Georges Cousin

médecin français

Georges Cousin
Fonctions
Député 1934-1940
Gouvernement IIIe république
Groupe politique FR
Biographie
Date de naissance
Date de décès (à 55 ans)
Résidence Seine

Georges Cousin (Georges Lucien Paul Constant Cousin) est un homme politique français, né le à Paris 8e[1] et mort le à Gambais en Seine-et-Oise.

Biographie modifier

Ancien élève du Lycée Carnot, Georges Cousin effectue ensuite de brillantes études de médecine. Après avoir servi pendant la Première Guerre mondiale, il devient un important spécialiste de l'ophtalmologie.

Parallèlement, il s'investit dans des organisations politiques très marquées à droite, adhérant notamment à la Solidarité française pour laquelle il prononce des conférences. En 1934, il se porte candidat à une élection législative partielle dans le 9e arrondissement de Paris sous les couleurs du Parti républicain national et social. Élu, il adhère au groupe de la Fédération républicaine. Président du groupe interparlementaire de défense contre la maçonnerie, constitué en , il reconstitue en 1935 l'Union antimaçonnique de France, qu'il préside[2].

Réélu en 1936, il siège toujours au groupe de la Fédération républicaine mais réoriente ses positions politiques dans un sens plus modéré en devenant président du Comité de défense des libertés républicaines et de sympathie pour le PSF.

Mobilisé pendant la Drôle de guerre, il reprend ses fonctions de médecin militaire. Le , il vote en faveur de la Remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain et meurt un an et demi plus tard.

Notes et références modifier

  1. Archives de l’état civil de Paris en ligne, mairie du 8e arrondissement, acte de naissance no 1218, année 1886
  2. Ralph Schor, L'antisémitisme en France dans l'entre-deux-guerres: prélude à Vichy, Complexe, 2005, p. 29-30, Le Matin, 6 juillet 1934, Journal des débats, 3 mars 1935, assemblée constitutive de l'Union maçonnique

Sources modifier

  • « Georges Cousin », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]