Genpei Akasegawa

artiste japonais
Genpei Akasegawa
Genpei Akasegawa (1961).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
MachidaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
赤瀬川原平Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Aichi Prefectural Asahigaoka Senior High School (en)
Université d'art de MusashinoVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Hi-Red Centre (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Distinctions
Prix Akutagawa ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Prix Chūōkōron-Shinjin ()
Prix Akutagawa ()
Prix Noma du premier roman (d) ()
Prix Kōdansha du meilleur essai ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Genpei Akasegawa (赤瀬川 原平, Akasegawa Genpei?) (né le à Yokohama, et mort d'un empoisonnement du sang le (à 77 ans) à Tokyo[1]) est le pseudonyme de l'artiste plasticien et écrivain japonais Katsuhiko Akasegawa (赤瀬川 克彦, Akasegawa Katsuhiko?)

Biographie modifier

Figure de l'avant-garde tokyoïte des années 1960, Katsuhiko Akasegawa réalise de nombreuses performances dans le cadre du groupe Hi-Red Centre. En 1981, il reçoit le Prix Akutagawa pour son roman Mon père a disparu (Chichi ga kieta) publié sous le nom de Otsuji Katsuhiko.

Une nouvelle, publiée au Japon en 1979-1980, a été traduite en français (Symétriques, dans La Famille - Anthologie de nouvelles japonaises contemporaines Tome 4, nouvelle traduite par Claire-Akiko Brisset, Éditions du Rocher, 2009).

Le procès des billets de 1000 yens modifier

En , Akasegawa envoie des invitations pour une exposition dans une galerie de Tokyo, sur le verso de la reproduction d'un billet de 1000 yens, dans une enveloppe postale pour envois monétaires. Il effectue ce genre d'envoi quatre autres fois dans l'année. En , il est repéré par la police, qui l'accuse de faux-monnayage, les termes de la loi étant peu précis sur la définition de ce crime. En , Akasegawa est condamné à trois mois de prison avec sursis. Le jugement est définitivement confirmé en appel en 1970[2],[3],[4].

Publications modifier

  • Obuje o motta musansha (オブジェを持った無産者). Tokyo: Gendai Shisōsha, 1970.
  • Tuihō sareta yajiuma (追放された野次馬). Tokyo: Gendai Hyōronsha, 1972.
  • Sakura gahō gekidō no sen nihyaku gojū ichi (桜画報・激動の千二百五十日). Tokyo: Seirindō, 1974.
  • Yume dorobō: Suimin hakubutsushi (夢泥棒:睡眠博物誌). Tokyo: Gakugei Shorin, 1975.
  • Chōgeijutsu Tomason (超芸術トマソン). Tokyo: Byakuya Shobō, 1985. Révisé : Tokyo: Chikuma Shobō, 1987. (ISBN 4-480-02189-2). Traduction en anglais : Hyperart: Thomasson. New York: Kaya Press, 2010. (ISBN 978-1-885030-46-7).
  • Tōkyō mikisā keikaku (東京ミキサー計画). Tokyo: Parco, 1984. Reissue: Tokyo: Chikuma Shobō, 1994. (ISBN 4-480-02935-4).
  • Rōjinryoku (老人力). Tokyo: Chikuma Shobō, 1998, (ISBN 978-4-480-81606-1). Reissue: Chikuma Shobō, 2001, (ISBN 978-4-480-03671-1).

Notes et références modifier

  1. [1]
  2. W.A. Marotti, "Simulacra and subversion in the everyday: Akasegawa Genpei's 1000-yen copy, critical art, and the State.", Postcolonial Studies: Culture, Politics, Economy 4.2 (2001), p. 211–239.
  3. (ja) Genpei Akasegawa, Obuje o motta musansha, Tokyo, Gendai Shisōsha,
  4. (ja) Genpei Akasegawa, Tōkyō mikisā keikaku, Tokyo, Chikuma Shobō,

Hommages modifier

Liens externes modifier

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