GRTgaz

société française de gazoducs gaz

GRTgaz est une société française fondée le . L'entreprise est, avec Teréga, un des deux gestionnaires de réseau de transport de gaz ou assimilé en France[Note 1].

GRTgaz
logo de GRTgaz

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société anonyme à conseil d'administration (s.a.i.) (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Slogan Connecter les énergies d'avenirVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Bois-ColombesVoir et modifier les données sur Wikidata
Drapeau de la France France
Directeurs Sandrine Meunier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaires Engie (60,8 %)
Salarié (0,6 %)
Caisse des Dépôts et Consignations (38,6 %)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Transports par conduites (d)[1] et transport d'énergie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Société mère EngieVoir et modifier les données sur Wikidata
Filiales ElengyVoir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 3 330Voir et modifier les données sur Wikidata
SIREN 440117620Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.grtgaz.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Fonds propres 4,9 G ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Dette 4 G ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires 2,1 G ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net 524 M ()Voir et modifier les données sur Wikidata

GRTgaz reprend les activités préalablement assurées par le service transport de Gaz de France.

GRTgaz est filiale à 61 % du groupe Engie[2].

Histoire

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GRTgaz est une filiale du groupe industriel ENGIE pour 61 % environ (75 % précédemment) et d'un consortium public du groupe Caisse des dépôts, nommé Société d'infrastructures gazières (SIG), pour 39 % environ (25 % avant la montée au capital en décembre 2021)[2] ; ce consortium est composé de :

La société est fondée le en application des directives européennes sur le marché européen de l’électricité et du gaz.

Lors de sa création, GRTgaz était une filiale de l'ancien groupe Gaz de France, fusionné avec l'ancien groupe Suez pour devenir GDF SUEZ, renommée Engie en mai 2015.

Une ouverture et augmentation du capital de GRTgaz à hauteur de 25 % - impliquant un consortium public – pour 1,1 milliard d'euros a été finalisée le 12 juillet 2011.

GRTgaz agit dans le secteur régulé de l'énergie : les tarifs de ses prestations sont publics et décidés par l’État, et son action est contrôlée par la CRE[4] (Commission de régulation de l'énergie).

Si l’activité de GRTgaz est un monopole naturel, la société ne gère pas l’ensemble du transport de gaz naturel en France : Teréga, filiale d'un consortium Snam / GIC / EDF, est le gestionnaire du réseau de transport dans le quart sud-ouest de la France.

GRTgaz possède également une filiale en Allemagne, GRTgaz Deutschland (37 salariés), qui opère en collaboration avec Open Grid Europe le gazoduc MEGAL reliant la Tchéquie, l’Allemagne, l’Autriche et la France. Cette canalisation assure notamment l'approvisionnement en gaz naturel du sud de l’Allemagne et de la France.

En 2017, GRTgaz a également acquis la société de ports méthaniers Elengy, précédemment filiale directe d'Engie[5].

En juillet 2021, Engie annonce la vente d'une participation de 11,5 % dans GRTgaz au consortium public SIG regroupant le groupe Caisse des dépôts et consignations et CNP Assurances pour une valorisation de l’entreprise de 14,6 milliards d’euros[6],[7]. Cette nouvelle structure du capital est effective le 22 décembre 2021, date du closing (en)[réf. souhaitée].

En septembre 2023, Adeline Duterque, jusqu'ici présidente du conseil d'administration, est nommée secrétaire générale de GRTgaz, succédant ainsi à Catherine Brun, en poste depuis 2018[8].

Activités

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GRTgaz exploite, entretient et développe un réseau de gazoducs faisant circuler du gaz naturel à haute pression et commercialise des capacités de transport auprès de ses clients, les expéditeurs de gaz naturel présents sur le marché français du gaz (157 à fin 2019[9]).
GRTgaz offre aussi des prestations de raccordement au réseau de transport[10], et permet aux clients industriels (733 à fin 2019[9]) d'accéder directement aux marchés de gros du gaz naturel, en choisissant librement leur fournisseur.

GRTgaz assure l’équilibre général du système entre les entrées et les sorties de gaz et remplit des missions de service public pour garantir la continuité d’acheminement (transport) de gaz naturel, y compris par grand froid. La loi française prévoit en effet que, même en cas de froid exceptionnel, le réseau doit être en mesure de répondre au pic de la demande des consommateurs[11]. Cette notion de froid exceptionnel est définie par la loi comme :

  • un hiver froid tel qu’il s’en produit un tous les 50 ans ; dans le jargon gazier, c'est le « risque 2 % »[12],
  • des températures extrêmement basses pendant une période de trois jours au maximum, telles qu’il s’en produit tous les 50 ans.

Début 2018, GRTgaz crée un centre de R&D (dit RICE pour Research & innovation center for energy). Il reçoit les laboratoires d’analyses de la qualité du gaz existants et les anciennes activités "R&D infrastructures gazières" d’Engie Lab Crigen[13]. Environ 150 personnes[14] y travaillent cinq programmes :

  • Prospective énergétique, pilotage et optimisation des réseaux;
  • Préparer les réseaux à l’arrivée de l’hydrogène;
  • Préparer les réseaux à l’arrivée des méthanes renouvelables;
  • Optimiser le fonctionnement, l’exploitation et la sécurité du système gazier;
  • Réduire les impacts des activités gazières.

Le centre est implanté dans un site à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), mais aussi à Alfortville (Val-de-Marne)[15].

Le réseau de transport de GRTgaz

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Depuis sa création, GRTgaz est propriétaire du réseau de transport qui est son outil industriel et son actif principal[réf. nécessaire].

Les canalisations de transport de gaz naturel de GRTgaz

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Le réseau de canalisations géré par GRTgaz concerne l’ensemble de la France à l’exception du sud-ouest. Il est composé :

  • d’un réseau principal long de 7 904 km à fin 2019[9] : les plus grandes artères (diamètres de 400 mm à 1 200 mm et pressions de 67,7 à 95 bar, voire davantage ponctuellement) ;
  • d'un réseau régional, long de 24 623 km à fin 2019[9] : de plus petit diamètre (de 80 mm à 300 mm ; pression de 16 à 40 bar), ces gazoducs ont pour objet d’alimenter les clients industriels et les distributions publiques.

Les gazoducs sont en France quasi-systématiquement enterrés[16]. Ils sont principalement situés dans les zones rurales (90 %) et sont repérables par des bornes et balises jaunes, en surface, qui signalent leur proximité ; une bande de servitude, de 5 à 20 mètres de large, sur laquelle aucune végétation haute ne doit pousser et aucune construction ne doit être implantée, permet également d'en deviner la présence en zone boisée. C’est donc en forêt que le passage des gazoducs est le plus « visible », car leur tracé constitue une bande dépourvue d'arbres hauts, dits de « haute tige »[Note 2].

Certaines de ces canalisations pourront servir au transport d’hydrogène. GRTgaz a annoncé le développement d’une infrastructure de transport d’hydrogène de 1 200 km en France à horizon 2030. Lancé en 2022 par GRTgaz, Teréga, Enagás et REN, le projet H2med correspond à un couloir européen de l'hydrogène reliant le Portugal, l'Espagne et la France au réseau énergétique de l'Union européenne[17].

Les autres installations industrielles de GRTgaz

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Le gaz circulant dans ces canalisations perd de la vitesse et de la pression au fur et à mesure de son parcours ; il faut donc le re-comprimer à intervalles réguliers. Tous les 150 à 200 km environ, des compresseurs sont rassemblés dans une station de compression (le réseau GRTgaz en compte 26 à fin 2019[9]), pour redonner de l'énergie cinétique au gaz. En outre, des stations d’interconnexion permettent d’orienter le gaz dans telle ou telle canalisation, à l'image d'un réseau de distribution d'eau.

Les gazoducs et les stations de compression sont les principaux composants du réseau de transport de gaz naturel ; ils sont complétés par les stations d’interconnexion, les postes de sectionnement ou de coupure (4 812 à fin 2019[9]) et les postes de détente-livraison (4 368 à fin 2019[9]). Des stations d'odorisation (31 à fin 2019[9]) permettent d'injecter dans le réseau de transport un produit odorant, le tétrahydrothiophène (THT), destiné à mettre en évidence d'éventuelles fuites notamment sur les réseaux avals de distribution.

Depuis 2015, GRTgaz injecte du biométhane dans son réseau. La filière française du biométhane connait une croissance forte avec une augmentation de 64 % de la capacité de production annuelle (6,4 TWh fin 2021).

Depuis 2019, GRTgaz met en service des postes de rebours, permettant de comprimer le gaz et le faire circuler du réseau de distribution vers le réseau de transport, c’est-à-dire dans le sens inverse au sens habituel[18]. Lorsque le biométhane produit localement et injecté dans le réseau de distribution devient supérieur à sa consommation sur le territoire, l’installation de rebours fonctionne[18]. Le biométhane excédentaire est alors injecté sur le réseau de transport et acheminé vers les territoires voisins pour être consommé, ou vers des stockages souterrains pour une consommation future[19].

GRTgaz développe des projets de transport pour acheminer le CO2 capté par les industriels en vue de son stockage géologique[20].

Les investissements sur l'outil industriel

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Chantier de pose de gazoduc.

GRTgaz a un programme d’investissements sur dix ans, pour développer et optimiser son outil industriel[21]. Les finalités de ce programme sont :

  • le développement du réseau : décongestion des points d’entrée, de sortie du réseau, augmentation de la capacité de transport ;
  • le respect des obligations de service public : notamment le dimensionnement du réseau régional afin de répondre aux pics de consommation en cas d’hiver très froid ;
  • la sécurité du réseau : déploiement des normes de sécurité régissant les ouvrages de transport de gaz revues en 2006, sur les ouvrages à venir comme les gazoducs et stations de compression existantes, pour une protection optimale des populations et de l’environnement ;
  • le respect de l’environnement : application des évolutions de la réglementation environnement aux ouvrages, certification ISO 14001 des stations de compression ;
  • la fiabilisation et la maintenance des installations ;
  • le raccordement de nouveaux consommateurs sur le réseau de transport : notamment les centrales de production d’électricité.

En 2015, l'entreprise a investi 624 millions d'euros, pour la maintenance et le développement des installations, dont 16,7 % dédiés aux gaz renouvelables et à la trajectoire carbone.

GRTgaz a déjà investi plus de deux milliards d'euros entre 2013 et 2015, notamment dans le développement des projets « Hauts de France II » et « Arc de Dierrey » (180 km) pour raccorder le nouveau terminal méthanier de Dunkerque, ou dans le développement des interconnexions avec la Belgique, l’Allemagne et l’Espagne[21].

GRTgaz est responsable de l'entretien régulier de la signalétique associée à son réseau.

Critiques et controverses

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GRTgaz a lancé en 2007 un nouveau projet de gazoduc de 220 km entre les Bouches-du-Rhône et la Drôme, pour augmenter les capacités de transport de gaz naturel dans le Sud-Est français. Ce projet, baptisé Eridan, a fait l’objet d’études approfondies pour trouver les solutions de moindre impact, associées à une politique de concertation sur plus de cinq ans, avec un débat public organisé sous l’égide de la Commission nationale du débat public en 2009[22], une enquête publique en 2013 et de nombreuses réunions publiques.

Eridan a cependant suscité plusieurs critiques, notamment de la part des exploitants agricoles et des associations de riverains[23] en raison :

  • des contraintes de plusieurs infrastructures industrielles que subit déjà la vallée du Rhône : LGV, autoroutes, centrale nucléaire… ;
  • des risques de servitude d'utilité publique dans les propriétés environnantes ;
  • de l'impact des produits acheminés sur l’environnement en cas d’incident.

Les négociations avec les parties prenantes locales ont conduit GRTgaz à faire évoluer le tracé du projet[24],[25].

Le projet a reçu le feu vert du gouvernement français et a été déclaré d'utilité publique par arrêté interpréfectoral le 27 octobre 2014[24], mais un recours en annulation a été porté par des associations et communes[22]. GRTgaz a par la suite obtenu l’autorisation ministérielle de construire et d’exploiter l’ouvrage le (arrêté publié au Journal officiel le 16 janvier[26]).

Si Eridan s'inscrivait dans le plan décennal de développement 2015-2024 de GRTgaz[21], le projet a été abandonné en décembre 2019[27].

Nouvelles solutions énergétiques

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GRTgaz participe à la filière dite « gaz renouvelable » (biométhane et hydrogène bas-carbone).

Biométhane

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GRTgaz permet l'injection dans le réseau de transport du biométhane issu du biogaz produit par méthanisation d'ordures ménagères, de biomasse-énergie ou de boues de stations d'épuration[18]. Le biométhane ainsi produit est injecté dans le réseau de distribution, ou directement dans le réseau de transport[18]. Il alimente les clients en gaz renouvelables[18].

Le premier poste de raccordement de biométhane au réseau de transport français a été mis en service à Chagny (Saône-et-Loire) en 2015[28]. 63 sites de méthanisation sont raccordés sur le réseau GRTgaz et 12 rebours sont en fonctionnement depuis 2022.

Gazéification hydrothermale

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La gazéification hydrothermale permet de traiter des déchets et résidus de biomasses humides comme les boues de station d'épuration, les nombreux effluents d'activités industrielles (agroalimentaire, papeterie, chimie...), les effluents agricoles dont ceux d'élevage et enfin les digestats issus d'unités de méthanisation[29]. La gazéification hydrothermale consiste à comprimer ces biomasses (entre 210 et 350 bar) et les chauffer (entre 360 et 700°C) dans un réacteur pour les convertir en un gaz renouvelable, riche en méthane, contenant également de l'hydrogène.

Cette technologie réduit fortement (jusqu'à 99 %) le volume de déchets, sépare et récupère des sels minéraux (comme le phosphore ou le potassium), de l'azote et de l'eau. Elle élimine toute trace de produits pathogènes, bactéries, virus et sait également convertir des microplastiques en gaz.

Pyrogazéification

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La pyrogazéification transforme en gaz injectable dans les réseaux des déchets solides peu ou mal valorisés comme les résidus de biomasse, pneus, plastiques en les chauffant à très haute température (entre 800 et 1 500°C) avec peu ou pas d’oxygène.

La pyrogazéification pour injection permettra de réduire les émissions de CO2 d’un million de tonnes par an d’ici 2030.

Power to gas

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Démonstrateur Power-to-Gas Jupiter 1000.

GRTgaz investit également dans la conversion d'électricité en gaz (ou power to gas), qui permet d’utiliser conjointement les surplus d’électricité d’origine renouvelable excédentaire (éolienne et solaire) et de recycler les émissions de CO2 industrielles. Le méthane de synthèse ainsi produit par méthanation peut ensuite être injecté dans le réseau de transport de gaz. Décidé en 2015, le premier pilote industriel de ce type, Jupiter 1000, coordonné par GRTgaz, est en service depuis début 2020 à Fos-sur-Mer, en collaboration avec le Grand port maritime de Marseille[30].

Mobilité gaz

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En matière de mobilité, GRTgaz contribue à développer le réseau d’avitaillement des véhicules roulant au gaz naturel véhicule (GNV), carburant contribuant à réduire les gaz à effet de serre (- 25 % de CO2 par rapport à l’essence et – 10 % de CO2 par rapport au diesel). Lorsqu’il est issu du biométhane (bioGNV), le GNV est 100 % renouvelable[31]. En 2022, 253 points d'avitaillement en gaz naturel comprimé ou en gaz naturel liquéfié sont ouverts au public et 81 sont en projet[32].

Innovations technologiques

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Dans le domaine de l'innovation technologique, GRTgaz fait notamment usage de drones pour la surveillance de son réseau[33] et l'entretien de ses bandes de servitude[réf. nécessaire], pour une meilleure prévention des risques naturels et humains, en complément des dispositifs traditionnels (survols en avion ou hélicoptère, inspections terrestres, centres de contrôle).

La récupération d'énergie thermique sur les postes de détente pour produire de l'électricité fait l'objet d'un projet avec le fabricant de turbines Enertime[34].

La réalité virtuelle est en outre utilisée par la société pour la formation des techniciens de maintenance : un casque immersif leur permet de simuler des actions de maintenance peu fréquentes, sans pénaliser le fonctionnement courant du réseau[35].

Une plateforme d’open data, ODRE, donne un accès libre à des données numériques multi-énergies. Cela permet aux collectivités d’affiner la connaissance énergétique de leur territoire et aux entreprises de développer de nouveaux services basés sur l’exploitation de ces données.

Des capteurs connectés sont utilisés sur des postes isolés pour permettre de remonter l’ensemble des données nécessaires à l’exploitation et au pilotage du réseau de transport.

GRTgaz a lancé Ecogaz en 2022, en partenariat avec l’ADEME et Teréga[36]. C'est un outil permettant de tenir informés les consommateurs sur les tensions du réseau, dans le contexte énergétique lié à la guerre en Ukraine[36]. Il permet d’avoir une visibilité sur la situation gazière grâce aux prévisions de consommation des prochains jours et à l’équilibre entre les entrées et les sorties de gaz sur le réseau[36].

Statuts et gouvernance

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GRTgaz est une société anonyme.

Son conseil d'administration comprend des représentants du groupe ENGIE, des salariés, un administrateur indépendant et d'autres actionnaires[37].

Sandrine Meunier est directrice générale depuis le , date à laquelle elle succéde à Thierry Trouvé[38].

En 2021, GRTgaz fait adopter dans ses statuts une raison d’être : « Ensemble, rendre possible un avenir énergétique sûr, abordable et neutre pour le climat[39] ».

Notes et références

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  1. Teréga est le second gestionnaire de réseau de transport de gaz naturel ou assimilé en France ; Teréga gère le réseau du sud-ouest de la France
  2. En cas de travaux publics ou privés à proximité de ces canalisations enterrés, il ne faut pas se fier uniquement aux indices que constituent la signalétique et les bandes de servitudes pour déterminer la position précise des canalisations enterrées. Pour des raisons de sécurité, la règlementation oblige à déclarer, avant tout terrassement, l'intention de commencement de travaux auprès des gestionnaires d'ouvrages situés dans la commune. Ces gestionnaires, dont GRTgaz, donneront alors toute consigne et effectueront tout repérage permettant de réaliser les travaux sans risquer d'atteindre les canalisations enterrées et de créer une fuite de gaz.

Références

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  1. a et b Sirene (registre national des sociétés). 
  2. a et b « Le groupe Caisse des Dépôts renforce sa présence au capital de GRTgaz », sur grtgaz.com (consulté le ).
  3. « Portefeuille de la CDC Infrastructure », sur cdcinfrastructure.com (consulté le ).
  4. cre.fr Site officiel de la Commission de régulation de l'énergie.
  5. « Délibération CRE N°2017-168 » [PDF], sur cre.fr, (consulté le ).
  6. (en) Benjamin Mallet, « Utility ENGIE strikes deal to sell 11.5% in GRTGgaz and raises its 2021 outlook », sur Reuters, .
  7. « ENGIE continue de progresser dans l’exécution de son plan stratégique avec la cession de 11,5% de GRTgaz à la Caisse des Dépôts et à CNP Assurances », sur Engie (consulté le ).
  8. « [NOMINATION] Adeline Duterque devient la secrétaire générale de GRTgaz », sur Actu-Environnement, (consulté le ).
  9. a b c d e f g et h « Chiffres clés GRTgaz 2019 », sur grtgaz.com, (consulté le ).
  10. « Legifrance.gouv.fr, Délibération du 20 avril 2016 portant approbation des conditions générales des contrats de raccordement aux réseaux de transport de gaz de GRTgaz et TIGF ».
  11. « Legifrance.gouv.fr, Décret n° 2015-1823 du 30 décembre 2015 relatif à la codification de la partie réglementaire du code de l'énergie ».
  12. Ministère de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, Direction générale de l’énergie et du climat, Evaluation des risques susceptibles d’affecter la sécurité d’approvisionnement en gaz de la France, , 56 p. (lire en ligne)
  13. « ENGIE Lab CRIGEN | ENGIE », sur Engie.com (consulté le ).
  14. Pauline Bandelier, « Détection de fuites, nouveaux gaz… Les recherches de GRTgaz pour réduire l’impact environnemental de son réseau », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  15. Gomez E (2018) article GRTgaz crée un nouveau centre R&D| Environnement-Magazine |4 janvier 2018
  16. « Le gaz, comment ça marche ? », Module pédagogique, sur Commission de régulation de l'énergie (consulté le ).
  17. « H2Med : le pipeline d'hydrogène entre Barcelone et Marseille sera étendu à l'Allemagne », La Tribune,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  18. a b c d et e Hugo Huaumé, « Énergie. La Bretagne bientôt exportatrice de gaz vert », Ouest-France,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  19. Sophie Fabrégat, « Biométhane : mise en service du premier poste de rebours pour accueillir plus de projets », Actu-Environnement,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  20. Aurélie Barbaux, « Comment les Pays de la Loire comptent réduire de 75% leurs émissions de CO2 industrielles », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  21. a b et c « Plan décennal de développement du réseau de transport de GRTgaz 2015-2024 » [PDF], sur GRTgaz, (consulté le ).
  22. a et b « Projet Eridan », sur Commission nationale du débat public (consulté le ).
  23. Christophe Coffinier, « Le gazoduc Eridan est-il toujours pertinent ? », sur La Marseillaise (consulté le ).
  24. a et b « CPDP Eridan Gaz », sur cpdp.debatpublic.fr (consulté le ).
  25. « Eridan: le protocoleagricole est dans les tuyaux » [PDF], sur GRTgaz, L'Agriculture Drômoise, (consulté le ).
  26. « Arrêté du 5 janvier 2015 autorisant la société GRTgaz à construire et exploiter la canalisation de transport de gaz naturel ou assimilé DN 1200 dite « ERIDAN » entre Saint-Martin-de-Crau (13) et Saint-Avit (26) », sur Légifrance, .
  27. Hubert Vialatte, « Clap de fin pour le projet de gazoduc Eridan », Les Échos,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  28. « L'usine de méthanisation enverra le méthane dans le réseau GRTgaz », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  29. Jérôme Marin, « Convertir du fumier en gaz : le potentiel de la gazéification hydrothermale », La Tribune,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  30. « Site du projet Jupiter 1000 ».
  31. « Gaz renouvelables et économie circulaire », sur grtgaz.com, (consulté le ).
  32. « Faire le plein de GNV », sur gnv-grtgaz.opendatasoft.com, (consulté le ).
  33. « GRTgaz met le drone à l'épreuve », sur L'Usine nouvelle, (consulté le ).
  34. Eric Saudemont, « Enertime : une commande de 1,6 M€ de GRTgaz dans le cadre du projet Tenore », sur Pétrole & Gaz-Energies Nouvelles (consulté le ).
  35. « GRTgaz préfère la réalité virtuelle à la réalité augmentée », sur Les Échos, (consulté le ).
  36. a b et c Karim Maoudj, « Ecogaz : comment fonctionne ce nouveau service de GRTgaz, très utile en cas coupure cet hiver », Midi Libre,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  37. « Composition du conseil d'administration », sur GRTgaz (consulté le ).
  38. Aurélie Barbaux, « A 52 ans, Sandrine Meunier est nommée directrice-générale de GRTgaz », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  39. « Raison d'être et projet d'entreprise GRTgaz », sur GRTgaz (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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