Fréjus

commune française du département du Var

Fréjus
Fréjus
L'hôtel de ville.
Blason de Fréjus
Blason
Fréjus
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Communauté d'agglomération Var Estérel Méditerranée
Maire
Mandat
David Rachline (RN)
2020-2026
Code postal 83600 & 83370
Code commune 83061
Démographie
Gentilé Fréjusien
Population
municipale
57 082 hab. (2021 en augmentation de 7,91 % par rapport à 2015)
Densité 558 hab./km2
Population
agglomération
101 227 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 59″ nord, 6° 44′ 13″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 616 m
Superficie 102,27 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Fréjus
(ville-centre)
Aire d'attraction Fréjus
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Fréjus et de Saint-Raphaël
Législatives Cinquième circonscription

Fréjus
(bureau centralisateur)

Localisation
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Fréjus
Liens
Site web ville-frejus.fr

Fréjus (prononcé [fʁeʒys] Écouter) est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Située sur la rive de la mer Méditerranée, à l’embouchure de l’Argens et du Reyran, c’est le chef-lieu du canton de Fréjus, le siège associé du diocèse, une station balnéaire et touristique de la Côte d’Azur, une ville d'art et d'histoire et la cofondatrice de l’« Association des villes et métiers d’art »[1].

À l’origine nommée Forum Julii, la place publique de Jules (sous-entendu César)[2], ville romaine fondée en pour s’opposer à la toute-puissance de Massilia, puis colonie voulue par Auguste en sous le nom de Colonia Octavanorum pour accueillir les vétérans de la Legio VIII Augusta. Équipée sous Tibère, elle déclina jusqu’au IVe siècle, date de la constitution de l’évêché. Cité d’accueil du triomphe de Charles Quint en 1536, pôle agricole varois depuis le Moyen Âge, ville de garnison depuis le XVIe siècle, base aéronavale de départ de Roland Garros en 1913, frappée en 1959 par le cataclysme du barrage de Malpasset, Fréjus est avec la commune de Saint-Raphaël, le pôle économique, culturel et touristique de l’est du Var et le site de la plus grande concentration française de vestiges antiques après Arles.

Ses habitants sont appelés les Fréjusiens[3] ou Forojuliens en français, les Frejulencs en provençal selon la norme classique et les Frejulen selon la norme mistralienne.

Au , Fréjus est la 3e ville du Var avec une population de 57 082 habitants, au cœur de la communauté d'agglomération Var Estérel Méditerranée, 2e du département avec 116 830 habitants.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Localisation de Fréjus dans le Var.

Fréjus est située à l’extrémité est du département du Var, dans la plaine alluviale commune à l’Argens et au Reyran, entre le massif des Maures à l’ouest et celui de l’Esterel. Elle cerne d’ouest en est le golfe de Fréjus sur la mer Méditerranée. La commune s’inscrit dans un croissant orienté du sud-ouest au nord-est autour du golfe et de Saint-Raphaël, qui entrerait dans un rectangle de dix-sept kilomètres et douze kilomètres de côté.

Avec une surface de plus de cent kilomètres carrés, c’est la plus grande ville de l’est-varois. Le territoire est inégalement occupé, le site historique de Fréjus est au centre, fortement urbanisé, la plaine de l’Argens, marécageuse et occupée par des cultures la sépare de la station balnéaire de Saint-Aygulf au sud-ouest, le massif de l'Esterel la sépare des villages de Saint-Jean-de-l’Esterel et Saint-Jean-de-Cannes au nord-est. De plus, sur les 10 520 ha que comporte le territoire, 5 771 sont des espaces naturels non agricoles, soit plus de 54 %, en grande partie la forêt de l'Esterel[4].

Occupation des sols en 2003.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 35,96 % 3 783,00
Espace urbain non construit 9,18 % 966,00
Espace rural 54,86 % 5 771,00
Source : CDIG Var[5]

Comparativement, les espaces construits ne représentent que 36 % du territoire avec trois-mille-sept-cent-quatre-vingt-trois hectares. L’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 43°26'02" N et 06°44'10" E au point central de son territoire[6]. Elle est en totalité incluse dans l’espace urbain Nice-Côte-d'Azur, dans le Territoire Var Esterel du conseil général du Var[7]. Elle se trouve au centre de son aire urbaine qui regroupe Fréjus, Saint-Raphaël et Puget-sur-Argens.

 
Vue du golfe et de l’agglomération depuis l’Esterel.

Le territoire de Fréjus est traversé au nord par l’autoroute A8 (La Provençale) (le péage du Capitou est situé sur son territoire), au sud par l’ancienne nationale 98 qui parcourt tout le littoral entre La Valette-du-Var et Roquebrune-Cap-Martin, au centre par l’ancienne Nationale 7 qui entre en centre-ville, venant du Puget-sur-Argens en direction des Adrets-de-l’Esterel en empruntant le chemin de l’ancienne voie romaine Via Julia Augusta. La voie ferrée de la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière) emprunte le même chemin mais s’en écarte pour rejoindre Saint-Raphaël sur le littoral. L’axe routier composé des départementales D559 (ancienne nationale 98), DN7 (ancienne nationale 7), D 100 et D 37 forme maintenant une rocade pour l’agglomération de Fréjus - Saint-Raphaël, la D 98 étant la pénétrante qui relie les deux centres-villes.

Fréjus est située à six-cent-quatre-vingt-onze kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, cent-onze kilomètres à l’est de Marseille, soixante-quatorze kilomètres au nord-est de Toulon, vingt-cinq kilomètres au sud-est de Draguignan, cinquante-cinq kilomètres à l’est de Brignoles, vingt kilomètres au nord-est de Saint-Tropez, vingt-six kilomètres au sud-ouest de Cannes et soixante-quinze kilomètres au sud-ouest de la frontière italienne.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes modifier

Au sud et au sud-est, Fréjus est baignée par son golfe dans la mer Méditerranée. Au sud-ouest de la station de Saint-Aygulf se trouve le quartier des Issambres dépendant de Roquebrune-sur-Argens. À l’ouest se trouve le village de Roquebrune-sur-Argens, toujours à l’ouest et au nord-ouest la commune est limitrophe du Puget-sur-Argens, au nord du quartier militaire de Caïs se trouve Bagnols-en-Forêt et la communauté de communes du Pays de Fayence. À l’est de Fréjus ville et plage se trouve Saint-Raphaël, du littoral jusque dans les hauteurs de l’Esterel. Toujours dans l’Esterel, les hameaux de Saint-Jean-de-l’Esterel et Saint-Jean-de-Cannes sont séparés par la route nationale 7 des Adrets-de-l’Esterel au nord-est et de Mandelieu-la-Napoule à l’est.

Géologie et relief modifier

 
Le vieux village et l’Esterel en arrière-plan.

À l’inverse des communes voisines de Saint-Raphaël et Roquebrune-sur-Argens, le littoral de Fréjus est plat et constitué d’une plage de sable blond presque continue sur une longueur de six kilomètres entre Saint-Aygulf et Saint-Raphaël.

S’ajoutent les plages des Petit[8] et Grand Boucharel[9] et la plage du Pébrier[10] sur la côte découpée des Maures à Saint-Aygulf. Le mont Vinaigre à 618 mètres est le point culminant de la commune, suivi par le sommet du Marsaou à 548 mètres[11]. Le site historique de la ville est construit sur un petit promontoire nommé la butte Saint-Antoine dans la plaine du Reyran.

Hydrographie et les eaux souterraines modifier

Le fleuve Argens traverse la commune du nord-ouest au sud, où il se jette dans la mer. La plaine au sud de la ville est formée par le lit majeur de l'Argens : il s'agit d'une vaste plaine inondable dans laquelle le fleuve, au fil des siècles, s'est déplacé à diverses reprises. Les étangs de Villepey et celui des Esclamandes sont pour partie les vestiges d'anciens tracés du lit. L'ancienne base aérienne, devenue « base-nature » a été construite sur certains de ces anciens méandres, et le port moderne de Fréjus se trouve au débouché d'un ancien parcours du fleuve. Cette plaine inondable est aujourd’hui occupée par de nombreuses installations, notamment des terrains de camping.

À l'amont immédiat de la commune, le débit de l'Argens est mesuré à la station de Roquebrune-sur-Argens. Le plus grand débit instantané connu y a été de 1 150 m3/s lors de la crue du 6 novembre 2011.

La commune est parcourue par plusieurs autres cours d'eau :

Le Reyran est le plus puissant des cours d'eau de la commune, après l'Argens. Il a longtemps été un affluent de celui-ci, et il en est le principal dans la commune. Depuis l'artificialisation totale de son lit, il partage avec le fleuve un petit estuaire commun. Après la catastrophe de Malpasset, le cours aval du Reyran a en effet subi de lourds travaux d'aménagement : création d'un lit mineur artificiel (gabarit uniforme, fond et berges en béton), construction de deux digues latérales au plus près de lit mineur, protégées par un glacis bétonné côté cours d'eau. Ces aménagements ont eu pour effet de supprimer totalement la mobilité naturelle du cours d'eau, ainsi que le cortège végétal des berges, et d'empêcher les débordements lors des crues. Cette situation a favorisé le développement de l'urbanisation le long de la rivière, dans des zones désormais soumises à un risque de rupture éventuelle des digues.

Le débit moyen du Reyran est mesuré par une station hydrométrique gérée par l’État. Cette station a été créée en 1970 et est couplée à un pluviomètre. Le module du cours d'eau est de 0,595 m3/s. Son débit moyen minimal annuel sur trois jours (VCN3) est de 0,003 m3/s. Son plus fort débit instantané pour la crue biennale est de 52 m3/s et de 140 m3/s pour la crue cinquantennale. Le plus fort débit instantané de crue est de 237 m3/s pour la crue du .

Des rigoles ont été aménagées entre l'Argens et le Reyran pour irriguer les cultures. De nombreux torrents éphémères dévalent les pentes de l’Esterel pour alimenter le Reyran.

Ruisseaux[16] : Un ruisseau parcourt approximativement le tracé de l'ancien canal du port antique et se jette dans la mer à Fréjus-Plage. Un autre encadre la base nature et se jette dans le Reyran.

  • Ruisseau de Suveret,
  • Ruisseau de Valbonnette,
  • Ruisseau du Gabre de Gourin,
  • Ruisseau du Perthus.

Plusieurs plans d’eau sont répartis sur le territoire[17] :

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[24]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[25].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 820 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 1,6 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 15,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 785,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12 °C, atteinte le [Note 1],[26],[27].

Statistiques 1991-2020 et records FREJUS (83) - alt : 7m, lat : 43°25'24"N, lon : 6°44'16"E
Records établis sur la période du 01-01-1919 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4 3,8 6,1 8,6 12,5 16,2 18,6 18,7 15,4 12,2 8 4,9 10,8
Température moyenne (°C) 8,6 8,9 11,2 13,6 17,4 21,2 23,8 24 20,5 16,9 12,5 9,3 15,7
Température maximale moyenne (°C) 13,3 14 16,3 18,6 22,4 26,3 29,1 29,3 25,6 21,5 16,9 13,7 20,6
Record de froid (°C)
date du record
−9
09.01.1985
−12
12.02.1956
−8,6
07.03.1971
−1,8
02.04.1967
1,1
06.05.1979
5,5
19.06.1923
7,5
11.07.1919
7,7
20.08.1968
4,5
28.09.1972
0,1
31.10.1974
−3,3
20.11.1977
−7
17.12.1920
−12
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
22,8
19.01.07
26,4
03.02.20
27,3
22.03.02
28,3
24.04.1970
32,7
27.05.22
37,7
20.06.03
42,5
29.07.1983
41,5
17.08.1932
35,4
21.09.18
35,9
09.10.1935
26,6
06.11.13
23,2
04.12.1961
42,5
1983
Précipitations (mm) 69,8 51,6 49,6 70,2 43,9 31,8 15,6 27,2 81 115,5 132,5 96,9 785,6
Source : « Fiche 83061001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,3
4
69,8
 
 
 
14
3,8
51,6
 
 
 
16,3
6,1
49,6
 
 
 
18,6
8,6
70,2
 
 
 
22,4
12,5
43,9
 
 
 
26,3
16,2
31,8
 
 
 
29,1
18,6
15,6
 
 
 
29,3
18,7
27,2
 
 
 
25,6
15,4
81
 
 
 
21,5
12,2
115,5
 
 
 
16,9
8
132,5
 
 
 
13,7
4,9
96,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[28]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[29].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Fréjus est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[30],[31],[32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fréjus, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[33] et 101 227 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[34],[35].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fréjus, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[36],[37].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[38]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[39],[40],[41].

Le Schéma de cohérence territoriale (SCoT)[42] de la Communauté d'agglomération Var Estérel Méditerranée (CAVEM) est devenu l’outil de conception et de mise en œuvre de projets d’aménagement et de développement durable à l’échelle des 5 communes de l’agglomération : Les Adrets-de-l'Estérel, Fréjus, Puget-sur-Argens, Roquebrune-sur-Argens et Saint-Raphaël.

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols simplifiée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est la suivante : forêts et milieux semi-naturels (55,5 %), territoires artificialisés (25,8 %), territoires agricoles (17,7 %), surfaces en eau (1,0 %).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de cette même base.

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain continu 0,6 % 60
Tissu urbain discontinu 16,6 % 1743
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 2,7 % 276
Aéroports 1,1 % 114
Extraction de matériaux 0,4 % 38
Décharges 0,05 % 5
Espaces verts urbains 0,2 % 25
Équipements sportifs et de loisirs 4,3 % 450
Terres arables hors périmètres d'irrigation 2,5 % 261
Vignobles 1,6 % 165
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 2,2 % 229
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 9,1 % 956
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,4 % 251
Forêts de feuillus 1,3 % 132
Forêts de conifères 3,8 % 404
Forêts mélangées 13,8 % 1453
Végétation sclérophylle 35,3 % 3706
Forêt et végétation arbustive en mutation 1,0 % 110
Plages, dunes et sable 0,2 % 25
Plans d'eau 0,8 % 85
Mers et océans 0,2 % 17
Source : Corine Land Cover[43]

Lieux-dits, écarts et quartiers modifier

Fréjus comporte plusieurs quartiers : le centre ancien, Gallieni, Valescure, La Magdeleine, la Tour de Mare, le Capitou, Sainte-Brigitte, les grands ensembles de Villeneuve, de l’Agachon, de la Gabelle et la de Provence, Port-Fréjus et Fréjus-Plage.

S’ajoutent le quartier militaire Le Cocq avec les lotissements de Caïs, Vernèdes, Colombier et Montourey, et trois villages éloignés.

La station balnéaire de Saint-Aygulf se trouve au sud-ouest de Fréjus.

Fréjus comprend deux quartiers prioritaires de la politique de la ville : La Gabelle à l'est et L'Agachon à l'ouest, avec 2 500 et 1 000 habitants respectivement environ[44].

Logement modifier

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 44 830, alors qu'il était de 41 503 en 2014 et de 38 736 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 59,6 % étaient des résidences principales, 37 % des résidences secondaires et 3,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 25,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 70,3 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fréjus en 2020 en comparaison avec celle du Var et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (37 %) supérieure à celle du département (24,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 54,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (57,6 % en 2014), contre 58,3 % pour le Var et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Fréjus en 2020.
Typologie Fréjus[I 1] Var[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 59,6 69,1 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 37 24,9 9,7
Logements vacants (en %) 3,3 6 8,2

Voies de communications et transports modifier

Voies routières modifier

Fréjus est accessible en voiture, par l’autoroute A8 (E80) avec trois sorties : « Puget-sur-Argens - Fréjus quartiers ouest », « Fréjus-Saint-Raphaël » et « Les Adrets-de-l'Estérel » pour les hameaux de Saint-Jean-de-l’Estérel et Saint-Jean-de-Cannes. L’axe routier composé des départementales D559 (ancienne Nationale 98), DN7 (ancienne Nationale 7), D100 et D37 forme maintenant une rocade pour l’agglomération de Fréjus - Saint-Raphaël, la D98 étant la pénétrante qui relie les deux centres-villes.

Pistes cyclables et voies vertes modifier

Véloroute et Eurovélo :

Transports en commun modifier

 
La gare de Fréjus.
 
TGV Bruxelles-Nice en gare de Saint-Raphaël.

Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![49].

En autobus, la gare routière en bas du parking du Clos de la Tour est desservie par la ligne 20 du réseau LER PACA, les lignes 2601, 2602, 3601, 3602, 3603, 7601 et 7702 du réseau départemental Varlib et les cars C.P.F groupe Beltrame ligne 3003 à destination de l’aéroport de Nice-Côte d’Azur et les lignes 1,2,3,4,9,11,13,14,15,16,A,B,C et CAPITOU du réseau intercommunal Esterel Côte d'Azur Agglomération LeBus exploité par Estérel Cars et Rafael bus (Delli-Zotti).

Lignes SNCF modifier

En train, la gare de Fréjus (SNCF) est située sur la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière), desservie par les lignes 03 et 06 du TER Provence-Alpes-Côte d'Azur. La gare de Fréjus-Saint-Raphaël-auto-couchettes en provenance de Paris-Austerlitz et Paris-Bercy permet encore le transport conjoint des automobiles et des passagers. La gare de Saint-Raphaël-Valescure permet l’accès aux réseaux TGV, iDTGV et Intercités.

Transports aériens modifier

En avion, l’aéroport de Cannes - Mandelieu est situé à vingt-deux kilomètres, l’aéroport de Nice-Côte d’Azur à quarante-six kilomètres, l’aéroport de Toulon - Hyères à soixante et un kilomètres et l'aéroport de La Môle - Saint-Tropez à trente-trois kilomètres.

Ports modifier

En bateau, le service de navettes Bateaux de Saint-Raphaël relie Port-Fréjus, Saint-Aygulf et Saint-Raphaël. Au départ de Port-Fréjus, des vedettes permettent de rallier Saint-Tropez et Cannes.

Risques majeurs modifier

Sismicité modifier

Il existe trois zones de sismicité dans le Var : la zone 0 à risque négligeable (c’est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d’une partie des communes du centre Var. Le risque de tsunami, lié à un séisme en mer, reste modérée selon le Bureau de recherches géologiques et minières (amplitude des vagues pouvant dépasser 1,50 m)[50] ; la zone 1a à risque très faible (concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire, au massif de l'Esterel) ; la zone 1b à risque faible (ce risque le plus élevé du département, qui n’est pas le plus haut de l’évaluation nationale, concerne vingt-et-une communes du Nord du département). La commune de Fréjus, est en zone sismique de très faible risque « 1a »[51].

Toponymie modifier

Le nom de la commune tire ses origines du nom de la colonie romaine Forum Julii, pouvant se traduire par place (publique) de Jules[52], devenue Forum Julium au IIe siècle, transformé en Foro Julii depuis la Table de Peutinger et apparaissant sous le nom Frejurio en 1024, la commune trouve son nom actuel à partir de 1416. Avant 1801, le nom s’écrivait Frejus sans accent aigu. La commune est parfois donnée pour être la capitale du Fréjurès. Le nom de la commune s’écrit Frejús en occitan provençal selon la norme classique[53] et Freju(s) selon la norme mistralienne[54] (prononcé [fʁɛjy]).

Le lieu-dit Malpasset tirerait son nom de l’époque où il était risqué de traverser ce passage à travers l’Esterel en diligence à cause des nombreux brigands présents dans les collines.

Histoire modifier

L’origine de l’occupation de Fréjus remonte peut-être au peuple celto-ligure qui occupait plus loin vers l'est le port naturel d’Ægytna[55]. Des vestiges d’un mur de défense sont encore visibles sur le mont Auriasque[56] et au Bonnet de Capelan[57]. À cette époque, le paysage était différent, la Mer Méditerranée s’avançait deux cents mètres plus avant dans les terres, la butte de Fréjus en était séparée par des marais, qui se prolongeaient jusqu’au confluent du Reyran et de l’Argens.

L’Antiquité modifier

 
Plan-relief de Forum Julii (Fréjus).

Le site de Fréjus présentait de nombreux avantages : la vaste butte protégeait des inondations du Reyran, et de possible attaques ennemies ; l’eau était facilement accessible ; la mer Méditerranée à proximité et le nœud de voies de communication formé par la Via Julia Augusta de l’Italie au Rhône, la Via Domitia qui descendait de Segustero et la route des Maures en faisait un carrefour important. De plus, si les Phocéens étaient présents à Agathon et Athénopolis, ils n’occupaient pas la vallée de l’Argens. S’il ne reste que peu de traces de l'occupation des Oxybiens dans la région, vaincus par les romains en 154 av. J.-C.[58], l'endroit devait être habité puisque le poète Cornelius Gallus naquit à Fréjus en .

Voulue par Jules César pour supplanter Massalia, la fondation (ou l'agrandissement d'une zone habitée existante ?) de Forum Julii eut lieu à une date incertaine [59]. La ville existait au moins en puisqu’elle apparaît dans la correspondance entre Plancus et Cicéron. La date de 49 av. J.-C. est retenue, en lien avec le siège de Marseille [60].

C’est à Forum Julii qu’Octave rapatria les galères prises à Marc Antoine lors de la bataille d'Actium en .

Entre 29 et , Forum Julii devint colonie sous le nom de Colonia Octavanorum et reçut dès lors les vétérans de la VIIIe légion. Elle se transforma alors en un marché important d’écoulement de productions artisanales et agricoles. Elle fut dotée d’une enceinte de prestige, longue de trois kilomètres sept cents mètres qui protégeait une petite superficie de trente-cinq hectares[61].

 
Carte de 1578 présentant la Gaule romaine et les limites de villes. Forum Julium Colonia y apparaît.

Sous le règne d’Auguste, la ville devint alors Forum Iulii Octavanorum colonia, quae Pacensis appellatur et Classica[62], chef-lieu de la nouvelle province proconsulaire de Gaule narbonnaise en À partir de cette époque, elle commença son développement ; son port était la seule base navale de la flotte militaire romaine de Gaule et le second après celui d’Ostie. Plus tard, sous le règne de Tibère, furent construits tous les grands équipements dont subsistent aujourd’hui les vestiges : l’amphithéâtre[63], l’aqueduc, le phare, les thermes, le théâtre.

Le territoire de la cité, la civitas forojuliensis, s’étendait alors de Cabasse à l’ouest, à Fayence et Mons au nord d’où partait l’aqueduc, jusqu’à la Siagne à l’est qui la séparait d’Antipolis. Elle disposait d’une curie et accueillait six mille habitants. L’agriculture était développée avec des villa rustica à Villepey ou Saint-Raphaël, des exploitations minières de grès vert et porphyre bleu et la pêche en viviers lui assuraient une économie florissante [64].

En l’an 40, Cnaeus Julius Agricola naquit à Forum Julii. Il acheva la conquête de l’île de Bretagne. Son gendre, l’historien Tacite, fit le récit de sa vie, un des chefs-d’œuvre de la littérature latine. Il y évoque brièvement au début Forum Julii comme une « ancienne et illustre colonie ». La ville fut aussi citée plusieurs fois dans les écrits de Strabon et Pline l'Ancien.

Le IVe siècle vit la constitution de l’évêché de Fréjus, le deuxième de France après celui de Lyon, l’édification de la première église est attestée en 374 avec l’élection de l’évêque Acceptus. En 400 saint Léonce lui succéda, qui en tant que vicaire apostolique régnait sur une grande partie de la Provence.

Le Moyen Âge modifier

 
Carte de « Fréjus » selon Cassini[65].

Malgré la constitution de l’évêché, l’ensablement du port entraîna le déclin de Frejus. En 572, les Lombards ravagèrent la cité, suivis en 574 par leurs alliés saxons. En 896, les Sarrasins firent des incursions jusqu’à Apt. Le roi Raoul confirma en 924 les possessions de l’abbaye de Saint-Martin d'Autun à Fréjus, Vaison-la-Romaine et en pays du Viennois. À la fin du IXe siècle, la ville était totalement détruite, les habitants avaient fui dans l’arrière-pays et les Sarrasins s’installèrent à Fraxinetum. Cette situation dura jusqu’en 973 où ils furent vaincus par Guillaume Ier de Provence sur terre et les Byzantins sur mer. En 990, pour récupérer ses biens, l’évêque Riculf, dit aussi Riculfe[66], abbé de Montmajour[67], obtint du comte de Provence la possession de la cité et du port de Frejus. Il fit bâtir la cathédrale Saint-Léonce et fortifier la ville.

En 1138, le port de Frejus offrit l’abri aux marins génois qui avaient l’habitude d’y venir pour une foire[68]. En 1235, le bailliage de Frejus fut institué, il s’étendait de Gonfaron à Cotignac et d’Artignosc-sur-Verdon à la frontière italienne d’alors[69]. Mais sous le règne de Charles Ier de Sicile il fut réduit et le siège transféré à Draguignan. Quatre foires se tenaient à Frejus, le quatrième dimanche après Pâques, le 10 août, le 21 septembre et le 29 septembre[70]. En 1299, Jacques Duèze, issu de la famille Duèze de Cahors est nommé évêque de Frejus, puis élu pape en 1316 sous le nom de Jean XXII[71]. En 1347, la Peste noire ravagea la Provence et donc Frejus.

En 1471, la ville comptait deux cent soixante-six maisons habitées. Une nouvelle invasion de pirates barbaresques, en 1475, vint à nouveau ruiner les efforts de reconstruction. Puis en 1482, alors que la ville était de nouveau menacée par la peste, François de Paule intervint et protégea par un miracle la cité. Dès lors, il devint le saint patron de la commune. C’est aussi à partir de cette date que la mainmise du roi de France sur la Provence et l’installation du parlement à Aix fit perdre à Frejus une grande partie de son indépendance et des droits seigneuriaux des évêques[72].

De la Renaissance à l’Empire modifier

Au début du XVIe siècle, Frejus était un site important de production et commerce du blé. La vigne, la pêche, l’élevage de moutons et la poterie représentaient les autres richesses de l’économie communale. Cette relative richesse permit à Fréjus de croître démographiquement, malgré les invasions de 1524 et 1536, la guerre de religion de 1561 à 1563, la commune comptait ainsi plus de six mille habitants vers 1580[73]. Elle fut aussi l’objet de convoitises et querelles entre les évêques et les rois de France. En 1526 et 1565, les évêques perdirent peu à peu leurs privilèges au profit de la communauté[74].

C’est en 1536, au cours d’une des guerres qui ont opposé pendant vingt-cinq ans le roi de France François Ier et l’empereur romain germanique et roi d’Espagne Charles Quint, que ce dernier organisa son entrée triomphale dans Fréjus, la rebaptisant « Charleville » et l’érigeant en duché. Il y revint en 1537 lors de la signature de la paix de Nice pour ravitailler ses galères[75]. Au cours du règne d’Henri II la ville devint une amirauté.

 
La ville alimentée par l'aqueduc, Topographia Galliæ, 1658.

De 1561 à 1563, les protestants étaient pourchassés et massacrés par une population viscéralement catholique dans ce qu'on appela les « Grands Jours de Fréjus ». Le calme revint en 1564 à l’occasion de la visite de Charles IX et Catherine de Médicis en Provence[76]. Mais en 1568[Note 4], entre les deuxième et troisième guerres de religion, le baron de Cipières fut massacré avec trente-cinq cavaliers. Alors qu’ils s’étaient arrêtés dans une auberge, un attroupement se forma dans la nuit du 30 juin au 1er juillet aux cris de « À mort les huguenots ! ». Les consuls négocièrent leur désarmement contre leur sortie sains et saufs, mais à peine dans la rue ils furent massacrés[77] alors que Gaspard de Villeneuve, baron des Arcs, et gouverneur de la ville, avait juré de les protéger.

 
Lithographie au crayon : Bonaparte prend possession du rivage avec seulement 150 hommes, aux acclamations de paysans.

En 1586, l’enceinte fut agrandie, et le roi de France envoya une garnison de gascons. Bien que fervents catholiques, et en contradiction avec leur réaction moins de vingt ans plus tôt, les habitants de Fréjus firent appel au marquis de Trans, huguenot, pour qu’il les débarrasse de ces soldats considérés comme étrangers. Ils introduisirent sa troupe de nuit en décembre 1588 et massacrèrent toute la garnison. En octobre 1590, le duc de Savoie qui s’était fait proclamer comte de Provence par les Ligueurs fit une incursion jusqu’à Fréjus[78].

De cette époque à la fin du XVIIIe siècle, la cité périclita. En 1707, le Prince Eugène l’envahit. En 1789, il n’y avait pas de fontaines publiques mais deux puits. La main-d’œuvre manquait, les récoltes ne suffisaient plus à nourrir les habitants qui n’étaient pourtant plus que deux mille cinq cents. Vingt-deux représentants furent choisis pour préparer les États généraux. Finalement, six d’entre eux allèrent à Versailles, dont l’un eut une importance nationale : Emmanuel-Joseph Sieyès[79]. À cause des lois promulguées durant cette période, le clergé perdit sa puissance dans la commune qui était le siège d’un évêché important[80]. Le port qui appartenait à l’évêché était presque totalement ensablé et fut vendu comme bien national. Le nouvel acquéreur choisit de le combler pour en faire des pâtures.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Le , le général Bonaparte de retour de la campagne d'Égypte débarqua à Saint-Raphaël et s’installa dans un hôtel de Fréjus[81]. À cette occasion, la communauté choisit un nouveau blason, moins royaliste et clérical que le premier[82]. Plus tard, en 1808, l’empereur saisit les États pontificaux et ordonna le transfert de Pie VII. Ce dernier sur le trajet de retour vers Savone séjourna dans un hôtel de la commune. Il y revint en 1814 durant son voyage de Savone à Fontainebleau[83]. En 1814, Napoléon séjourna de nouveau à Fréjus avant d’embarquer à Saint-Raphaël pour l’île d'Elbe[84].

Époque contemporaine modifier

   
Un tirailleur sénégalais comme Fréjus en accueille en 1915.
Embarquement des troupes pour le front en 1915.

En 1860, la municipalité décida l’assèchement du marais du Grand Escat, situé entre la vieille ville et la mer. Ceci fait, en 1882 la commune loua les terrains aux pêcheurs qui y construisirent des cabanes de planches. Durant la même période, la station balnéaire de Saint-Aygulf se développa, notamment sous l’influence de Carolus-Duran qui y fit construire une villa et décora des édifices, notamment l’église et par la volonté de la Société du Littoral. Plus tard, les touristes britanniques firent construire des villas et hôtels à Valescure au début du XXe siècle. Ce lieu est donc aujourd'hui le quartier Valescure. Ce quartier a la particularité d'être à la fois sur Fréjus et sur Saint-Raphaël (séparation naturelle par le cours d'eau Le Pédégal).

En 1905, la nouvelle tradition taurine fit de Fréjus la ville taurine la plus à l’est du Rhône, excentrée de la Camargue. Le fut décidée la création de la base aéronavale[85]. Le , Roland Garros passa à la postérité pour avoir réussi la première traversée de la Méditerranée en avion entre Fréjus et Bizerte en Tunisie. Puis en 1915, grâce au général Gallieni, résident de la commune et nouveau ministre de la Guerre, la commune accueillit les régiments coloniaux dans des camps de « transition climatique ». Ces installations militaires continuèrent à s’accroître jusqu’en 1920[86]. En parallèle, dès 1920, le quartier de Fréjus-Plage fut réorganisé pour accueillir les touristes avec la construction d’hôtels, d’un casino et d’établissements de bains. L’importance de la présence militaire provenant d’outre-mer fut l’occasion de construire la pagode Hông Hiên Tu en 1917 et la mosquée Missiri en 1928. En 1926 et 1932, la base aéronavale s’étendit, jusqu’à approcher de l’Argens à l’ouest et de la voie ferrée du train des pignes au nord.

En 1942, alors que l’armée allemande traversait la ligne de démarcation, les italiens traversèrent Fréjus le . Le 27 novembre, la Luftwaffe occupa la base navale[87]. Les 22, 23 et 24 janvier 1943 fut organisée la rafle de Marseille au cours de laquelle entre vingt et vingt-cinq-mille habitants du quartier du Vieux-Port furent déportés vers le camp d’internement aménagé à Fréjus dans le camp militaire de Caïs. En 1944, une rumeur parcourut la cité : « Napoléon a débarqué ici, les alliés feront de même », rumeur confirmée par un message codé diffusé à la BBC : « Nancy a le torticolis ». Et effectivement, le , dans le cadre du débarquement de Provence, les plages de Fréjus-Plage et de Villepey virent débarquer les forces de la Camel Red composées de la 36e division d’infanterie américaine[88]. La ville fut fortement bombardée, de nombreux bâtiments furent détruits, mais dès le 18 août, la ville était libérée, l’électricité rétablie pour quelques heures le 22 août, et à partir de la fin du mois, les déblaiements commencèrent[89]. En 1958, Fréjus perdit le siège de l’évêché au profit de Toulon mais garda la domination sur le diocèse.

   
Les ruines du barrage de Malpasset en 1988.
Fréjus détruite en décembre 1959 après la rupture du barrage de Malpasset.

Le , après vingt-quatre heures de pluies torrentielles, à 21 h 13 survint la rupture du barrage de Malpasset et à 21 h 34, la ville fut dramatiquement touchée par une vague destructrice d'une dizaine de mètres de hauteur, qui fit quatre-cent-vingt-trois morts, soixante-dix-neuf orphelins et détruisit cent-cinquante-cinq bâtiments[90] pour des dégâts estimés à vingt-quatre milliards de francs. La ville fut aidée dans sa reconstruction par l’émission d’un timbre à surtaxe, la Marianne à la nef surchargée. À la suite de cette catastrophe, deux reportages consacrés à Fréjus furent diffusés dans l’émission Cinq colonnes à la une le [91] et le [92]. Le , le général De Gaulle vint à Fréjus en voyage officiel, reçu par le maire de l’époque André Léotard[93]. En 1968, elle devint la ville marraine de l’Escadron de transport 3/60 Esterel lors de sa constitution sur la Base aérienne 107 Villacoublay.

 
Pont du port de Fréjus.

Le , le 4e régiment d’infanterie de marine s’installa jusqu’en 1980, année où la commune récupéra certains terrains militaires et où le 21e régiment d’infanterie de marine s’installait dans le quartier de Caïs[94]. Le , la convention du dixième anniversaire du Parti républicain se tint à Fréjus alors que le maire d’alors François Léotard en était le président[95]. Il y annonça sa décision de rester au gouvernement alors que Jacques Chirac lui avait demandé de choisir entre son poste de ministre de la Culture ou de militant politique. Le , le bassin de plaisance de Port-Fréjus était inauguré, alors que la première évocation du projet datait de 1948[96]. En , la ville devint la marraine du TCD Foudre de la Marine nationale.

En 1992, la commune participa à la création du réseau Villes et Métiers d’Art[97]. En 1993, elle accueillit des épreuves de la Coupe Davis. Au cours de l’une d’entre elles le , l’équipe indienne battit la France dans les arènes[98]. En 1995, la base d'aéronautique navale de Fréjus-Saint Raphaël fut définitivement démantelée au profit de celle d’Hyères, scellant la fin de l’aviation à Fréjus. Dès lors, cet espace fut transformé en base nature François Léotard, un vaste espace naturel, sportif et d’exposition.

Le matin du , neuf-cent-huit clandestins kurdes s’échouèrent sur les plages de Fréjus. Placés en détention à proximité de la base militaire, trois semaines plus tard, cinq-cents d’entre eux avaient déjà échappé à la surveillance des autorités[99].

Après un long combat administratif avec le maire de Fréjus David Rachline, une deuxième mosquée ouvre en 2016.

Politique et administration modifier

Fréjus est le bureau centralisateur du canton de Fréjus. David Rachline (RN) en est le maire depuis le 5 avril 2014. La commune est rattachée à la cinquième circonscription du Var représentée par la députée Julie Lechanteux (Rassemblement national). Quarante-cinq élus siègent au conseil municipal. La commune de Fréjus dispose du code postal 83600, le quartier de Saint-Aygulf du 83370. L’Insee lui attribue le code 83 1 13 061[100].

La commune dépend des tribunaux d’instance, de commerce et du conseil de prud’hommes situés sur son territoire, du tribunal de grande instance de Draguignan et de la cour d'appel d'Aix-en-Provence.

Elle est la ville marraine du TCD Foudre de la Marine nationale depuis 1991[101] et de l’escadron de transport 3/60 Esterel de l’Armée de l’air depuis 1968[102].

Budget et fiscalité 2008 - 2009 modifier

En 2008, la commune gérait un budget de 94 688 000  dont 68 000 000  de fonctionnement et 26 688 000  d’investissements[103], financés à 44,95 % par les impôts locaux[104], la dette municipale s’élevait la même année à 137 277 000 [105]. En 2009, avec une dette par habitant s’élevant à 2 866  , Fréjus se trouvait à la troisième place nationale des communes les plus endettées dans le classement établi par Le Journal du Net[106]. Elle employait 662 agents territoriaux[107], disposait d’un parc de logements sociaux de 9 % du parc locatif[108], loin de l’obligation fixée par la loi SRU. En 2006, les taux d’imposition s’élevaient à 12,80 % pour la taxe d'habitation, 16,25 % et 30,00 % pour la taxe foncière (bâti et non bâti), 13,10 % pour la taxe professionnelle établie par l’intercommunalité[109]. Elle a mis en place un centre communal d'action sociale, un service d’aide à la recherche d’emploi et de logement, un office de tourisme pour l’ensemble de la commune et un syndicat d’initiative [110] consacré à la station balnéaire de Saint-Aygulf.

Budget et fiscalité 2020 modifier

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[111] :

  • total des produits de fonctionnement : 77 194 000 , soit 1 443  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 73 956 000 , soit 1 382  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 30 030 000 , soit 561  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 30 690 000 , soit 574  par habitant ;
  • endettement : 143 968 000 , soit 2 690  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 14,34 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 20,45 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 30,00 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 560 [112].

Intercommunalité modifier

La commune est associée à Saint-Raphaël, Puget-sur-Argens, Roquebrune-sur-Argens et Les Adrets de l'Estérel dans le cadre de la communauté d'agglomération Var Estérel Méditerranée (composée de 114 877 habitants en 2019[113], pour le développement économique, l’aménagement du territoire, la sécurité et la préservation de l’environnement. Elle adhère en outre au Syndicat intercommunal pour la Protection du Massif Forestier et au SMiTOM avec les communes de Saint-Raphaël, Puget-sur-Argens, Roquebrune-sur-Argens, Bagnols-en-Forêt et Les Adrets-de-l'Estérel pour le traitement des ordures ménagères.

Tendances politiques et résultats modifier

Fréjus est ancrée politiquement à droite, donnant à chaque scrutin une large avance aux candidats de droite parlementaire, à l’exception des élections européennes de 2004 où comme sur l’ensemble du territoire, le candidat socialiste est arrivé en tête, avec un écart cependant moindre que sur la circonscription régionale où Françoise Grossetête était créditée de dix points de moins que Michel Rocard[114] contre un point à Fréjus. Une tendance au vote d’extrême droite se dégage avec en 2002 lors de l’élection présidentielle, comme sur l’ensemble du pays, où le Front National parvient au deuxième tour, les électeurs forojuliens créditant Jean-Marie Le Pen de 31,88 % des voix, proche du résultat départemental de 28,69 %[115] mais loin des 17,79 % obtenus au plan national[116]. Ce choix pour le vote d’extrême droite se confirme lors des élections législatives de 2002 où une candidate frontiste arriva au deuxième tour et fut créditée de 32,36 %. Les résultats électoraux dénotent aussi un certain conservatisme de l’électorat, le maire Élie Brun étant réélu dès le premier tour avec 62,70 % des voix après dix ans d’exercice, comme successeur désigné de François Léotard, lui-même resté vingt-et un ans à la mairie. De même, lors des élections cantonales partielles de 2008, Maurice Accary, candidat désigné par le maire, fut élu très largement avec 67,40 % des voix. Ce conservatisme se retrouve encore en 2005 à l’occasion du référendum pour la constitution européenne où les électeurs fréjussiens repoussaient le texte à 54,21 %, chiffre équivalent au résultat national[117] mais moindre que le résultat régional (58,79 %)[118] ou départemental (57,54 %)[119]. Ce conservatisme se retrouvait enfin en 1992 où les votants repoussèrent le traité de Maastricht à 56,44 %[120]. Cependant, le Parti socialiste, le MoDem et Démocratie libérale disposent de permanences en centre-ville.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
Élections référendaires

Administration municipale modifier

Conseil municipal de Fréjus (mandature 2020-2026).
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Fréjus réunie » RN David Rachline 36 Majorité
« Notre parti, c'est Fréjus » DVC Emmanuel Bonnemain 4 Opposition
« Vivons Fréjus » DVC-LR-LREM Laurence Fradj 3 Opposition
« Union des écologistes et de la gauche » DVG Julien Poussin 1 Opposition
« Fréjus passionnément » DVD Richard Sert 1 Opposition

Liste des maires modifier

Jumelages modifier

Fréjus a développé des associations de jumelage avec :

Un projet de jumelage avec la ville de Diên Biên Phu est à l'étude[145].

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

La commune est rattachée à l’académie de Nice et dispose sur son territoire de treize écoles maternelles (Aulézy, Caïs, Les Moussaillons à Fréjus-Plage, Françoise Dolto, Aurélien, Jean Monnet à Saint-Jean-de-Cannes, Les Lutins, Paul Roux, René Char, Théodore Aubanel, les Oliviers, Valescure et Villeneuve), douze écoles élémentaires (Aurélien, Turcan, des Eucalyptus, Les Chênes, Caïs, de Fréjus-Plage, Théodore Aubanel, Jean Giono, Honoré de Balzac, Jean Monnet à Saint-Jean-de-Cannes, René Char et Paul Roux), trois collèges (des Chênes, André Léotard et Villeneuve), du lycée général et technologique Albert-Camus et du lycée professionnel Gallieni.

S’ajoutent un institut médico-éducatif et un CFA. Six centres de loisirs accueillent les enfants, neuf crèches et un réseau d’assistantes maternelles accueillent les jeunes enfants. La FCPE et deux groupes indépendants de parents d’élèves agissent sur la commune.

Vingt associations participent à l’éducation des jeunes de la commune dont les Guides et Scouts d’Europe et les Scouts et Guides de France.

Santé modifier

 
Centre Hospitalier Intercommunal (CHI) Bonnet.

En association avec Saint-Raphaël, la commune accueille sur son territoire le Centre hospitalier intercommunal Fréjus-Saint-Raphaël (Centre hospitalier Bonnet) d’une capacité de 515 lits[146] disposant de l’ensemble des services traditionnels et de services spécialisés en psychologie, anti-toxicomanie et cardiologie. Le SMUR est implanté dans l’hôpital et assure le traitement des urgences de l’agglomération. La commune dispose aussi de deux cliniques (Les Lauriers et Héliades Santé), de plusieurs maisons de retraite (Hotelia, La Respelido, L’Acampadou, Jean Lachenaud, etc.) et d’un centre de thalassothérapie à Port-Fréjus.

Deux cent trente-six médecins[147], trente et un chirurgiens-dentistes[148] et vingt et un pharmaciens[149] sont répartis sur le territoire de la commune.

De nombreuses associations sont représentées et œuvrent socialement, dont le Lions Club, AIDES, la Croix-Rouge française, Les Restos du Cœur, le Secours catholique ou l’Unicef.

Autres établissements de santé proches :

Justice, sécurité, secours et défense modifier

 
Le tribunal d’instance.

Principale ville de l’est-varois, Fréjus accueille de nombreux services publics d’État. Elle dispose aussi de tribunaux (instance, commerce et prud’hommes), d’un centre des impôts et d’une trésorerie, d’une antenne de la Direction départementale de l'Équipement, d’une maison de l'emploi regroupant Anpe et Assedic, une antenne de la CPAM et de la CAF, un centre technique et administratif EDF et GDF, une agence centrale postale[150] et six agences réparties dans le centre-ville[151], à Fréjus-Plage[152], Villeneuve[153], la Tour de Mare[154], la Gabelle[155] et au Pin de la Lègue[156]. Deux offices notariaux[157], une étude d’huissier de justice[158] sont installés sur la commune, sept avocats[159] rattachés au barreau de Draguignan y exercent.

Fréjus dispose pour sa sécurité d’une police municipale, d’un commissariat de police, d’une gendarmerie et gendarmerie maritime, et d’un centre de secours et d’incendie dont l'équipement a été renforcé[160],[161].

Pour assurer la sécurité urbaine, la commune a mis en place un système de vidéosurveillance[162].

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[163],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 57 082 habitants[Note 6], en augmentation de 7,91 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 4002 2291 9432 3062 6653 0413 0623 1322 665
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 7272 8783 0503 0523 4783 1353 5403 1393 510
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 1564 1904 0229 4519 0919 6769 44112 90713 452
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
16 95323 62928 85131 66241 48646 80151 53752 34453 168
2021 - - - - - - - -
57 082--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[164] puis Insee à partir de 2006[165].)
Histogramme de l'évolution démographique

La démographie de Fréjus depuis le premier recensement des personnes en 1793 laisse apparaître une constante croissance de la population seulement touchée par des « accidents » en 1806 (près de 300 personnes perdues), 1851 (près de 500 personnes perdues). Entre 1911 et 1921, la population de Fréjus a plus que doublé, en grande partie grâce à l’implantation des quartiers militaires de Caïs et de la base aéronavale, passant de 4 022 à 9 451 habitants. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la population fit un nouveau bond à 12 907 personnes, puis lors des recensements de 1962 et 1968, les rapatriés d’Algérie firent grimper la population à 16 953 puis 23 629 forojuliens. À partir des années 1970, la construction de nombreux quartiers (Villeneuve, Agachon, Gabelle…) firent augmenter la population jusqu’à dépasser en 2006 les cinquante mille habitants, faisant de Fréjus la commune la plus peuplée de l’est Var. En 1999, 8,9 % des Forojuliens étaient étrangers, 13,9 % des foyers étaient composés de familles monoparentales[166]. Parmi cette population étrangère permanente, 2,7 % étaient originaires du Maroc, 1,7 % de Tunisie, 1,4 % d’Algérie, 0,7 % d’Italie, 0,3 % du Portugal et de Turquie et 0,2 % d’Espagne[167].[Passage à actualiser]

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,2 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 25 730 hommes pour 28 056 femmes, soit un taux de 52,16 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,95 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[168]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,1 
11,6 
75-89 ans
13,7 
18,4 
60-74 ans
21,3 
19,4 
45-59 ans
20,1 
16,9 
30-44 ans
15,7 
16,4 
15-29 ans
12,9 
16,3 
0-14 ans
14,1 
Pyramide des âges du département du Var en 2020 en pourcentage[169]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,3 
9,9 
75-89 ans
12,4 
19,6 
60-74 ans
20,9 
20,1 
45-59 ans
20 
17,3 
30-44 ans
16,7 
15,5 
15-29 ans
13,4 
16,6 
0-14 ans
14,4 

Culture modifier

 
Rencontres urbaines en 2004.

La commune dispose de diverses infrastructures à caractère culturel. Les trois musées (archéologique, d’Histoire locale et des Troupes de marine) rayonnent sur le département, les salles d’exposition que sont l’Espace Albert Caquot, la Villa Aurélienne, l’espace culturel Paul-Vernet, la Maison des Métiers d’Art, la salle Charles Denis ou la salle polyvalente de Saint-Jean-de-Cannes permettent une diffusion auprès de la population.

Les loisirs culturels sont possibles par le cinéma Le Vox, deux écoles de musique, une médiathèque sur deux sites à la villa Marie et à Saint-Aygulf, cinq compagnies théâtrales. Le théâtre antique, rebaptisé Philippe Léotard, est encore utilisé pour de nombreuses représentations, devenant ainsi un théâtre de verdure[170]. Les arènes accueillent des spectacles, des concerts. Un théâtre, dénommé "Le Forum" et réalisé avec la ville de Saint-Raphaël dans le cadre de la communauté d’agglomération a été livré en février 2010 avec deux salles, la première d’une capacité de huit cent cinquante places et la seconde, de cent soixante places.

La ville est membre fondateur du réseau Villes et Métiers d’Art[171], elle adhère également au label Villes et Pays d’Art et d’Histoire du ministère de la Culture qui garantit la pertinence, la qualité de la mise en valeur du patrimoine et des métiers d’art, notamment pour la peinture, la sculpture sur bois, le marouflage, la mosaïque et la poterie.

En 2004, la commune a organisé des rencontres urbaines mêlant compétitions de freestyle, de slam et de graffitis.

Quatre-vingt-douze associations contribuent à l’animation culturelle de la commune.

Sports et loisirs modifier

 
Le stade Gallieni, à l’arrière, les tennis, dans le Quartier Gallieni.

La commune dispose d’installations sportives destinées à diverses disciplines et réparties sur son territoire. Deux pôles se détachent, la base nature au sud avec une piscine, un skatepark, trois stade dont un de rugby et deux de football, une piste cyclable, un parcours de santé et le centre Gallieni, situé dans le quartier du même nom, à l’est composé d’une piscine, d’un stade d’athlétisme, de football, de dix courts de tennis, et d’un plateau d’évolution. S’ajoutent à ces installations sept halles ou salles de sport, quatre stades, trois salles polyvalentes, douze plateaux d’évolutions, un club nautique et une école de voile.

Le sport est fortement ancré dans la tradition municipale, plusieurs clubs évoluent à un niveau national dont :

De nombreux sportifs évoluant en divisions nationales ou internationales dans de nombreuses disciplines y sont nés et y ont été formés. Cent dix-neuf (dont la SASEL à Saint-Aygulf) associations animent et encadrent la pratique sportive dans la commune.

Le , Fréjus a accueilli dans les arènes l’épreuve de quart de finale de la Coupe Davis entre l’équipe française (Henri Leconte et Arnaud Boetsch) et l’équipe indienne, épreuve qui fut remportée par le couple indien[172].

Chaque année, le Roc d'Azur, compétition et salon international de VTT se déroule sur le site de la base nature. Il a accueilli en 2013 plus de 20 000 participants et autant plus de visiteurs.

Cultes modifier

Fréjus est le siège du diocèse qui encadre les paroisses catholiques du département. La commune accueille donc le groupe épiscopal dont subsistent la cité épiscopale et la cathédrale Saint-Léonce[173].

Fréjus est aussi le siège du diocèse de Fréjus-Toulon de l’Église catholique qui couvre le Var, rattaché à l’archidiocèse de Marseille.

S’ajoutent à cette cité plusieurs édifices religieux catholiques : la chapelle Saint-François de Paule, la chapelle Sainte-Brigitte du Reyran, la chapelle Notre-Dame-de-l'Assomption, la chapelle Notre-Dame-de-Jérusalem, l’église du Sacré-Cœur et l’église Saint Roch.

Le culte protestant est représenté dans la commune par un centre évangélique et une église biblique baptiste. Une synagogue accueille le culte israélite[174], la pagode Hông Hiên Tu, plus ancienne pagode bouddhiste de France, le culte bouddhique vietnamien, et la mosquée de Fréjus dans le quartier de la Gabelle, le culte musulman[175],[176]. La mosquée Missiri construite à proximité des camps militaires ne reçoit plus de fidèles.

Catholique modifier

Protestant / Évangélique modifier

  • Église évangélique baptiste, impasse Thomas Édison.
  • Église évangélique vie et lumière, impasse Thomas Édison.
  • Église évangélique source de vie, rue de la Magdeleine.

Israélite modifier

Musulman modifier

Bouddhiste

Églises millénaristes modifier

Cimetières modifier

Trois cimetières (Saint-Léonce, Saint-Étienne et la Colle de Grune à proximité de l’ancien barrage de Malpasset) accueillent les dépouilles. S’ajoute le Mémorial des guerres en Indochine qui regroupe des restes de soldats.

Lieux de mémoire modifier

Monuments commémoratifs[177] :

Médias modifier

Le quotidien Var-Matin diffuse une édition locale spécifique pour Fréjus - Saint-Raphaël. La commune est aussi dans le bassin d’émission de TMC Monte Carlo et France 3 Côte d’Azur. La radio locale Mosaïque FM y est implantée.

Économie modifier

Fréjus est un pôle économique important du département et de la région, situé à mi-chemin entre les zones d’emploi de Toulon et du Grand-Cannes. Elle a de tous temps figuré parmi les lieux d’attrait économique par le nombre d’entreprises présentes mais aussi au titre du tourisme, des activités militaires ou des services publics. Facilement accessible par la route (A8, RN7), par le train (gare de Fréjus[185], gare de Saint-Raphaël-Valescure), elle bénéficie de nombreuses facilités pour le développement économique. La commune est, avec sa voisine Saint-Raphaël, le centre d’un bassin d'emploi défini par l’Insee qui regroupe dix-neuf communes[186].

Le centre commercial Géant Casino, les concessions Satac (Renault) et Bacchi (Citroën) avec respectivement vingt-sept et vingt-deux millions d’euros de chiffre d'affaires en 2004[187] et six cents autres entreprises pour un total de 3 934 emplois[188] sont réparties sur les cinq zones industrielles (Lou Gabian, Les Esclapes, Saint-Pons, Le Capitou et La Palud) auxquelles s’ajoute le pôle de compétitivité Capénergies. En 1999, l’ensemble des acteurs économiques proposaient 28 318 emplois[189]. De fait, 86 % de la population active occupait un emploi salarié, dont 62 % habitant et travaillant à Fréjus[190]. Une répartition par catégories socio-professionnelles permettait de dégager des taux de 38 % pour la population « employés », 22 % pour les « ouvriers », 21 % pour les « professions intermédiaires ». Les cadres et professions intellectuelles supérieures ne représentaient ainsi que 8 % de la population active et les artisans ou commerçants que 10 %[191].

Malgré un tissu économique riche, le taux de chômage atteignait 13,6 % en 2005 avec 4 829 demandeurs d’emploi, en baisse par rapport à 1999 avec un taux de 19,4 %[192] et le revenu moyen par habitant ne s’élevait qu’à 15 187 € par an en 2004[193]. Vingt-deux associations agissent sur l’économie de la commune, la municipalité a mis en place un service d’aide à la recherche d’emploi. Plusieurs marchés sont organisés sur la commune, mercredi et samedi en centre-ville, mardi et vendredi à Fréjus-Plage et Saint-Aygulf, jeudi à la Tour de Mare et Port-Fréjus, samedi aux arènes et dimanche à Fréjus-Plage. S’ajoutent en saison touristique des marchés nocturnes à Fréjus-Plage, Port-Fréjus et Saint-Aygulf.

Fréjus est l'une des villes les plus endettées de France, avec une dette de 127 millions d'euros en 2019. Surtout, d’après une étude du cabinet Michel Klopfer sur les finances des collectivités, la capacité de désendettement de la ville est passée de 12 années en 2015 à 39,7 années en 2019, alors que la moyenne nationale est de 8,1 années. Le cabinet souligne dans son rapport qu'« au vu des comptes publiés par le ministère de l’Intérieur et le ministère des Comptes publics, la situation financière de Fréjus s’est très nettement dégradée depuis trois ans. Le taux d’épargne, qui tournait autour de 13 % à 17 % entre 2013 et 2015, est tombé quasiment à zéro depuis 2016. La capacité de désendettement s’est considérablement rallongée en nombre d’années. Sous réserve d’une analyse plus approfondie, cela caractérise une situation de surendettement sur trois années successives, 2016, 2017, 2018[194]. »

Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Fréjus 0,6 % 10,4 % 9,3 % 23,0 % 35,0 % 21,7 %
Zone d’emploi de Fréjus-Saint-Raphaël 0,8 % 12,9 % 9,4 % 21,1 % 33,3 % 22,5 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Fréjus 3,4 % 4,6 % 10,6 % 17,8 % 10,3 % 10,5 %
Zone d’emploi de Fréjus-Saint-Raphaël 3,8 % 7,4 % 11,3 % 18,5 % 10,0 % 13,4 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[195]

Ville de garnison et centre administratif modifier

 
Mémorial des guerres d’Indochine.

Malgré un fort désengagement (fermeture de la base aéronavale en 1995, de l’hôpital militaire Jean-Louis), le ministère de la Défense peut être considéré comme le premier employeur de la commune avec les mille cent militaires du 21e RIMa et l’ensemble du personnel d’accompagnement présents au quartier Le Cocq.

Le centre hospitalier qui emploie mille deux cents personnes dont la majeure partie sur la commune de Fréjus en est le deuxième employeur, suivi par les autres administrations (tribunal, impôts, poste, personnel communal...) ou services publics (EDF-GDF, gestion de l’eau...).

Tourisme modifier

 
Musée des troupes de marines de Fréjus.

Située dans le premier département touristique de France[196], Fréjus bénéficie de sa double qualité de station balnéaire depuis son classement le [197] et ville d’art et d’histoire pour compter économiquement sur une forte part des activités touristiques. La municipalité a mis en place un office de tourisme, chargé d’assurer la promotion des structures de divertissement que sont les musées d’archéologie et d’histoire locale, des troupes de marine, les mémoriaux de l’Armée noire et de la guerre d'Indochine, les Monuments historiques, les espaces naturels, le parc zoologique, les parcs d’attraction Luna Park, Aqualand, Laser Quest et Fun City, le centre de thalassothérapie et la station nautique. Les plages de sable blond, longues de plus de six kilomètres, sont un atout sur un littoral azuréen très découpé.

La construction de l’espace Albert Caquot, palais des congrès d’une capacité de six mille personnes et la réhabilitation des salles des fêtes ont permis à la commune de se tourner davantage vers le tourisme d'affaires. En outre, la municipalité a mis en place une démarche de certification de qualité de l’accueil touristique, récompensée par un classement quatre étoiles au titre de la norme AFNOR[198] « Accueil et information des offices de tourisme et syndicats d’initiative ». Elle adhère aussi au Plan Qualité France décidé lors du Comité Interministériel sur le Tourisme du 9 septembre 2003 par le Comité national de la qualité de l’offre touristique.

La commune dispose de nombreuses infrastructures d’accueil des touristes pour recevoir plus de 86 000 personnes en pleine saison touristique[199](triplant ainsi sa population), parmi lesquels vingt-et-un campings dont neuf quatre étoiles, vingt-quatre hôtels dont un quatre étoiles, sept villages de vacances, vingt-sept chambres d’hôtes, une auberge de jeunesse et plus de deux cents appartements de location, pour un total de près de 135 000 lits[200]. Sept hôtels disposent de hot-spots Wi-Fi et deux cybercafés permettent la connexion à Internet. Le nombre de résidences secondaires atteint 44 % et le prix de l’immobilier s’élève en moyenne à 4 032  le mètre carré[201].

Agriculture modifier

La riche plaine de l’Argens et du Reyran accueille une agriculture variée développée autour de la culture maraîchère, l’arboriculture fruitière, la viticulture, l’apiculture avec la classification IGP Miel de Provence[202], l’oléiculture avec la classification AOC Huile d'olive de Provence[203], du vin Maures (IGP) et la floriculture. Plusieurs domaines vinicoles comme le domaine de Curebéasse produisent du Côtes de Provence labellisé AOC[204],[205],[206] dont certains vins rouges et rosés bénéficiant de la sous-appellation Côtes-de-provence Fréjus[207],[208]. Dans la forêt de l'Esterel, le liège est encore produit à partir du démasclage des chênes-lièges. Les cactus sont cultivés par les Établissements Kuentz depuis 1907. De fait, quatre-vingt-douze Forojuliens étaient comptabilisés comme « agriculteurs » en 1999.

Mais le secteur agricole, la sylviculture et la reproduction végétative se sont amenuisés du fait du développement touristique et de ses besoins d'espaces[209]. Pour lutter contre la pression foncière et soutenir l’économie agricole, la commune de Fréjus et la Chambre d’agriculture du Var ont de ce fait décidé, en novembre 2017, de préserver durablement des espaces agricoles et de soutenir les conditions d’une agriculture de proximité. L'objectif est de créer une zone agricole protégée sur la vallée du Reyran, pour son potentiel agricole de 263 hectares[210]. Mesure qui s'inscrit dans la Zone agricole protégée (ZAP) de Fréjus, approuvée le 16 janvier 2020[211],[212].

Culture locale et patrimoine modifier

Patrimoine environnemental modifier

La commune de Fréjus est située au cœur de vastes espaces protégés. Quatorze mille hectares du massif de l'Esterel, dont une partie sur le territoire de la commune sont protégés par l’Office national des forêts (ONF), les étangs de Villepey sont eux protégés par le Conservatoire du littoral[213] au titre de la flore, de la faune sauvage et de l’intérêt historique qu’ils représentent, les abords de Fréjus et la vallée du Reyran[214], l’embouchure de l’Argens[215] sont inclus dans des sites du réseau Natura 2000. Les étangs de Villepey et leurs écosystèmes furent fortement endommagés par les inondations à répétitions survenues dans le var depuis 2010. Le pavillon bleu a été décerné au Port-Fréjus pour la qualité de ses eaux grâce notamment à l’opération « Port propre ». Les plaisanciers sont en outre sensibilisés au respect du sanctuaire marin Pelagos pour la préservation des mammifères marins.

La base Nature François-Léotard, construite sur l’ancienne base militaire d’une superficie de cent vingt hectares, les jardins du Clos de la Tour (six hectares) et de la Villa Marie (deux hectares) en centre-ville, les parcs Aurélien et Aréca participent à la qualité de l’environnement de la commune récompensée par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[216].

Le safari de l’Esterel, un parc zoologique de vingt hectares créé en 1971 accueille plus de cent trente espèces sauvages des cinq continents[217]. Des promenades guidées sont organisées dans les étangs de Villepey et la forêt de l'Esterel, le sentier littoral et le sentier de grande randonnée GR 49 traversent la commune.

La commune dispose d’un service municipal destiné à la préservation de l’environnement et au développement durable. Elle accueille sur son territoire deux stations d’épuration sur le Reyran[218] et à Saint-Jean-de-Cannes, une déchèterie. Elle a mis en place une politique de tri sélectif et de développement des énergies renouvelables avec l’aide aux particuliers souhaitant s’équiper de panneaux solaires et la construction de nouveaux bâtiments communaux respectant les normes de haute qualité environnementale (groupe scolaire Aurélien, maison de retraite L’Aubier de Cybèle...)[219].

Patrimoine architectural modifier

Le patrimoine de Fréjus est riche des époques variées d’occupation du territoire par l’Homme. Ce patrimoine est en partie mis en valeur dans le cadre du classement ville d’art et d’histoire.

La première trace d’occupation encore visible date de l’occupation des Ligures avec le dolmen de L’Agriotier à Saint-Aygulf.

L’époque architecturale la plus riche de Fréjus est sans conteste la création de Forum Julii, colonie romaine avec de nombreux bâtiments, qui en fait la plus riche concentration de France après Arles. Les plus remarquables sont :

L'ancienne ville, inscrite en partie au titre des monuments historiques, abrite de nombreux éléments architecturaux : les restes de remparts[226], les portes de Rome, du Reyran, d'Orée[227], la place Agricola[228] avec la porte des Gaules, les citadelles sur la Butte Saint-Antoine[229],[230] et la plate-forme avec une citerne et des thermes[231],[232],[233],[234], un exèdre sur la butte Saint-Antoine, un pavement de la Via Aurelia qui passait par la cité, des colonnes[235],[236], les restes du port antique[237],[238] avec les restes du quai nord, du môle et la lanterne d'Auguste, une mosaïque intitulée « Au combat des coqs » dans une propriété privée, des égouts sous l'actuelle rue Jean-Jaurès.

Ailleurs sur le territoire, on trouve un mausolée du IVe siècle[239] rue de La Tourrache[240] dans le quartier de Villeneuve, des vestiges d’une villa suburbaine à La Rose des Sables[241], un pont aux Cantonniers et un autre à trois arches aux Esclapes[242] ,[243], un atelier de foulons à l'Arsenal, des vestiges à Villepey, une nécropole dans le quartier Sainte-Brigitte, en mer, des viviers sur la côte de Saint-Aygulf permettaient de conserver des poissons vivants. En 2015, des fouilles archéologiques menées lors de la destruction de l'ancien stade du centre-ville ont révélé la présence de plusieurs villas romaines[244].

À partir du IVe siècle, Fréjus devint un des premiers évêchés de France. De cette époque ne restent que peu de vestiges sinon les fondations de la cathédrale[245],[246] et le baptistère du Ve siècle[247],[248]. Le Moyen Âge fut riche à Fréjus et il en reste de plus nombreux édifices, dont les vestiges de la chapelle Saint-Lambert du XIe siècle[249], le cloître roman de l’évêché datant du XIIe siècle[250],[251],[252], tout comme la nef et le bas-côté gauche de la cathédrale. Le narthex, le clocher et la façade fortifiée datent du XIIIe siècle. Les décorations comme les peintures du cloître ou le plafond en menuiserie[253], les arcades de la galerie de la cathédrale datent eux du XIVe siècle dans un style gothique rayonnant. L’hôtel de ville[254] date lui aussi du XIVe siècle avec sa bibliothèque, les archives dans l’ancienne chapelle et la tour carrée de défense. Enfin, les stalles, la porte voûtée et la grille de la sacristie remontent au XVe siècle. L’ensemble constituait la cité épiscopale de Fréjus.

De la période de la Renaissance subsistent la porte d’entrée de la cathédrale, le crucifix et la représentation de la Nativité et la chapelle Saint-François de Paule[255], tous du XVIe siècle, les statues de saints dans la cathédrale, une porte monumentale d’hôtel dans la rue Sieyès, la chapelle de l’ancien couvent rue Montgolfier et la chapelle Saint-Aygou du XVIIe siècle. Le XVIIIe siècle a laissé l’hôtel des Quatre Saisons[256] avenue du général De Gaulle[257],[258], l’Auberge des Adrets[259], repaire du bandit Gaspard de Besse, le château de Villepey et la chapelle Sainte-Brigitte du Reyran[260].

Le XIXe siècle a été marqué par la construction des Villa Marie[261],[262] et Villa Maria[263],[264], du château Aurélien[265] et de la batterie de Saint-Aygulf, de l’ancien hôpital[266] aujourd’hui devenu le palais de justice, de la fontaine des Cinq Continents sur la place Paul-Vernet[267], de l'école Turcan[268], de la gare[269], de la Villa Clythia, le Grand Hôtel Coirier à Valescure[270],[271].

Enfin, le XXe siècle a vu la commune s'enrichir du château Gallieni[272], de la mosquée Missiri[273] en 1930[274], de l’immeuble Le Lido dans un style vénitien en 1934[275], du mémorial de l’Armée Noire, du barrage de Malpasset en 1954[276],[277], du mémorial des combats d'Indochine à côté de la pagode Hông Hiên Tu, de la chapelle Cocteau en 1963[278], de Port-Fréjus et du lycée Albert-Camus par l’architecte Norman Foster en 1993. La mosquée Missiri construite en 1930[279], la chapelle Notre-Dame-de-Jérusalem dite « Cocteau » construite en 1963 par l’architecte Jean Triquenot[280] et les bâtiments de la coopérative La Fréjusienne construits en 1921 par l’architecte Henri Draperi[281] bénéficient du label « Patrimoine du XXe siècle ».

Festivités modifier

Plusieurs manifestations sont organisées dans la commune au cours de l’année. On[Qui ?] compte des fêtes traditionnelles religieuses comme la Bravade en avril ou mai, précisément le troisième week-end après Pâques, en l’honneur du saint-patron François de Paule qui dure trois jours les samedi, dimanche et lundi matin, la fête de la saint Pons la dernière semaine de mai[source secondaire souhaitée], la fête de la Saint Jean en juin, la fête du raisin en août[source secondaire souhaitée] où une grappe de raisin est pressée dans le calice, la fête votive de Saint-Aygulf en septembre, celle de la Tour de Mare et enfin Noël avec la foire aux santons en décembre et la Messe de minuit avec sa crèche vivante le 24 décembre.

S’y ajoutent des manifestations de traditions locales avec le carnaval en février, la fête du vin en mai, la fête de l’Omelette Géante organisée conjointement avec Dumbéa. Des manifestations sportives sont organisées avec la fête du nautisme en mai, la Feria de la Côte d’Azur la deuxième semaine d’août, la manche du championnat de France de Off-shore la dernière semaine d’août dans le golfe, le Roc d'Azur en septembre, le festival international de cerf-volant en octobre[source secondaire souhaitée].

Des expositions ou des salons régionaux avec le salon du cheval en avril, ainsi que l’exposition canine internationale[282], le salon de la carte postale en juillet, le Salon de l’Automobile en septembre, le salon Home & Décoration en novembre.

Des manifestations culturelles comme le festival de court métrage en janvier, la Nuit des Musées en mai, le festival de théâtre Les Nuits Auréliennes entre juillet et août, le festival d’art pyrotechnique Les Nuits de Port-Fréjus[source secondaire souhaitée].

La commune est membre du l'Union des villes taurines françaises[283].

Personnalités modifier

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Fréjus :

 
Emmanuel-Joseph Sieyès.

Héraldique et logotype modifier

Malte-Brun, dans la France illustrée (1884), rapporte deux blasonnements voisins[287] :

Le second, donné également par Charles Grandmaison, dans son Dictionnaire héraldique de 1861, est celui actuellement en vigueur dans la commune.

Comme Marseille ou Toulon, Fréjus était un port d’embarquement des Croisés et un siège d’évêché, ce qui explique la croix sur le blason. Le chef de France est un privilège de son statut de Bonne ville.

La commune s’est en outre dotée d’un logotype.

En 1809, la commune qui avait rejeté son blason trop « royaliste » et « ecclésiastique » choisit d’honorer la visite de Napoléon Ier dans un nouveau blason décrit ainsi : D’azur à une frégate voguant sur la mer, le tout au naturel, surmontée d’une ombre de soleil d’or, l’écu surmonté du mot Fréjus en capitales de sable et entouré de la devise : « Julius Cæsar Nominavit - Napoleo Magnus Illustravit ».

Ce blason ne fut toutefois utilisé que jusqu’à la Restauration et le conseil municipal du réhabilita le blason originel[289].

La commune dispose d’un drapeau, utilisé lors des manifestations dont la bravade, qui reprend les couleurs du blason, deux bandes verticales, rouge côté hampe et blanche à l’extérieur.

Le logotype de la ville, ancien ou nouveau, s'inspire d'une borne romaine en marbre blanc trouvée sur le territoire de la commune en 1970 et conservée au musée archéologique local. Appelé à tort L'Hermès, il s'agit en réalité du dieu bicéphale romain Janus.

Devise modifier

La devise de la commune, inusitée aujourd’hui, est « Julius Cæsar Nominavit, Napoleo Magnus Illustravit » en latin, ce qui peut se traduire par Jules César lui donna son nom, Napoléon Ier la rendit célèbre[290].

Gastronomie modifier

 
Quelques Pavés du Cloître.

Fréjus est réputée pour ses pêches et sa production d’anchois. Le Côtes de Provence Fréjus est une sous-zone de l’appellation d'origine contrôlée. Dans le langage juridique des appellations viticoles françaises, on dit que l’AOC Côtes de Provence Fréjus est une dénomination viticole de l’AOC Côtes de Provence[291].

La spécialité communale reste les Pavés du Cloître, un bonbon feuilleté aux amandes entourées d’une fine coque caramélisée[292].

Fréjus dans les arts et la culture modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le bulletin d’information du GHRO no 15 d’avril 1999 semble donner 1566.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Notes INSEE modifier

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  248. « Baptistère », notice no IA83000737, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  249. Chapelle Saint-Lambert (ancienne), sur le site Patrimages
  250. « Jardin du cloître de l'ensemble canonial », notice no IA83000395, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  251. Fréjus : Le cloître
  252. Fréjus : le plafond du cloître
  253. Plafond du cloître
  254. « Evêché », notice no IA83000738, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  255. « Chapelle de Pénitents Saint-François-de-Paule », notice no IA83000742, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  256. Hôtel des Quatre Saisons sur la base Patrimages
  257. « Maison dite Hôtel des Quatre-Saisons », notice no IA83000694, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  258. L'Hôtel des Quatre Saisons
  259. « Auberge des Adrets », notice no IA83000680, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  260. « Chapelle Sainte-Brigitte », notice no IA83000723, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  261. « Maison dite Villa Marie », notice no IA83000697, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  262. « Parc de la villa Marie », notice no IA83000393, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  263. « Maison dite Maison Maria », notice no PA00081613, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  264. Maison (ancienne) dite maison Maria, actuellement Musée d'Histoire sur le site Patrimages
  265. « Château Aurélien », notice no PA00081782, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  266. « Hôpital », notice no IA83000740, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  267. « Fontaine des Cinq Continents », notice no IA83000708, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  268. « École », notice no IA83000685, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  269. « Gare », notice no IA83000687, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  270. « Hôtel de voyageurs dit Grand Hôtel Coirier », notice no IA83000677, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  271. Hôtel de voyageurs dit Grand Hôtel Coirié, actuellement copropriété le Logis de Valescure
  272. « Maison dite Château Gallieni », notice no IA83000675, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  273. Mosquée de Missiri
  274. « Mosquée de Missiri », notice no PA00081616, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  275. « Immeuble dit le Lido », notice no IA83000692, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  276. « Barrage de Malpasset », notice no IA83000726, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  277. Monument commémoratif aux victimes de la catastrophe de Malpasset
  278. « Chapelle Notre-Dame-de-Jérusalem, dite aussi Chapelle Cocteau », notice no PA00081607, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  279. Fiche de la mosquée Missiri labellisée Patrimoine du XXe siècle sur le site de la DRAC PACA.
  280. Fiche de la chapelle Cocteau labellisée Patrimoine du XXe siècle sur le site de la DRAC PACA.
  281. Fiche de la coopérative La Fréjusienne labellisée Patrimoine du XXe siècle sur le site de la DRAC PACA.
  282. Exposition canine internationale de Fréjus..
  283. Liste des communes membres de l'Union des villes taurines françaises sur le site officiel de l'organisation. Consulté le 01/08/2010.
  284. Michel Bouvier, Le vin, c’est toute une histoire, Jean-Paul Rocher éditeur, Paris, 2009, p. 13. (ISBN 2917411236).
  285. Monument commémoratif à Marc-Auguste Desaugiers sur le site Patrimages
  286. Résidents célèbres des auberges de Fréjus au XVIIIe siècle
  287. Fréjus- Saint Raphaël : Fréjus, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
  288. Gaso, la banque du blason.
  289. Histoire du blason de Fréjus sur le site historique Forum Julii.
  290. Jeton touristique - Souvenirs et Patrimoine - Fréjus - Double tête d'Hermès
  291. Placido Llorca, « Dénomination viticole Côtes de Provence Fréjus », sur Vin Vigne, (consulté le ).
  292. Produits du terroir à Fréjus sur le site de l’office du tourisme
  293. Fréjus: l'amphithéâtre prêt à renouer avec son glorieux passé
  294. Notice no 00000058044, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  295. Notice no 00000074347, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  296. Critique du film, sur le site Premiere.fr.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Aubenas, Histoire de Fréjus, Louis Leydet,
  • Dossiers du service régional de l'inventaire de PACA : Fréjus
  • Les recherches archéologiques sur Fréjus, Fédération et ressources sur l'Antiquité (FRANTIQ)
  • H. Espitalier, Les évêques de Fréjus,
  • Jules Charles-Roux, Fréjus, Bloud,
  • Jules Formigé, « Fréjus : FORUM JULII OCTAVANORUM COLONIA », dans Congrès archéologique de France. 95e session. Aix-en-Provence et Nice. 1932, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 244-263
  • Docteur Donnadieu, « Les fouilles récentes du « Forum Julii » à Fréjus », dans Congrès archéologique de France. 95e session. Aix-en-Provence et Nice. 1932, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 264-276
  • A. Donnadieu, Fréjus, le port militaire du Forum Julii,
  • Carte archéologique de la Gaule 83-3 : Fréjus, par C. Gébara, avec la collaboration de Patrick Digelmann et d’Yvon Lemoine.
  • Les recherches archéologiques de Paul-Albert Février sur la commune de Fréjus :
    • Le groupe épiscopal de Fréjus, Paris (1981),
    • Les derniers travaux réalisés dans le groupe épiscopal de Fréjus. Dans : Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France (1988) p. 257-264,
    • La ville chrétienne. Le groupe épiscopal de Fréjus. Dans : De Lascaux au Grand Louvre. Archéologie et histoire de France p. 248-251,
    • Fréjus, le développement d'un groupe cathédral, Archéologie en France métropolitaine. Fixot Michel; Février Paul-Albert; Rivet Lucien. Dans : Le Courrier du CNRS vol. 73 (1989) p. 73-74,
    • Fréjus. Dans : Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle 2 p. 43-47,
    • Les fouilles des abords de la cathédrale de Fréjus et la topographie urbaine. Février Paul-Albert; Fixot Michel; Rivet Lucien. Dans : Provence historique vol. 35 (1985) p. 267-277,
    • Aux origines des villes médiévales de Fréjus, Aix et Vaison. Dans : Bulletin des anthropologues de Basse-Normandie vol. 6 (1981) p. 1-2,
    • Les derniers travaux archéologiques effectués à Fréjus (Var). Dans : Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France (1976) p. 25-30,
    • Fêtes religieuses de l'ancien diocèse de Fréjus. Dans : Provence historique vol. 11 (1961) p. 163-189
    • Récentes découvertes archéologiques de Fréjus. Dans Provence historique, 1952, tome 3, fascicule 9, p. 71-74.
  • Marcel Foucou, Fréjus, regards sur une cité, Serre, , 168 p. (ISBN 978-2-84135-021-6)
  • Jean Corret, L'Aéronautique navale à Fréjus : Saint-Raphaël de 1912 à 1995, Ardhan, , 207 p. (ISBN 978-2-9507663-2-8)
  • Isabelle Beraud, Cherine Gebara et Lucien Rivet, Fréjus Antique, Paris, Imprimerie nationale, , 116 p. (ISBN 978-2-85822-979-6)
  • Puchal et Dumas, L'imagier de Fréjus, Patrimoine Cnmhs,
  • Desirat, Les Chapelles de Fréjus, Serre, , 71 p. (ISBN 978-2-86410-217-5)
  • Pierre Excoffon, Ville et campagne de Fréjus romaine, Paris/Aix-en-Provence, Éd. Errance, centre Camille Jullian, coll. « Bibliothèque d'archéologie méditerranéenne et africaine », , 306 p. (ISBN 978-2-87772-462-3 et 2-87772-462-X))
  • Jules Charles-Roux, Fréjus, Livre Histoire, , 144 p. (ISBN 978-2-84373-019-1)
    Réédition
  • Robert de Madron, Aqueduc romain de Mons à Fréjus, Envol,
  • Ludovic et Jean-Paul Vieu, Les Arènes romaines de Fréjus, 2000 ans d'histoire, un siècle de tradition taurine, Campanile, (ISBN 978-2-912366-60-3)

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