Georges Hoog

homme politique français
Georges Hoog
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Georges Guillaume Sébastien Hoog
Nationalité
Activité
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Parti politique
Distinction

Georges Hoog, né le à Paris où il est mort le [1], est un journaliste, écrivain et homme politique français, de sensibilité chrétienne de gauche. Il a aussi utilisé les pseudonymes de Sébastien Diebold et Leroy-Debasan[2].

Biographie modifier

Entré très jeune au Sillon, sous l'influence de Louis Grandin, il devient à dix-huit ans à peine secrétaire du mouvement puis, deux ans plus tard, du secrétariat de rédaction de la revue qu'il publie, ainsi que de son hebdomadaire. Après 1910, il devient secrétaire de rédaction du journal La Démocratie, qui succède au Sillon[2].

Pendant toute sa vie, Hoog sera très proche de Marc Sangnier[2].

En , il publie une série d'articles contre Charles Maurras et l'Action française. Mobilisé le , il est affecté par le ministre de la Guerre, en 1916, aux services de la propagande française du ministère des Affaires étrangères. Il est secrétaire permanent du Comité catholique de propagande française, pendant la Première Guerre mondiale, par lequel il fait publier, de 1915 à 1919, un périodique mensuel : Lettres à un soldat[2].

Après la guerre, il poursuit ses activités au sein du comité, rebaptisé comité catholique des amitiés françaises. Il devient aussi le rédacteur en chef de La Démocratie[2].

Georges Hoog s'inscrit dans le mouvement de la Ligue de la Jeune République. Il devient son secrétaire général en 1932 en remplacement de Marc Sangnier. Il rejoint en 1935 le Front populaire. Il tente en 1936 de conserver la circonscription de Château-Gontier, détenue par Guy Menant, mais perd contre Jacques Duboys-Fresney[2].

Il est professeur sous le régime de Vichy à l'École supérieure d'organisation professionnelle. L'école est tout d'abord dirigé par Robert Buron, puis en 1941 par Achille Dauphin-Meunier. L'école formait les cadres des Comités d'organisation.

Il est chevalier de l'ordre de Saint Grégoire le Grand (1923) par le Saint Siège, et chevalier de la Légion d'Honneur (1934)[2].

Bibliographie modifier

  • Les Barbares, drame d'idées sur le matérialisme contemporain et la philosophie de la jouissance, 32 p., Paris : Bloud et Cie, 1913.
  • Les Sources intellectuelles de l'Action française : un système de paganisme politique, Paris : librairie de la Démocratie, 1913.
  • Le Clergé de France et la vie politique, notes d'histoire, in-16, Paris : Les Lettres à un soldat, 1919.
  • L'Acier contre la paix, Cahiers de la Démocratie. Nos 37-38. Juin-. Paris, la Jeune République, in-16, 126 p.
  • L'Acier contre la paix ou l'internationale, Paris, La Jeune république , (sans date). in-16, 75 p., fig.
  • La "Jeune République" et les problèmes actuels : L'État, la Profession, la Paix / par Georges Hoog, Jean Fauconnet, Paul Chanson, Guy Menant et Philippe Serre, députés. Paris, La Jeune République, 1932, 72 p., in-16 (Cahiers de la démocratie, nov.-déc. 1932, no 6-7).
  • Sa Majesté la Presse reine esclave, Paris, La jeune République, coll. « Les Cahiers de la Démocratie, no 3 », , 78 p., in-8° (ISSN 2418-8670, BNF 32735439, lire en ligne).
  • La Coopération de production : Origines et institutions, préface de Raymond Froideval, Paris : Presses universitaires de France, 1942.
  • La Coopération de production : Cours professé à l'École supérieure d'organisation professionnelle. II. Législation et technique, Briat, 1943.
  • Economie privée. Prix de revient prix de vente, contrôle des résultats. Cours professé à l’École supérieure d'organisation professionnelle. Centre d'information interprofessionnel, 1943.
  • Économie privée : organisation, financement et exploitation des entreprises : cours professé à l’École supérieure d'organisation professionnelle, Gabriel Louis Campion, rédigé en partie par Georges Hoog, Paris, Centre d'information interprofessionnel, 1943.
  • Histoire du catholicisme social en France : 1871-1931, 1946.

Notes et références modifier

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