Frichti (entreprise)

entreprise française

Frichti
Création 26/05/2015
Fondateurs Quentin Vacher (d)[1] et Julia Bijaoui[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Paris 75012
Direction Julia Bijaoui (depuis le 02/06/2015) Présidente
Activité Services des traiteurs
Effectif 439 au 24/08/2023 (effectif moyen annuel) dans 19 établissements
SIREN 811534809[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web frichti.coVoir et modifier les données sur Wikidata

Fonds propres 4 479 100 € au 31/12/2016
Chiffre d'affaires 4 708 500 € au 31/12/2016
Résultat net -6 094 700 € au 31/12/2016 (perte)

Frichti est une entreprise française de livraison de courses[3] et de repas à domicile créée en 2015 par Julia Bijaoui et Quentin Vacher.

Histoire modifier

En 2015, Quentin Vacher et Julia Bijaoui créent Frichti[4]. Deux ans plus tard, le site de préparation et de livraison de repas à domicile boucle une levée de fonds de 30 millions d’euros auprès des fonds Verlinvest et Felix Capital[5] et un an après, il lance Frichti Market, spécialisée dans les courses aux clients directement chez eux peu de temps après le passage de la commande[3].

En septembre 2019, Frichti intègre le label Next40[6].

En 2021, Frichti se développe dans le reste de la France comme à Bordeaux, Lyon et Lille, ainsi qu'en Belgique[7].

En janvier 2022, Frichti annonce être entré en négociations exclusives avec l'allemand Gorillas dans le but d'un rapprochement[8].

Fin 2022, Frichti et Gorillas sont rachetés par le turc Getir[9].

Le 2 mai 2023, Frichti entre en redressement judiciaire, ainsi que Gorillas et Getir en France. Le contexte économique rend en effet le recours à l'endettement plus difficile pour financer les pertes importantes de l'activité[10],[11],[12].

Le 19 juillet 2023, le tribunal de commerce prolonge la procédure de redressement judiciaire. Getir et Gorillas sont quant à eux placés en liquidation judiciaire[13].

Le 27 septembre 2023, Frichti est repris par La Belle Vie qui garde 160 employés[14].

Produits modifier

Frichti est une entreprise de la FoodTech qui comprend plusieurs services. La start-up a d’abord proposé la livraison de plats préparés dans une cuisine centrale basée à Chevilly-Larue. Depuis 2018, l'entreprise propose la livraison de courses à domicile le jour même[15]. Elle propose également des « kits recettes » pour aider ses clients à cuisiner[réf. nécessaire].

L’entreprise s’adresse également aux entreprises via deux services : le premier est une offre permettant à des salariés de grouper leurs commandes de déjeuner[16]. La seconde solution est un service de retrait en magasin pour les entreprises de plus de cent collaborateurs.

Travail illégal modifier

En juin 2020, le journal Libération découvre que Frichti emploie illégalement de nombreux travailleurs, souvent sans papiers, sous le régime de l'auto-entrepreneuriat [17]. À la suite de contrôles d’identité, l’entreprise doit arrêter de travailler avec des auto-entrepreneurs dont elle dit découvrir la situation irrégulière. Les livreurs se mobilisent alors pour tenter d’obtenir leur régularisation. Le mois suivant, le Gouvernement accorde dans des conditions très floues une centaine de récépissés permettant aux coursiers concernés de continuer à travailler en France [18].

Malgré ça, une centaine d'autres (66 puis 34 de plus) attaque la société devant les prud'hommes [19].

En 2023, la société est toujours accusée d'employer des sans papiers dans des conditions très critiquables [20]. Le 22 août, 200 livreurs annoncent attaquer l'entreprise en justice[21].

Notes et références modifier

  1. a et b « https://www.capital.fr/entreprises-marches/qui-est-frichti-le-livreur-de-repas-qui-vient-de-lever-30-millions-d-euros-1229182 »
  2. Sirene, (base de données) 
  3. a et b « La fièvre du « quick commerce » gagne la France », sur Les Echos, (consulté le )
  4. « identité et bilan 2016 », sur www.societe.com (consulté le )
  5. Audrey MERIOCHAUD, « Qui est Frichti, le livreur de repas qui vient de lever 30 millions d’euros ? », sur Capital.fr, (consulté le )
  6. « Avec le « Next40 », l'Etat dresse la liste des start-up françaises les plus prometteuses », sur usine-digitale.fr (consulté le )
  7. « Le service de livraison de produits frais Frichti débarque à Bordeaux », sur actu.fr (consulté le )
  8. « Livraison rapide: Gorillas et Frichti annoncent des négociations exclusives pour un rapprochement », sur LEFIGARO, (consulté le )
  9. « Le rachat de l’allemand Gorillas par Getir amorce un mouvement de concentration dans le quick-commerce », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Getir Gorillas Frichti en redressement judiciaire », sur Ouest France, (consulté le )
  11. « Getir Gorillas Frichti en redressement judiciaire », sur Capital, (consulté le )
  12. « Getir Gorillas Frichti en redressement judiciaire », sur Le Monde, (consulté le )
  13. Julie Delvallée, « Getir et Gorillas en liquidation judiciaire, Frichti sauvé des eaux... pour le moment », LFA,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Le Parisien et AFP, « Livraison à domicile : La Belle Vie annonce reprendre la plateforme Frichti, près de 200 licenciements à venir », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « C'est quoi Frichti, le service de livraison de repas et de courses qui débarque à Lille ? », sur actu.fr (consulté le )
  16. Par Marc Lomazzi Le 10 février 2020 à 07h06, « Frichti se lance dans la restauration collective », sur leparisien.fr, (consulté le )
  17. Gurvan Kristanadjaja, « Sans papiers, sans contrat… Bienvenue chez Frichti », sur Libération (consulté le )
  18. Gurvan Kristanadjaja, « La moitié des livreurs Frichti sans papiers bientôt régularisés », sur Libération (consulté le )
  19. « La bataille des livreurs sans papiers de Frichti se poursuit aux prud'hommes », sur Le Monde (consulté le )
  20. « Blessé au travail, suspendu faute de papiers et désormais sans emploi : la triple peine d’Aliou Drame, livreur Frichti », sur Libération (consulté le )
  21. Par Céline Carez Le 22 août 2023 à 06h45, « À Paris, 200 livreurs Frichti attaquent la start-up en justice : « Il faut qu’ils nous dédommagent » », sur leparisien.fr, (consulté le )

Voir aussi modifier