Georges Koskotas (en grec moderne : Γιώργος Κοσκωτάς / Yórgos Koskotás) est un homme d'affaires grec, qui ayant prétendument fait fortune aux États-Unis, retourne en Grèce, où il achète une banque, un club de football et quantité de journaux.

Georges Koskotas
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Domicile
Activités
Autres informations
Condamné pour

Biographie modifier

Après plusieurs achats de sociétés en Grèce, il devint une des principales personnalités du monde de la finance grecque.

Cependant, en , il apparaît que sa fortune américaine est entièrement fictive. L'escroc s'enfuit le et fut retrouvé aux États-Unis où il fut incarcéré dans une prison du Massachusetts. Dès , il commença alors à lancer des accusations impliquant les plus hautes personnalités du parti socialiste au pouvoir en Grèce, le Mouvement socialiste panhellénique (Pasok). En , dans une interview dans le magazine Time, il confirme qu'il aurait remis au Premier ministre un montant de 20 millions de dollars en billets de 5 000 drachmes contenus dans une quarantaine de valises et remises en main propre au plus proche conseiller du Premier ministre. Ce pot-de-vin aurait été donné pour obtenir certains passe-droits et une promesse d'achat d'un quotidien athénien. Il affirme avoir mis en lieu sûr des lettres et agendas afin de protéger sa vie.

Le , il porte des accusations de « corruption » et de « crime » contre le Premier ministre socialiste Andréas Papandréou déjà affaibli par des problèmes politiques, d'autres problèmes de santé et même des problèmes sentimentaux. Le , un rassemblement à Athènes, réunit plus d'un million de manifestants contre les socialistes grecs. Ces accusations aboutissent aux élections législatives du à une défaite importante du Pasok qui, avec 39 % des voix, perd la majorité absolue.

Georges Koskotas est condamné à 25 ans de prison pour un détournement de 33 milliards de drachmes (230 millions de dollars) à la banque de Crète. Il est sorti de prison en après avoir purgé les 3/5 de sa peine.

Liens externes modifier