Geoffroy Ier de Lusignan (seigneur de Vouvant)

seigneur de Vouvant et de Mervent, de Moncontour et de Soubise. Comte de Jaffa et d'Ascalon

Geoffroy Ier de Lusignan
Sceau et contre-sceau de Geoffroy Ier de Lusignan
d'après l'empreinte d'un sceau de 1215 dessinée par Louis Boudan au XVIIe siècle pour Roger de Gaignières.
Titres de noblesse
Seigneur de Vouvant et de Soubise
Comte de Jaffa et d'Ascalon
Seigneur de Mervent et de Moncontour
Biographie
Naissance
Av. 1150
Décès
Nom posthume
Geoffroy le Prud'homme
Activité
Famille
Maison de Lusignan
(sous-lignage de Vouvant)
Père
Mère
Bourgogne de Rancon
Fratrie

Hugues le Brun
Robert de Lusignan
Pierre de Lusignan
Aimery II de Lusignan Couronne rouge
Guy de Lusignan Couronne rouge
Guillaume de Valence

Almodis de Lusignan
Conjoint
Humberge de Limoges
Eustachie Chabot
Enfants

Hugues de Lusignan

Geoffroy II de Lusignan
Guillaume de Valence
Aimery de Lusignan
Statut
Autres informations
Grands-Parents
Conflit
Faits d'armes
Siège de Saint-Jean-d'Acre
Bataille de Mirebeau ⚔
Héritier
Armoiries de Geoffroy Ier de Lusignan

Geoffroy Ier de Lusignan[1], né avant 1150 et décédé en 1216, est seigneur de Vouvant (1169-1216)[2], de Soubise (av. 1171-1216), comte de Jaffa[3] et d'Ascalon (1191-1192)[4]. Il devient par la suite seigneur de Mervent[5] et de Moncontour[6] (av. 1200-1216) par sa seconde épouse, Eustachie Chabot (av. 1184-av. 1215).

En 1234, des années après sa mort, il est surnommé Geoffroy le Prud'homme par son fils Geoffroy II[7],[8].

Biographie modifier

Famille modifier

Geoffroy Ier de Lusignan est le fils de Hugues VIII de Lusignan (v. 1097-ap. 1171), seigneur de Lusignan et de Bourgogne de Rancon[9] (av. 1112-ap. 1169), dame de Vouvant et de Civray.

Au centre d'un puissant réseau familial, Geoffroy est le frère aîné des rois de Chypre et de Jérusalem, Aimery II (1152-1205) et Guy de Lusignan (av. 1153-1194) et l'oncle d'Hugues IX le Brun (av. 1151-1219), comte de la Marche et de Raoul Ier d'Exoudun (av. 1169-1219), comte d'Eu. Il est, par sa mère Bourgogne apparenté aux seigneurs de Taillebourg.

Son mariage avec Humberge de Limoges fait de Geoffroy le beau-frère d'Hélie VII comte de Périgord, d'Ebles V vicomte de Ventadour et de Guy V vicomte de Limoges[10].

Homonyme modifier

Geoffroy Ier est très souvent confondu avec son fils Geoffroy II de Lusignan (v. 1195-1247/48), dans l'histoire et dans les romans. Il ne doit pas être également confondu avec Geoffroy Ier de Lusignan (v. 1223-1274)[11], seigneur de Jarnac, et son fils Geoffroy II dit le Jeune (v. 1268-nov. 1306).

Anthroponyme modifier

Geoffroy porte le prénom de son grand-père maternel : Geoffroy III de Rancon (♰ 1153), seigneur de Taillebourg, Benet, Civray, Marcillac et Vouvant[12], croisé, gouverneur d'Aquitaine au début du règne de la duchesse Aliénor.

Sous-lignage modifier

Geoffroy est le fondateur du sous-lignage[13],[14] de Vouvant de la maison de Lusignan.

Troisième croisade modifier

En , Geoffroy Ier de Lusignan part pour la troisième croisade sur ordre du roi d'Angleterre, Richard Cœur de Lion, qui souhaite éviter de nouvelles rébellions de ce seigneur poitevin[15].

En juin 1191, devant Acre, Geoffroy insulte et défie publiquement Conrad de Montferrat au cours du parlement général réuni pour trancher le conflit qui l'oppose à son frère Guy de Lusignan[16].

Les Lusignan s'illustrent lors cette croisade : tandis que son frère Guy de Lusignan devient roi de Jérusalem (1186-1192), Geoffroy Ier reçoit le à Acre les comtés de Jaffa et d'Ascalon (1191-1193)[17].

Décès modifier

En 1215, Geoffroy Ier donne des biens à l'abbaye de Fontevraud pour « le salut de [son] âme »[18]. L'année suivante, son décès est enregistré en 1216 selon la Chronique de Bernard Itier[19],[20].

Mariages et descendance modifier

Humberge de Limoges modifier

Il épouse en premières noces Humberge de Limoges (1160/1180-av. 1195), fille d'Adémar V[21] (♰ 1199), vicomte de Limoges et de Sarra de Cornouailles. Humberge est l'arrière petite-fille, par sa mère, d'Henri Ier Beauclerc, roi d'Angleterre[22].

Postérité modifier

Le couple a :

  • Hugues de Lusignan (av. 1185-ap. 1215)[18] est l'un des descendants, par sa mère Humberge, du célèbre Guillaume le Conquérant. Sans union et descendance connue.

Sans certitude :

  • Valence de Lusignan (av. 1187-ap. 1225), épouse Hugues du Puy-du-Fou (av. 1170-ap. 1125) ; sans descendance connue.

Cette fille, prénommée Valence, est liée à Geoffroy Ier de Lusignan par une seule source totalement inventée à l'initiative de René du Puy-du-Fou au XVIIe siècle[23],[24],[25],[26]. Aucune source primaire n'atteste donc que Geoffroy Ier, seigneur de Vouvant, ait eu une fille prénommée Valence mariée avec un certain Hugues du Puy-du-Fou.

Eustachie Chabot modifier

En secondes noces, il épouse, avant le , Eustachie Chabot (av. 1184-av. 1215), dame de Moncontour[27] et de Mouchamps, fille de Thibaut III Chabot (♰ 1180), seigneur de Moncontour et sœur de Thibaut IV Chabot (♰ ap. 1206), seigneur d'Oulmes.

Postérité modifier

Eustachie et Geoffroy ont trois fils connus :

  • Aimery de Lusignan (av. 1202-ap. 1230) est élevé chez les vicomtes de Thouars, qui sont les cousins de son père, et possède une terre à Fontenay qui lui a été donnée par Aimery VII de Thouars[34],[35] (1152-1226). Aimery de Lusignan est fait prisonnier à la bataille de Mareuil en 1230 avec son frère aîné Geoffroy II et libéré peu de temps après[36]. Il épouse Olive (av. 1205-ap. 1217), fille d'Aalais de Piougier[37]. Aucune postérité ne leur est connue.

Sceau et armoiries modifier

Sceau [1215] modifier

 
Sceau et contre-sceau de Geoffroy Ier de Lusignan[38]

Le sceau de Geoffroy Ier de Lusignan est connu grâce à un acte daté de 1215.

Avers : Rond.

Description : Type équestre de chasse à gauche, le cheval au pas, harnaché de grelots, le cavalier, tête nue, vêtu d'une cotte, porte les rênes sur son bras droit avec lequel il souffle dans un cor et de la gauche il tient un petit chien debout sur la croupe du cheval.

Légende : … SIGILLVM …

Légende transcrite : sigillum

Contre-sceau : Rond

Description : Écu burelé de vingt-cinq pièces au lion rampant contourné brochant sur le tout.

Légende : …EOFORI …

Références[38],[39]

Armoiries [1215] modifier

  Blasonnement :
Écu burelé d'argent et d'azur de douze pièces au lion rampant de gueules contourné à dextre brochant sur le tout
Commentaires : Blason de Geoffroy Ier de Lusignan, d'après l'empreinte d'un sceau de 1215 dessinée par Louis Boudan au XVIIe siècle pour Roger de Gaignières.

Références[38],[39]

Source d'inspiration littéraire modifier

Geoffroy Ier est, avec son fils Geoffroy II, l'une des principales sources d'inspiration du personnage littéraire Geoffroy à la Grand Dent, le plus connu des fils de la fée Mélusine, qui apparaît à la fin du XIVe siècle dans les romans de Mélusine de Jean d'Arras et Coudrette[40].

Notes et références modifier

  1. Nom patronymique attesté dans les chartes.
  2. Cartulaires et chartes de l'abbaye de l'Absie (Bélisaire Ledain), t. XXV, Poitiers, coll. « Archives historiques du Poitou », (lire en ligne), III, p. 132-133
    1169, 15 avril, Vouvant : Geoffroy [Ier] de Lusignan [seigneur de Vouvant], le premier jour après l'enterrement son frère Hugues [le Brun], à Lusignan, en présence de leur mère Bourgogne de Rancon et son oncle Simon de Lezay, donne à l'abbaye de l'Absie une rente de vingt sous en échange de la célébration d'une messe annuelle pour l'anniversaire de la mort de son frère.
  3. (de) Die Urkunden der Lateinischen Könige von Jerusalem (éd. Hans Eberhard Mayer et Jean Richard), vol. 2, Hanovre, Hahnsche Buchhandlung, coll. « Monumenta Germaniae Historica / Diplomata Regum Latinorum Hierosolymitanorum » (no 6), (lire en ligne), n°485, p. 825-828
    1191, 26 octobre, dans l'armée en marche vers Jaffa : Guy [Ier] de Lusignan, roi de Jérusalem, à la demande du roi d'Angleterre, Richard [Ier], confirme aux Génois et à la commune de Gênes tout ce qu'ils possédaient à Acre avant la prise de la ville et en remerciement pour tout ce qu'ils ont dépensé pour son service et celui de toute la Chrétienté au siège d'Acre, leur accorde la liberté d'entrer et de sortir par terre et par mer, à Acre, avec toutes leurs marchandises et toutes leurs affaires sans avoir à payer de coutume. Ses frères, Geoffroy [de Vouvant], comte de Jaffa, et le connétable Aimery de Lusignan souscrivent.
  4. Tabulae Ordinis Theutonici ex tabularii regii Berolinensis codice potissimum (éd. Ernst Strehlke), Berlin, Weidmann, (lire en ligne), n°27, p. 23-24
    1192, 10 février, Acre : Guy [Ier] de Lusignan, roi de Jérusalem, donne à l'ordre de Sainte-Marie des Allemands, pour le salut de son âme et de celle de son épouse défunte, la reine Sibylle, la terre à Acre sur laquelle sont situés la maison de l'ordre et l'hôpital que Femian et son épouse Douce, qui la revendiquaient, ont accepté d'abandonner à la cour royale. Ses frères, Geoffroy [de Vouvant], comte de Jaffa et le connétable Aimery de Lusignan souscrivent.
  5. Recueil de documents historiques, pour la plupart relatifs au Poitou et aux provinces voisines, réunis et copiés par Jean Besly (XIIe – XVIIe siècle), t. II (Copie du XVIIe siècle, d'après original perdu), Paris, BnF, coll. « Dupuy 805 », 1601-1700 (lire en ligne), folio 71 r° :

    « Universis presentes literas inspecturis, Gaufridus de Leziniaco, dominus Volventi et Maireventi, salus in auctore salutis. Noverit universitas vestra quod ego, pro mea meorumque salute, dono et concedo in puram et perpetuam elemosinam Deo et abbati et conventui Malleacensi omnes turtures quos apud Hermenauldum in domo de la Gauveriere et in domo bone memorie Arnaudi Sibaut solebam percipere censualiter annuatim et quicquid juris et dominii habebam vel habere poteram in dictis domibus et rebus aliis infra Hermenaldum constitutis. Qua omnia volo et concedo pro me heredibus et successoribus meis, dominos abbatem et conventum monasteriis prenotati quiete et pacifice perpetuo possidere. Et ut presens donatio et concessio majoris robur obtineat firmitatis, presentes litteras abbati et conventui prenotatis concessi sigilli mei munimine roboratis communitis. Datum apud Fontiniacum, in vigilia Sancte Thoma apostoli, anno ab Incarnatione Domini MCCX. »

    1210, 20 décembre, Fontenay-le-Comte : Geoffroy [Ier] de Lusignan, seigneur de Vouvant et de Mervent, donne à l'abbaye de Maillezais toutes les tourterelles qu'il avait l'habitude de percevoir annuellement et tous les droits qu'il possédait à L'Hermenault dans la maison de la Gauverière et dans celle de feu Arnaud Sibaut.
  6. Cartulaire et chartes de l'abbaye de l'Absie (éd. Bélisaire Ledain), t. XXV, Poitiers, coll. « Archives historiques du Poitou », (lire en ligne), IX, p. 137-139
    1200, 4 mai, Mervent : Geoffroy [Ier] de Lusignan, seigneur de Moncontour en présence de son épouse Eustachie [Chabot] et de son fils Geoffroy [II] atteste, à la suite d'une enquête effectuée par son fils Hugues et plusieurs de ses chevaliers et de ses serviteurs que les terres de Démouline, d'Ecoussais et du Fouilloux, appartenant à l'abbaye de l'Absie ne doivent aucune coutume au seigneur de Moncontour. En revanche, en trois autres lieux, il possède une coutume de quatre setiers qu'il abandonne à l'abbé de l'Absie.
  7. Recueil de documents historiques, pour la plupart relatifs au Poitou et aux provinces voisines, réunis et copiés par Jean Besly (XIIe – XVIIe siècle), t. II (Copie du XVIIe siècle, d'après original perdu), Paris, BnF, coll. « Dupuy 805 », 1601-1700 (lire en ligne), folio 69 r°-v°
    1234 : Geoffroy [II la Grand'dent], seigneur de Vouvant et Mervent donne aux frères de la léproserie de Fontenay un droit de chauffage dans la forêt de Mervent, à charge pour eux de célébrer son anniversaire, ainsi que ceux de son père et sa mère, de leur inscription dans le nécrologe et de leur association aux oraisons et aumônes des religieux.
  8. Cartulaires du Bas Poitou (département de la Vendée) (éd. Paul Marchegay), Les Roches-Baritaud (Vendée), (lire en ligne), II, p. 304-305 :

    « mun bun pere sire Goffriz de Lezignen lo Prodome »

  9. Sidney Painter, « The Lords of Lusignan in the Eleventh and Twelfth Centuries », Speculum, vol. 32, no 1,‎ , p. 40 (lire en ligne [PDF])
  10. Geoffroy de Vigeois (éd. Léopold Delisle), Ex Chronico Gaufredi Coenobitae, t. XII : Recueil des historiens des Gaules et de la France, Scriptores, Paris, Victor Palmé, (lire en ligne), § C, p. 426 :

    « Ademarus de Sarra genuit Guidonem, Ademarum, et Guillermum qui dictus est Peregrinus, eo quod die nativitatis ejus pater Hierosolymam profisci coepit ; filiam Margaretam filio Aimerici de Rupecavardi, postea filio Audeberti Petragorici comitis ; Aquiliam filio Guillermi de Gordon ; Humbergam Gaufredo de Lesigniaco ; Mariam Ebolo filio Eboli de Sybilla filia Radulfi de Faya, tradidit maritis. »

  11. Troisième fils d'Hugues X de Lusignan (v. 1182-1249), seigneur de Lusignan, comte de la Marche et d'Isabelle d'Angoulême (v. 1188-1246), reine consort d'Angleterre, comtesse d'Angoulême.
  12. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), II, chap. 4 (« Le nom de baptême : l'ébauche d'un destin ? »), p. 642 :

    « Un mécanisme similaire s'opère plus simplement parmi les enfants d'Hugues VIII et de Bourgogne de Rancon. Elle est la fille de Geoffroy de Rancon, seigneur de Vouvant, qui lui remet ce château en dot. Au moment du partage de l'héritage familial, Vouvant revient à son fils qui porte le prénom Geoffroy, à l'instar de son grand-père. »

  13. José Enrique Ruiz Doménec, « Système de parenté et théorie de l’alliance dans la société catalane (environ 1000-environ 1240) », Revue Historique, no 262,‎ , p. 305-326 (lire en ligne [PDF])
    José Enrique Ruiz Doménec propose de substituer à la notion généalogique de branche cadette le concept de « sous-lignage » : issu d'une souche principale qui en encadre les membres, il est toujours prêt à combattre à son service.
  14. Clément de Vasselot de Régné, « Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècle) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre, no 23.1,‎ (lire en ligne)
  15. Roger de Wendover (éd. Henry G. Hewlett), Flores historiarum, vol. I, Londres, Longman, (lire en ligne), « Quare Richardus, comes Pictaviensis, animum suum a patre alienaverit. », p. 144 et 145
  16. Roger de Hoveden (éd. William M. A. Stubbs), Gesta regis Henrici secundi Benedicti abbatis : the chronicle of the reigns of Henry II and Richard I, A.D. 1169-1192, vol. II, Londres, Longmans, Green, Reader, Dyer, (lire en ligne), p. 170-171
  17. Roger de Hoveden (éd. William M. A. Stubbs), Gesta regis Henrici secundi Benedicti abbatis : the chronicle of the reigns of Henry II and Richard I, A. D. 1169-1192, vol. II, Londres, Longmans, Green, Reader, Dyer, (lire en ligne), p. 184
  18. a b et c chartularium monasterii Fontis-Ebraldi, in dioecesi Pictaviensi ; quod Rogerius de Gaignieres partim ex chartis, partim ex magno ejusdem abbatiae chartulario describi curavit (manuscrit latin, copie pour Roger de Gaignières, d'après original perdu), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 5480 (1)), (lire en ligne), fol. 140 :

    « Ego G[alfridus] de Leziniaco omnibus presentes litteras visuris salutem in vero salutari. Per presens itaque scriptum universitati vestre innotesco quod ego, pro redemptione anime mee et uxoris mee et patris mei et matris mee et omnium parentum meorum, Deo et abbatie Fontis Ebrardi, domum de la Gunduinerem et tenementa ejusdem domus, ab omni exactione et ab omnia costumia quam in eadem domo et in tenementis ejusdem domus habebam, dimitto liberam et immunem. Et si de cetero aliqua territoria vel aliquas incidentias predicta domus acquirebat, in quibus dominus Muncantorii costumias habere deberet, eas liberas et inmunes non dimitto. Et hoc factum est cum assensu et consensu filiorum domini G[alfridi] de Leziniaco, H[ugoni] de Leziniaco primogeniti et Wuillelmi de Valentia secundo geniti. Vincentio de Bucello tunc temporis senescallo Muncantorii et A. clerico de Telis hujus donationis testes sunt predictus senescallus et predictus clericus et dominus H. Petiz et dominus Garinus Chamallars, milites, et Stephanus de Bron et P. de Viennai, servientes. Anno ab Incarnationi Domini MCCXV. »

    1215 : Geoffroy [Ier] de Lusignan donne à l'abbaye de Fontevraud la maison de la Gaudinière avec ses tenures libres de toute coutume une maison et ses tenures à l'abbaye de Fontevraud et il abandonne les coutumes que le seigneur de Montcontour pourrait avoir sur les biens acquis par cette maison. Cette donation est faite avec l'accord de ses fils, Geoffroy de Lusignan, Hugues de Lusignan et Guillaume de Valence.
  19. Bernard Itier (éd. trad. Jean-Loup Lemaître), Chronique, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Classiques de l'histoire au Moyen Âge » (no 39), , 138 (2), p. 51
  20. Chroniques de Saint-Martial de Limoges : publiées d'après les manuscrits originaux pour la Société de l'Histoire de France (éd. Henri Duplès-Agier), Paris, Renouard, , 429 p. (lire en ligne), p. 98 :

    « Obiit Gaufre de Lesina »

  21. Nommé aussi Aymar.
  22. Geoffroy de Vigeois (éd. Léopold Delisle), Ex Chronico Gaufredi Coenobitae, t. XII : Recueil des historiens des Gaules et de la France, Scriptores, Paris, Victor Palmé, (lire en ligne), § B, p. 426 :

    « Huic Henricus [II] Rex Angliæ dedit consanguineam suam Sarram, filiam Roberti Comitis de Glocestria, qui exstitit filius Henrici munifici Regis Anglorum, et frater Mathildis Imperatricis. »

  23. Armand Désiré de La Fontenelle de Vaudoré, Recherches sur les chroniques du monastère de St-Maixent, en Poitou, Poitiers, Saurin frères, (lire en ligne), p. 17 :

    « Seulement cet auteur [Dufour], en se reportant à Hugues [du Puy-du-Fou] qu'il dit avoir été marié, par la reine Aliénor, avec sa parente Valence de Lusignan, même avant qu'il fût pourvu de l'office de sénéchal de Poitou, qu'on lui fait occuper, d'après l'anonyme de St-Maixent, parait douter un peu de l'existence de cette Valence. « Aucune généalogie de la maison de Lusignan, dit-il, ne parle de cette Valence, femme de Hugues. Cependant son existence ne peut être révoquée en doute, puisqu'elle est attestée par un auteur en quelque sorte contemporain. » On le voit, Dufour croyait à la veracité du Fragmentum chronicorum [nom donné à la chronique rédigée à l'initiative de René du Puy-du-Fou]. » »

  24. Armand Désiré de La Fontenelle de Vaudoré, Recherches sur les chroniques du monastère de St-Maixent, en Poitou, Poitiers, Saurin frères, (lire en ligne), p. 50
  25. Alfred Richard, Histoire des comtes de Poitou : 778-1204, t. II : 1126-1204, Paris, Alphonse Picard & fils, , 595 p. (lire en ligne), p. 490-495 :

    « On y voit que déjà, vers 1620, René du Puy-du-Fou s'inquiétait de faire composer sa généalogie et que Besly, à sa requête, en avait dressé une. Mais, édifiée sur des titres authentiques, elle ne remontait qu'au XIIIe siècle, et le premier personnage du nom du Puy-du-Fou que l'historien eût rencontré était Renaud, qui, en 1251, était mari d'Eustache de Monbail, [...]. Depuis ce temps, il n'a été mis au jour aucun document qui puisse faire supposer que la noblesse de la famille du Puy-du-Fou fût antérieure au mari d'Eustache de Monbail, qui lui donna à la fois sa main et sa seigneurie dont il prit le titre. [...] L'auteur de cette énorme supercherie historique nous paraît être le dominicain Augustin Du Paz, qui publia vers 1639 la Table généalogique de la maison Du Puy-du-Fou, dressée sur tiltres et mémoires de cette maison et sur autres preuves (s. l. n. d.), in-f°. Pièce. »

  26. Germain Butaud et Valérie Pietri, Les enjeux de la généalogie (XIIe – XVIIIe siècles) : Pouvoir et identité, Autrement, , 218 p. (lire en ligne [PDF]), p. 213-214 :

    « René du Puy du Fou inventa alors un texte qui se présentait comme la copie d’une vieille chronique monastique, en latin, sur les comtes de Poitou, émaillées çà et là d’allusions à ses pseudos ancêtres et reprenant le (faux) testament de Guillaume IX. La forgerie qui adoptait le style lapidaire de l’époque et comportait une lacune pour faire authentique était peut-être l’œuvre d’Augustin du Paz. Elle circula dans les milieux érudits par le biais de Le Laboureur et eut les honneurs de l’édition à deux reprises, et qui plus est dans des ouvrages de grande réputation, le tome V de l’Amplissima collectio (1729) des célèbres bénédictins Martene et Durand et le Recueil des Historiens des Gaules et de la France. En parallèle, Gabriel, marquis du Puy du Fou, fils de René, diffusa le texte comme annexe de sa généalogie manuscrite, ornée d’armoiries, qu’il distribuait aux familles auxquelles il était apparenté. Grâce à la falsification, qui ne fut définitivement démontrée qu’au seuil du XXe siècle, les Puy du Fou se donnaient comme descendants depuis 1003 des vicomtes de Thouars, alliés aux rois d’Aragon et revendiquaient avoir donnés trois chambriers aux rois de France des XIe et XIIe siècles... »

  27. a et b Cartulaire et chartes de l'abbaye de l'Absie (éd. Bélisaire Ledain), t. XXV, Poitiers, coll. « Archives historiques du Poitou », (lire en ligne), IX, p. 137-139
    1200, 4 mai, Mervent : Geoffroy [Ier] de Lusignan, seigneur de Moncontour en présence de son épouse Eustachie [Chabot] et de son fils Geoffroy [II] atteste, à la suite d'une enquête effectuée par son fils Hugues et plusieurs de ses chevaliers et de ses serviteurs que les terres de Démouline, d'Ecoussais et du Fouilloux, appartenant à l'abbaye de l'Absie ne doivent aucune coutume au seigneur de Moncontour. En revanche, en trois autres lieux, il possède une coutume de quatre setiers qu'il abandonne à l'abbé de l'Absie.
  28. a et b Charles Farcinet, « Les anciens sires de Lusignan, Geoffroy la Grand'dent & les comtes de la Marche », Recherches historiques sur le Moyen Âge en Poitou, Fontenay-le-Comte / Niort,‎ , p. 30-31 (lire en ligne)
    1247, Janvier : Geoffroy [II] de Lusignan, seigneur de Vouvant, Mervent, Soubise et Moncontour fait son testament. Il reconnaît comme successeur le mari de sa nièce, Hugues [II] Larchevêque, seigneur de Parthenay, qui donne son accord pour que les revenus de ses terres pendant deux ans servent à payer ses dettes et ses aumônes. Son épouse, Aude, conserve son douaire de 100 marcs annuels. Il lègue une somme de 100 livres à chacun de ses enfants, Harpin, Alix et Bourgogne, qui sont probablement des bâtards. Il demande à être enterré dans l'église Notre-Dame de Vouvant devant l'autel de la chapellenie et y a institué une chapellenie desservie par un prêtre.
  29. Manuscrits de Dom Fonteneau, t. IX (Copie du XVIIIe siècle, d'après copie contemporaine qui était dans le trésor de l'abbaye de la Grainetière, d'après original perdu), Poitiers, Médiathèque François Mitterrand (lire en ligne), fol. 215 :

    « Noverint presentes et futuri, quod ego Guillelmus de Valentia, miles, et Marquisia uxor mea, dedimus Deo et beate Marie et fratribus de Granateria in perpetuam elemosinam triginta solidos, quos habebamus in talleriis de feodo Guvelli in Nativitate beati Johannis Baptiste reddendos abbati de Granateria vel ejus mandato apud Granateriam. Dictus vero abbas et conventus ejusdem loci concesserunt nobis charitative generale beneficium dicte abbatie in vigiliis, in jejuniis, in missis et in orationibus, et quod ipsi celebrabunt anniversarium nostrum singulis annis in perpetuum post mortem nostram, sicut de monachis suis facere consuverunt. Et ad petitionem nostram concesserunt nobis benigne sepulturam nostram in ecclesia abbatie de Granaterie, si contigerit mori nos in partibus istis. Hoc factum fuit apud Granateriam anno Domini M° CC° XX° VI. Et ad majorem hujus rei certitudinem presentes litteras sigilli nostri munimine roboravimus. »

    1226 : Guillaume de Valence et son épouse Marquise [de Mauléon] donnent à l'abbaye de la Grainetière 30 sous de rente sur les tailles du Fief-Goyau en échange des prières des moines, de la fondation d'un anniversaire après leur mort et de leur ensevelissement dans l'abbaye.
  30. Géraldine Damon (dir. Martin Aurell et Frédéric Boutoulle), « Jeux seigneuriaux en Poitou au temps des Plantagenêts : L’exemple des vicomtes de Thouars, des Lusignan, des Parthenay-Larchevêque et des Mauléon », dans Les Seigneuries dans l’espace Plantagenêt (c.1150-c. 1250), Bordeaux, Ausonius Éditions, (présentation en ligne, lire en ligne), Fig. 1. Tableau de filiation des seigneurs de Mauléon, § 2
  31. Comptes et enquêtes d'Alphonse, comte de Poitou : 1253-1269 (éd. Abel Bardonnet), t. VIII, Poitiers, coll. « Archives historiques du Poitou », (lire en ligne), XL, p. 113 :

    « apud Marolium in exercitu et ibi interfectus fuit dominus W. de Valencia »

    Dans les années 1260, Jean Vevien parle du combat de Mareuil comme de celui où Guillaume de Valence a trouvé la mort.
  32. Manuscrits de Dom Fonteneau, t. IX (Copie du XVIIIe siècle, d'après Vidimus de la fin du XIIIe siècle, qui était dans les archives de l'abbaye de la Grainetière, d'après original perdu), Poitiers, Médiathèque François Mitterrand (lire en ligne), fol. 227-228 :

    « Concesserunt etiam michi benigne dicti abbas et conventus unam lampadem ardentem ante dictum altare martyr, in quo loco jacent dominus meus Guillelmus de Valentia et G. filius meus. »

    1230, Mouchamps : Marquise [de Mauléon], veuve de Guillaume de Valence, donne à l'abbaye de la Grainetière, quelques terres dans la forêt de Chassay, libres et franches de toutes coutumes, tailles et services, avec droit d'usage et de passage dans cette forêt, pour la fondation d'un anniversaire pour elle, son mari et son fils défunts et faire brûler une lampe là où ils sont enterrés.
  33. Layettes du trésor des chartes (éd. Élie Berger), t. IV : de l'année 1261 à l'année 1270, Paris, Plon, (lire en ligne), n°5685, p. 437 :

    « Universis presentes litteras inspecturis, Hugo Archiepiscopi, dominus Partiniaci et Volventi, et Valencia, ejus uxor, salutem. Noveritis quod nos nobili viro Bartholomeo, domino de Haya et Passavanto, nomine et racione liberorum et heredum suorum communium ipsius Bartholomei et defuncte Aeline, quondam uxoris sue, sororisque quondam mei dicte Valencie, pro octava parte quam dictus Bartholomeus petebat a nobis sibi tradi et assignari porcione hereditaria, racione predicte uxoris sue et heredum predictorum super terra de Molli Campo, de Vendrine, et in quinquaginta libris quas habemus in terra de Aspero Monte, et in hoc quod habemus in castellania de Monte Acuto et in insula de Olona, concedimus, tradimus et assignamus porcione hereditaria nomine et racione predicte Aeline quondam uxoris sue et heredum predictorum triginta libras monnete currentis annui reditus pro omnibus predictis super ducentis libris quas habemus in insula de Re percipiendas, possidendas, explectandas, habendas et levandas singulis annis super ducentis libris predictis in insula predicta a dicto Bartholomeo heredibus predictis, successoribusque eorumdem in perpetuum pacifice et quiete cum omni jure, juridictione, justicia, dominio et districtu qua in dictis triginta libris habemus et habere possumus et debemus transferentes in dictum Bartholomeum heredes, successoresque suos per predictionem presencium litterarum quicquid juris possessionis, proprietatis, accionis et domini habemus et habebamus et habere poteramus et debebamus in supradictis triginta libras racione tradicionis et assignacionis predictarum sine contradictione aliqua dicto Bartholomeo heredibus, successoribusque eisdem a nobis heredibus successoribusque nostris in posterum aliquatenus facienda pro parte seu porcione et ipsum Bartholomeum seu heredes vel successores ipsius et dicte Aeline contingenti nomine et racione dicte Aeline heredum et liberorum predictorum in successione et racione successionis domine Marquisie matris quondam mei Valencie et dicte Aeline super predictis ducentis libris quas habemus et tenemus in insula predicta prout superius est expressum. Promittentes bona fide pro nobis, heredibus, successoresque nostris predictas triginta libras annui redditus deffendere et garantizare versus omnes et ab omnibus super predictis ducentis libris quas habemus et habere consuervimus ut dictum est in dicta insula de Re dicto Bartholomeo heredibus successoribusque suis in franco paragio secundum quod jus erit et ad usus et consuetudines patrie et quod in hiis omnibus et singulis fraudem non adhibebimus neque dolum nec contra premissa vel premissorum aliqua per nos vel alium veniemus decetero in futurum. Et ad hec omnia et singula supradicta tenenda firmitatem et inviolabiliter observanda, obligamus nos, heredes, successoresque nostros et omnia bona nostra mobilia et inmobilia presentia et futura specialiter et expresse ubicumque sint et quocumque nomine censeantur, renunciantes in hoc facto doli, mali et in factum excepcioni, privilegio crucis assumpte et assumende et specialiter nos dicta Valencia, privilegio, excepcioni et beneficio dotis, dotalicii et donacionis propter nupcias et omni auxilio et beneficio juris canonici, consuetudinarii et civilis et omnibus aliis tam facti quam juris per que presens instrumentum in toto vel in parte posset destrui vel infringi et que possent obici contra illud. In cujus rei testimonium presentibus litteris sigilla nostra duximus apponenda et eas eidem Bartholomeo sub eorumdem sigillorum nostrorum munimine concessimus ad memoriam rei geste. Datum mense aprilis, anno gracie M° CC° septuagesimo. »

    1270, 13-30 avril : Hugues [II] l'Archevêque, seigneur de Parthenay, et son épouse, Valence de Lusignan, assignent à Barthélemy de la Haye, seigneur de la Haye et de Passavant, une rente de 30 livres annuelles à percevoir sur leur rente de 200 livres sur l'île de Ré en échange du huitième que Barthélemy revendiquait pour ses enfants, en raison de son épouse défunte, Aeline de Lusignan, sœur de Valence, sur Mouchamps, Vendrennes, les 50 livres qu'ils perçoivent à Apremont, et ce qu'ils ont dans la châtellenie de Montaigu et à L'Île-d'Olonne.
  34. Fils de Geoffroy IV de Thouars (v. 1125-v. 1173) et de Denise de Lusignan (av. 1130-ap. 1173), fille d'Hugues VII seigneur de Lusignan (v. 1060-v. 1148) et de Sarrazine de Lezay (v. 1085-av. 1144).
  35. « Cartulaire de l'abbaye de Chambon » (éd. Hugues Imbert), Mémoires de la Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres, Niort, Clouzot, 2è série, vol. XIII,‎ 1873-1874, p. 227, partie X (lire en ligne)
    1227 : Aimery de Lusignan, chevalier, donne à l'abbaye Notre-Dame de Chambon trois setiers de froment et trois setiers de seigle sur sa terre de Fontenay qui lui avait été donnée par Aimery [VII], vicomte de Thouars.
  36. Foedera, Conventiones, Litterae, et cujuscunque generis Acta Publica inter reges Angliae et alios quosvis imperatores, reges, &c., ab. A.D. 1101 ad nostra usque tempora habita aut tractata (éd. Thomas Rymer), vol. I : pars I (1066-1272), Londres, Record Commission on Historical Manuscripts, (lire en ligne), p. 197 :

    « Deliberavit Rex Emericum de Lezyniaco fraterm ipsius Galfridi »

    1230, juin : Le roi d'Angleterre, Henri [III], passe un accord avec Geoffroy [II] de Lusignan, pour sa libération de prison et celle de ses chevaliers. Il rend au roi ses châteaux de Vouvant et de Mervent qui les tiendra pendant qu'il fera la guerre au roi de France. Il lui fait hommage et ses hommes, à l'exception de ceux qui viennent de son épouse, donnent au roi des garanties que si Geoffroy trahit son hommage, ils se retourneront contre lui. Si la paix est faite entre le roi d'Angleterre et le roi de France ou qu'une trêve de deux ou trois ans est signée, le roi rendra à Geoffroy ses châteaux et à l'issue de la trêve, ils lui seront restitués. Le roi libère également Aimery, frère de Geoffroy et vassal d'Aimery [VIII] de Thouars, son chevalier, Hervé de Velluire, et les autres chevaliers de Geoffroy faits prisonniers avec lui sous les mêmes conditions. Ils doivent en garantie faire des serments et donner au roi des chartes.
  37. chartularium monasterii Fontis-Ebraldi, in dioecesi Pictaviensi ; quod Rogerius de Gaignieres partim ex chartis, partim ex magno ejusdem abbatiae chartulario describi curavit (manuscrit latin, copie pour Roger de Gaignières, d'après original perdu), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 5480 (1)), (lire en ligne), fol. 141 :

    « Universis Christi fidelibus presentes litteras inspecturis, Aimericus de Lesignien, salutem in Domino. Noverit universitas vestra quod cum quedam controversia verteretur inter me ex una parte et abbatissam et conventum Fontis Ebraudi ex altera super quoddam pratum situm apud Perreium et super quandam insulam sitam juxta molendinum de Perreio, tandem post multas propositiones ex utraque parte factas, ego quitavi imperpetuum predictis sancti monialibus omnia supradicta pro me et heredibus meis et omne jus quod habebam vel habere poteram ego, vel heredes mei in rebus prenominatis et istud laudaverunt et concesserunt Oliva, uxor mea, et Aalais de Piougier, mater uxoris mee. Quod ne de cetero possit super hoc questio suboriri presentes litteras scribi et sigillo meo sigillari precepi. Actum anno gratie M CC XVII, mense Julio. Datum apud Toarcium XIII kalendas Augusti. »

    1217, 20 juillet, Thouars : Aimery de Lusignan, en conflit avec l'abbesse de Fontevraud au sujet d'un pré à Payré et d'un île proche du moulin de Payré, après de nombreuses propositions d'accord de part et d'autre, décide d'abandonner l'ensemble aux moniales avec l'accord de son épouse, Olivier et de sa belle-mère, Aalais de Piougier.
  38. a b et c chartularium monasterii Fontis-Ebraldi, in dioecesi Pictaviensi ; quod Rogerius de Gaignieres partim ex chartis, partim ex magno ejusdem abbatiae chartulario describi curavit (manuscrit latin, copie pour Roger de Gaignières, d'après original perdu), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 5480 (1)), (lire en ligne), fol. 140
  39. a et b Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècle) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. V (« Seigneurs de Vouvant / Geoffroy Ier de Lusignan / sceau [1215] »), p. 310-311
  40. Emmanuèle Baumgartner (dir. Donald Maddox et Sara Sturm-Maddox), « Fiction and History : the Cypriot Episode in Jean d'Arras's Mélusine », dans Melusine of Lusignan : Founding Fiction in Late Medieval France, University of Georgia Press, , p. 185-200

Sources et bibliographie modifier

Sources sigillographiques modifier

  • chartularium monasterii Fontis-Ebraldi, in dioecesi Pictaviensi ; quod Rogerius de Gaignieres partim ex chartis, partim ex magno ejusdem abbatiae chartulario describi curavit, Paris, BnF, manuscrit latin 5480 (1), 1699, folio 140.[lire en ligne]

Bibliographie modifier

  • Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècle) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., décembre 2018.[lire en ligne]

Articles connexes modifier