Fusillade du 5 avril 2013 à Gatineau

fusillade

Fusillade du 5 avril 2013 à Gatineau
Localisation Gatineau, Québec, Drapeau du Canada Canada
Coordonnées 45° 26′ 34″ nord, 75° 44′ 44″ ouest
Date
10 h 30 du matin (UTC-7)
Type Fusillade
Meurtre-suicide
Armes un fusil de chasse de calibre 12[1].
Morts 2 (dont le tireur)
Blessés 0
Auteurs présumés Robert Charron

Carte


La fusillade du 5 avril 2013 a eu lieu dans la ville de Gatineau, dans une garderie privée Les Racines de vie Montessori, situé dans le secteur Hull où un homme déséquilibré a tué un employé de la garderie[2] avec une carabine avant de s'enlever la vie. Cette fusillade avait été commis devant la présence de 53 enfants mais aucun ne furent blessés ou tués. Cet événement tragique causa une onde de choc partout dans la ville pendant plusieurs jours[3].

La fusillade modifier

Vendredi le 5 avril 2013, aux alentours de 10 h 20 du matin, un homme fait irruption au 225, rue Gamelin et assassine froidement un employé et puis il se dirige ensuite au 229, rue Gamelin pour tenter de tuer son ex-conjointe, Nathalie Gagnon, qui est la directrice de la garderie, en l'aspergeant l'essence mais elle réussit à s'enfuir avant de l'immoler vive[4]. Quelques minutes après, il se cache dans une pièce du même endroit et il se suicide avec son fusil de chasse de calibre 12. Les policiers de la ville de Gatineau reçoivent un appel du 911 à 10 h 27. Trois minutes plus tard, ces derniers découvrent le cadavre du tireur gisant au sol avec son arme à ses côtés. Son décès fut constaté sur place. La victime finit par succomber de ses blessures à l'hôpital. Au moment de la tuerie, il y avait 53 enfants sur place mais heureusement aucun furent blessés ou tués.

En soirée, le SPVG identifie le présumé tireur comme étant Robert Charron et la victime, Neil Galliou[5]. Le véritable motif était un triangle amoureux. Robert Charron avait divorcé depuis peu avec la directrice de la garderie.

Réactions modifier

Le maire à l'époque, Marc Bureau s'est joint sur le lieu de la fusillade accompagné du directeur du Service de police de Gatineau (SPVG) et le maire avait déclaré aux médias: « J'ai un petit-enfant maintenant, a dit le maire. Dans mon passé, j'ai déjà travaillé dans une garderie, et je sais ce que ces gens-là doivent vivre. C'est pour cela que je vais me diriger vers ces gens-là. »[2]

Références modifier

  1. « lapresse.ca/le-droit/actualite… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. a et b « lapresse.ca/le-droit/actualite… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. « Onde de choc après la fusillade à Gatineau », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Simon-Pier Ouellet, « Drame: de nouveaux détails troublants », Le Journal de Montréal,‎ (lire en ligne, consulté le ) .
  5. (en) « Body of daycare shooting victim being returned to France », CBC.ca,‎ (lire en ligne)