Front de convergence nationale

parti politique

Front de convergence nationale
(es) Frente de Convergencia Nacional
Image illustrative de l’article Front de convergence nationale
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire général Javier Alfonso Hernández Franco
Fondation
Siège Avenida Centroamérica 13-42
Zona 1, Guatemala
Positionnement Droite à extrême droite
Idéologie Nationalisme
Conservatisme
Conservatisme social
Ultralibéralisme
Populisme de droite
Couleurs Bleu
Site web http://www.fcnnacion.com/
Représentation
Députés
11  /  158

Le Front de convergence nationale (espagnol : Frente de Convergencia Nacional, FCN-Nación), est un parti politique au Guatemala fondé en . Il avait pour secrétaire général Jimmy Morales, élu président de la République du Guatemala le .

Histoire modifier

Le parti a été fondé le par des militaires inquiets des enquêtes menées sur les crimes de la guerre civile. Environ 200 000 personnes avaient été tuées et des communautés entières de paysans indigènes, accusées de collaboration avec la guérilla, exterminées, conduisant à l'inculpation et à la condamnation de l'ancien président Efraín Ríos Montt à 80 ans de prison pour génocide[1].

En , le FCN est signalé par le Tribunal suprême électoral pour ses finances de campagne aux origines douteuses[2]. Le chef du parti, Edgar Justiniano Ovalle, est mis en cause par la Commission contre l’impunité au Guatemala pour des crimes de guerre perpétrés durant la guerre civile[2].

Le FCN exerce le pouvoir au Guatemala entre 2016 et 2020 sous le gouvernement de Jimmy Morales[3]. D'après l'universitaire Simon Bertrand « les quatre années du gouvernement Morales ont démontré toute l’influence des réseaux d’ex-généraux et d’une élite économique qui tirent les ficelles du pays depuis des années (...). Dès son arrivée au pouvoir, Morales a fait se succéder les décisions favorables à ce pouvoir de l’ombre en adoptant à la hâte des projets de loi afin d’assouplir les normes du travail déjà très laxistes du pays[4]. »

Notes et références modifier

  1. « Fini de rire pour Jimmy Morales, le nouveau président du Guatemala », Libération.fr,‎ (lire en ligne)
  2. a et b « ¿Por qué Morales está en conflicto con Cicig en Guatemala? », TeleSUR,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. StreetPress, « Dictatures latino-américaines : 60 accusés toujours en cavale », sur StreetPress,
  4. « Guatemala: une démocratie sous influence », sur Le Devoir,

Liens externes modifier