Gare de Belleville-Villette

ancienne gare ferroviaire française

Belleville-Villette
Image illustrative de l’article Gare de Belleville-Villette
Bâtiment voyageurs et entrée de la gare vers 1900.
Localisation
Pays France
Commune Paris
Arrondissement 19e
Adresse 4, rue de Lorraine
Coordonnées géographiques 48° 53′ 03″ nord, 2° 23′ 06″ est
Code UIC 87278218
Site Internet La gare de Belleville-Villette, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Caractéristiques
Ligne(s) Petite Ceinture
Voies 2
Quais 2
Historique
Fermeture 1934 (voyageurs)
Schéma de ligne

Carte

La gare de Belleville-Villette est une gare ferroviaire française disparue de la ligne de Petite Ceinture de Paris. Son emplacement était situé à la place de l'immeuble du 4, rue de Lorraine dans le 19e arrondissement.

Situation ferroviaire modifier

La gare de Belleville-Villette, disparue[1], était située au point kilométrique (PK) 26,418 de la ligne de Petite Ceinture, entre les gares de Ménilmontant et du pont de Flandre. La gare était au centre d'un triangle ferroviaire, des voies se débranchant au nord et au sud pour former l'embranchement desservant les gares de Paris-Bestiaux et Paris-Abattoirs.

Histoire modifier

La gare est mise en service le 15 juillet 1856 pour le trafic de marchandises. Elle est ouverte au trafic voyageurs en [2].

Elle est initialement dénommée La Petite-Villette avant de prendre plus tard de nom de Belleville-Villette. Elle est mentionnée sous cette appellation dans le rapport sur l’exploitation de l’année 1858[3].

Le 22 août 1944, à l'occasion des combats de la libération de Paris, un train d'essence allemand, destiné au front de Normandie, est attaqué et stoppé dans cette gare par des résistants parisiens[4].

Comme le reste de la Petite Ceinture, la gare est fermée au trafic voyageurs depuis le .

Projets modifier

L'Atelier parisien d'urbanisme envisage, dans une étude publiée en août 2011[5], la réutilisation par la ligne T8 du segment est de la ligne de Petite Ceinture.

La gare de Belleville-Villette, faisant partie de ce segment est de ladite ligne, pourrait alors rouvrir au trafic voyageurs.

Notes et références modifier

  1. Bruno Bretelle, « L’action d’une association : l’inventaire de la Petite Ceinture de Paris », Revue d’histoire des chemins de fer [en ligne], 40 | 2009, mis en ligne le 1er novembre 2011, consulté le 18 juillet 2013. URL : http://rhcf.revues.org/728 (paragraphe 9).
  2. Pierre-Alain Menant, La Petite Ceinture de Paris et la ligne d'Auteuil, Saint-Jean-des-Mauvrets, Éditions du Petit Pavé, , 176 p. (ISBN 978-2-84712-542-9).
  3. Pierre-Alain Menant, La Petite Ceinture de Paris et la ligne d'Auteuil, Saint-Jean-des-Mauvrets, Éditions du Petit Pavé, , 176 p. (ISBN 978-2-84712-542-9), p. 74.
  4. Maurice Juncker, avocat au Barreau de Paris, résidant en août 1944 au 105 de la rue Manin, membre du Comité de libération du 19e arrondissement de Paris, in Vive le son du canon. Choses vues (22 août-3 septembre 1944) (en cours de publication).
  5. [PDF]Étude prospective sur le devenir de la Petite Ceinture, Atelier parisien d'urbanisme, août 2011. Consulté le 19 décembre 2011.

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

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