Génome Québec est un organisme privé, à but non lucratif, dont le rôle est de financer des projets de recherche en génomique et en protéomique et de mettre à la disposition des chercheurs les outils nécessaires dans la poursuite de leurs travaux.

Logo

En ciblant des secteurs clés, tels la santé, l'environnement, la foresterie, l'agriculture, les pêches et la bio-informatique, l'organisme a ainsi pour objectif de donner les moyens à la recherche québécoise de maximiser les retombées socioéconomiques dans cette province canadienne et de permettre le partage des résultats obtenus dans le but d'accélérer la recherche. Pour ce faire, elle œuvre au sein d'un réseau d'alliances : industriels, gouvernements, universités, hôpitaux, instituts de recherche et grand public sont tous concernés par ce projet mobilisateur[1].

Génome Québec se donne la même mission à l'échelle du Québec que celle que se donne Génome Canada à l'échelle canadienne[2].

Depuis sa création, l'organisme a financé 90 projets auxquels ont participé 800 chercheurs pour un total de subventions allouées de plus de 750 millions $.

Historique modifier

Sources de financement modifier

Les fonds accordés à Génome Québec proviennent essentiellement de trois sources :

Projets et centres de recherche issus de Génome Québec modifier

Centres modifier

Projets modifier

  • Le projet CARTaGENE, qui a permis de réunir des données provenant de 40 000 Québécois.
  • La biobanque C3GQ[6], qui regroupe des échantillons provenant de 45 000 participants.

Résultats de recherche auxquels a contribué l'organisme modifier

Des tests de dépistage à faible coût (20 $) ont été développés pour les cinq maladies suivantes :

Le Groupe de recherche Leucégène codirigé par Guy Sauvageau, Josée Hébert et Sébastien Lemieux a découvert une nouvelle molécule dont l'une des propriétés est de favoriser la multiplication des cellules souches leucémiques permettant leur culture à l'extérieur de l'organisme[8].

Le développement d’un test de dépistage prénatal de maladies chromosomiques telles la trisomie 21.

Le développement par l’entreprise GenePOC d'un procédé permettant d’effectuer des analyses microbiennes en moins de 3 minutes[9].

Les travaux sur le cancer du sein de Jacques Simard, professeur à la Faculté de médecine de l'Université Laval de Québec et chercheur au Centre hospitalier universitaire de Québec[10],[6].

Références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier