Georges Boisot
Illustration.
Georges Boisot par Benjamin Bolomey (vers 1801)
Fonctions
Conseiller d'État vaudois

(14 ans, 9 mois et 7 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Mézières (Vaud)
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Lausanne
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Parti politique Parti libéral
Diplômé de Académie de Lausanne
Profession Professeur de mathématiques
Religion Protestant

Georges Boisot, né le à Mézières (Vaud) et mort le à Lausanne, est une personnalité politique suisse[1].

Biographie modifier

De confession protestante, originaire de Lausanne, Georges Boisot est le fils de Jean-François-Louis, pasteur, et de Louise Peter. Il épouse Madeleine Perregaux, fille d'Alexandre Perregaux, architecte et sculpteur sur ivoire. Georges Boisot suit l'école à Lausanne, puis des études de théologie à l'académie de Lausanne avant de les interrompre en 1795 pour accepter un poste de professeur de mathématiques. Dès 1842, il rédige à la demande de ses enfants ses mémoires (en partie publiées)[1],[2].

Parcours politique modifier

Georges Boisot participe activement en 1798 à la Révolution vaudoise, après laquelle il devient secrétaire-rédacteur de la Chambre administrative du canton du Léman puis, à partir de 1800, chef de bureau au ministère de l'Intérieur de la République helvétique, à Berne. Sous l'acte de Médiation, il devient en 1803 secrétaire du Département vaudois de l'intérieur puis, le , secrétaire en chef du Petit Conseil et chancelier d'État de 1815 à 1830. Il prend part entre juin et décembre 1829 à la révision de la Constitution vaudoise effective en mai 1830. Cette révision, jugée insuffisante par une partie de la population menée par Frédéric-César de La Harpe et Samuel Clavel, entraînera la Révolution libérale de décembre 1830 et une nouvelle Constitution en juin 1831. Entré au Conseil d'État le , il est réélu au nouveau gouvernement en août 1831 et en est le président en 1833 ; il partage la responsabilité des quatre départements de l'époque (Militaire, Finances, Intérieur, Justice et police) avec les huit autres Conseillers. Incarnation du libéralisme conservateur, il est démis de ses fonctions lors de la Révolution radicale de 1845[1],[2],[3].

Références modifier

  1. a b et c Olivier Meuwly, « Georges Boisot » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a et b « Georges Boisot et la révolution vaudoise », Revue historique vaudoise, vol. 56, no 1,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Histoire du Conseil », sur www.vd.ch (consulté le ).