Gare d'Ostheim - Beblenheim

gare française

Ostheim - Beblenheim
Image illustrative de l’article Gare d'Ostheim - Beblenheim
L'ancien bâtiment voyageurs.
Localisation
Pays France
Commune Ostheim
Adresse Rue de la Gare
68150 Ostheim
Coordonnées géographiques 48° 09′ 34″ nord, 7° 21′ 37″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF / Particulier (BV)
Services Gare fermée
Caractéristiques
Ligne(s) Strasbourg-Ville à Saint-Louis
Voies 2
Quais 2 (latéraux)
Altitude 185 m
Historique
Mise en service 19 octobre 1840
Fermeture 2002
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
(Voir situation sur carte : Haut-Rhin)
Ostheim - Beblenheim
Géolocalisation sur la carte : Alsace
(Voir situation sur carte : Alsace)
Ostheim - Beblenheim
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Ostheim - Beblenheim

La gare d'Ostheim - Beblenheim est une gare ferroviaire française fermée de la ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Louis, située sur le territoire de la commune d'Ostheim, près de Beblenheim, dans la collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Elle est mise en service en 1840 par la Compagnie du chemin de fer de Strasbourg à Bâle et fermée aux voyageurs, en 2002, par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Situation ferroviaire modifier

Établie à 185 m d'altitude, la gare fermée d'Ostheim - Beblenheim est située au point kilométrique (PK) 56,084 de la ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Louis, entre les gares fermées de Ribeauvillé et de Bennwihr.

Histoire modifier

La « station d'Ostheim » est mise en service le 1840 par la Compagnie du chemin de fer de Strasbourg à Bâle, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Benfeld à Colmar. Elle est établie, sur le territoire du ban communal d'Ostheim, c'est une forte commune qui compte 1 869 habitants[1].

C'est l'une des vingt stations qui étaient prévues sur le projet d'origine de la ligne et confirmées sur les études définitives[2]. C'est une station de troisième classe, la superficie de son emprise, en dehors de celle de la ligne, est de sept ares. Construite sur un remblai haut de 3,80 mètres, elle comprend notamment, un bâtiment principal, une cour de service, un petit bâtiment renfermant les dépendance, deux trottoirs (quais) d'une hauteur de vingt centimètres au-dessus des rails. Le bâtiment principal dispose d'un rez-de-chaussée avec le bureau et la salle d'attente, un soubassement avec le logement du receveur qui est en même temps garde-barrière. Il n'y a pas de cour voyageurs mais un élargissement du chemin de Beblenheim à Ostheim qui permet une entrée directe dans la salle d'attente[3].

Du 1841 au 1842 la station d'Ostheim délivre des billets à 3 917 voyageurs pour une recette de 4 217,60 francs, auquel s'ajoute 99,85 francs pour le service des bagages et marchandises[4].

Le 1854, la Compagnie des chemins de fer de l'Est succède à la Compagnie du chemin de fer de Strasbourg à Bâle.

En 1871, la gare entre dans le réseau de la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine (EL) à la suite de la défaite française lors de la guerre franco-allemande de 1870 (et le traité de Francfort qui s'ensuivit).

En 1895, une gare aux marchandises est ajoutée à la station[5].

Le , la gare entre dans le réseau de l'Administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine (AL), à la suite de la victoire française lors de la Première Guerre mondiale. Puis, le , cette administration d'État forme avec les autres grandes compagnies la SNCF, qui devient concessionnaire des installations ferroviaires d'Ostheim - Beblenheim. Cependant, après l'annexion allemande de l'Alsace-Lorraine, c'est la Deutsche Reichsbahn qui gère la gare pendant la Seconde Guerre mondiale, du jusqu'à la Libération (en 1944 – 1945).

 
L'ancien bâtiment voyageurs, côté voies et l'entrée du passage souterrain.

Le bâtiment d'origine est détruit, comme le village, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un nouveau bâtiment est construit, dans le style régional, au début des années 1950. L'actuel bâtiment voyageurs est d'une architecture similaire à celui de la gare de Ribeauvillé.

La gare d'Ostheim - Beblenheim est fermée au service des voyageurs en 2002[6].

Service des voyageurs modifier

Gare fermée. Les gares en service les plus proches l'entourant sont celles de Sélestat et de Colmar.

Patrimoine ferroviaire modifier

Le bâtiment voyageurs, construit au début des années 1950, est toujours présent sur le site de la gare. Il a été vendu à un particulier et est devenu une habitation privée. Un passage souterrain, accessible aux piétons et aux vélos, permet la traversée des voies. Il remplace l'ancien passage à niveau, la rue de la gare est en impasse de chaque côté des voies.

Notes et références modifier

  1. J. Duplessy, Le guide indispensable des voyageurs sur les chemins de fer de l'Alsace: ouvrage rédigé sur des documents authentiques, et contenant la description de tous les lieux parcourus, V. Levrault, 1842, pp. 87 et 92-93 intégral (consulté le 11 novembre 2013).
  2. Pierre-Dominique Bazaine, Chemin de fer de Strasbourg à Bâle - notes et documents, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), Paris, 1892 p. 88 intégral.
  3. Pierre-Dominique Bazaine, Paul-Romain Chaperon, « Légende explicative des planches : Planches 28 : fig 3 station d'Ostheim », dans Chemins de fer d'Alsace: leur description complète, trace, terrassements, travaux d'art, voies en fer, stations de toute classe, ateliers, matériel de locomotion : ouvrage formant un ensemble de détails pratiques pour la construction et l'exploitation des chemins de fer, Carilian-Goeury et Vve. Dalmont, 1844, pp. 55-56 intégral (consulté le 11 novembre 2013).
  4. J. Duplessy, 1842, opus cité, pp. 18-19 intégral (consulté le 16 novembre 2013).
  5. Marcel Pfister, Zellenberg : témoin du passé, éditions Alsatia, 1975, p. 112 extrait (consulté le 14 novembre 2013).
  6. Site cc-ribeauville.fr 5.3 Un service en transport en commun restreint : 5.3.1 La SNCF se désengage de la desserte du territoire, dans Actualisation de la charte intercommunale d'aménagement et de développement, Communauté de communes du Pays de Ribeauvillé, 15 octobre 2009, p. 62 intégral (consulté le 14 novembre 2013).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier