Garage punk

genre musical
Garage punk
Origines stylistiques Garage rock, punk rock, protopunk, glam punk
Origines culturelles Début des années 1980 en États-Unis[1]
Instruments typiques Guitare, basse, batterie, claviers
Popularité Underground, bien que quelques groupes aient atteint le succès

Genres dérivés

Garage rock revival, rock alternatif, grunge

Le garage punk est une fusion musicale du garage rock et du punk rock moderne. Elle se caractérise par des morceaux de guitare saturée et des paroles qui se centrent sur le mauvais goût et la rébellion, habituellement jouée par des groupes indépendants ou signés par des labels indépendants[2]. Les groupes de garage punk se distancent souvent des groupes hardcore et de punk politique[3].

Histoire modifier

Selon AllMusic, « avant que le punk-pop américain des années 1990 ne se popularise, une branche différente de punk a pris forme dans la scène underground du rock indépendant. Généralement, le garage punk n'était pas aussi mélodique que le punk-pop ; à la place, le garage punk s'inspirait principalement du protopunk des Stooges et des MC5[4]. » La plupart des principales influences du style proviennent de différentes directions sonores, mais sont communément attribuées à un mode de vie décadent, à l'attitude true rocker et à la vélocité. Des groupes comme Motörhead, New York Dolls, et des albums tels que Damned Damned Damned de The Damned, et Raw Power des Stooges, sont particulièrement notables dans le développement du style. Les groupes Death[5] et The Modern Lovers[6] partagent également une place importante dans le développement du style.

Le genre se développe grâce aux groupes punk des années 1970 et 1980, et aux groupes garage américains des années 1960 à l'époque influencés par la musique et l'attitude des groupes britanniques de rhythm and blues. Les premiers groupes britanniques tels que The Clash s'autoproclamaient souvent groupes de garage, The Clash ayant même composé une chanson intitulée Garageland extraite de leur album éponyme[7]. Originaire des scènes punk et garage rock, la musique incorpore des éléments de soul des années 1960, de surf music, de power pop, de punk hardcore et de musique psychédélique[3],[8].

« Certains des premiers groupes de garage punk sont apparus à la fin des années 1980 et au début des années 1990 (Mudhoney, the Supersuckers) ont signé avec le label Sub Pop, dont les premiers groupes de grunge ont partagé des influences et une esthétisme similaire (en fait, Mudhoney est devenu l'un des fondateurs du grunge)[4]. » Des groupes comme New Bomb Turks, The Oblivians, The Gories, Subsonics[9], The Mummies, The Dirtbombs, et The Humpers aident également à maintenir un public constant pendant les années 1990 et 2000[4].

Notes et références modifier

  1. Simon Reynolds, Generation Ecstasy : Into the World of Techno and Rave Culture, Routledge, , 454 p. (ISBN 0-415-92373-5, lire en ligne), p. 138..
  2. (en) Alan Rutter, « Bluffer's guide: Garage punk », TimeOut London, TimeOut Group Ltd., (consulté le )
  3. a et b Seth Bovey, « Don't Tread on Me: The Ethos of '60s Garage Punk », Popular Music & Society, Routledge, vol. 29, no 4,‎ , p. 451–459 (DOI 10.1080/03007760600787515).
  4. a b et c (en) « Garage Punk », sur AllMusic (consulté le ).
  5. (en) By Peter Margasak, « Detroit rockers Death presaged punk », sur The Chicago Reader, (consulté le ).
  6. (en) « The Modern Lovers », sur AllMusic (consulté le ).
  7. (en) « Garageland lyrics - The Clash » (consulté le ).
  8. Roger Sabin, Punk Rock, So What? : The Cultural Legacy of Punk, Routledge, , 247 p. (ISBN 0-415-17029-X, lire en ligne), p. 99..
  9. (en) « Clay Reed on Outsight Radio Hours », Archive.org (consulté le ).

Article connexe modifier