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Front populaire pour la démocratie et la justice

parti politique érythréen

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Front populaire pour la démocratie et la justice
ህዝባዊ ግንባር ንደሞክራስን ፍትሕን
الجبهة الشعبية للديمقراطية والعدالة
Présentation
Président Isaias Afwerki
Fondation 1994
Siège Asmara, Maekel, Érythrée
Secrétaire Al-Amin Mohammed Seid (en)
Porte-parole Yemane Gebreab (en)
Organisation de jeunesse Front de la jeunesse pour la démocratie et la justice (en)
Journal Shabait
Positionnement Attrape-tout[1]
Idéologie Nationalisme érythréen[1]
Sécularisme[2]
Nationalisme de gauche[1]
Socialisme[3],[4]
Militarisme
Site web www.shaebia.org/index.phpVoir et modifier les données sur Wikidata
Précédent Front populaire de libération de l'Érythrée
Représentation
Députés élus
75  /  150
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Le Front populaire pour la démocratie et la justice est un parti politique érythréen, fondé en 1994 par Isaias Afwerki et issu de l'aile des anciens du Front populaire de libération de l'Érythrée (FPLE) qui obtint l'indépendance du pays contre l'Éthiopie en 1993.

Le Front populaire pour la démocratie et la justice a abandonné l'idéologie marxiste-léniniste de l'ancien FPLE, qui n'avait tenu qu'un rôle d'instrument d'unité, au profit d'un positionnement nationaliste[5],[6],[7]. Le FPDJ est le seul parti légal en Érythrée et refuse tout régime autorisant le multipartisme[8]. Il est régulièrement accusé de pratiques totalitaires[9],[10],[11],[12].

Issayas Afeworki cumule les fonctions de chef de l'État et de président du conseil exécutif du Front populaire pour la démocratie et la justice.

Secrétaires modifier

Notes et références modifier

  1. ↑ a b et c (en) David O'Kane et Tricia Hepner, Biopolitics, Militarism, and Development : Eritrea in the Twenty-First Century, Berghahn Books, , 236 p. (ISBN 978-0-85745-399-0, lire en ligne)
  2. ↑ (en) Sandra Fullerton Joireman, Nationalism and Political Identity, Continuum, , 163 p. (ISBN 978-0-8264-6591-7, lire en ligne), p. 133
  3. ↑ « Willkür, Folter, Zwangsarbeit: Wie schlimm ist es wirklich? », Republik,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ « Wenn ein grosser Teil der Jugend weggeht oder wegwill, muss etwas faul sein im Staat – ein Besuch in Eritrea », NZZ,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. ↑ Fabienne Le Houerou, Éthiopie-Érythrée freres ennemis de la corne de l'Afrique, L'Harmattan, , p. 49-50.
  6. ↑ « République d'Érythrée », sur axl.cefan.ulaval.ca (consulté le )
  7. ↑ « La Corée du Nord de l'Afrique », sur Jeune Afrique,
  8. ↑ Atlaséco 1999 : atlas économique mondial, Maisonneuve & Larose, , p. 97
  9. ↑ (en) « Eritrea is a 'totalitarian' state, says UN », sur Daily Nation (consulté le )
  10. ↑ (en) Asma Saad, « Eritrea’s Silent Totalitarianism », sur ssmu.ca, (consulté le )
  11. ↑ (en) « World Report 2017: Rights Trends in Eritrea », sur Human Rights Watch, (consulté le )
  12. ↑ (en) Bartholomäus Grill, « Eritrea: A Visit to 'Africa's North Korea' - DER SPIEGEL - International », sur spiegel.de, (consulté le )
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