur Coupe-File Art, (consulté le )
  7. « Expo Bruxelles 1935 | Agriculture | Pavillons de la Section Belge », sur www.worldfairs.info (consulté le )
  8. « Expo Bruxelles 1935 | Gaz | Pavillons de la Section Belge », sur www.worldfairs.info (consulté le )
  9. « Mosaïque murale / Commune de Schaerbeek – Inventaire du patrimoine mobilier », sur collections.heritage.brussels (consulté le )
  10. « Neptunium – Inventaire du patrimoine architectural », sur monument.heritage.brussels (consulté le )
  11. « NAMUR Le tribunal saisi de l'affaire Quelle fresque pour la piscine ? », sur Le Soir (consulté le )
  12. (en-US) « Marie, étoile de la mer », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le )

Liens externes modifier