Fresnoy-en-Thelle
Fresnoy-en-Thelle | |
Vue sur le village. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Senlis |
Canton | Méru |
Intercommunalité | Communauté de communes Thelloise |
Maire Mandat |
Marc Lamoureux 2016-2020 |
Code postal | 60530 |
Code commune | 60259 |
Démographie | |
Population municipale |
928 hab. (2016 ![]() |
Densité | 148 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 12′ 05″ nord, 2° 16′ 14″ est |
Altitude | Min. 61 m Max. 112 m |
Superficie | 6,28 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.fresnoy-en-thelle.fr/ |
modifier ![]() |
Fresnoy-en-Thelle est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
GéographieModifier
Située à une altitude variant entre 67 et 111 mètres, ce village picard compte un puits qui atteint la nappe phréatique à 45 m. Le territoire communal de 6,3 km2 compte environ 5 % de bois[1]
ToponymieModifier
Le lieu était nommé Fraxinetum en 686 et Frenel au XVe siècle[1].
HistoireModifier
Mathieu III, comte de Beaumont, vers 1185, donna aux moines du prieuré Saint Léonor, fondé à Beaumont par ses ancêtres, des terres à Fresnoy ainsi que des droits féodaux[1].
La seigneurie de Fresnoy était comprise dans le comté de Beaumont. Elle fut érigée en marquisat en 1652 en faveur d’Henri de Fresnoy[1].
Fresnoy appartint vers la fin du XVIIIe siècle à d’Avesne des Méloizes[1].
De 1879 à 1959, le village fut desservi par la gare de Fresnoy-Morangles sur le chemin de fer de Hermes à Beaumont , un chemin de fer secondaire à voie métrique.
Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, l'activité économique de la commune était notamment représentée par la fabrication de boutons en poils de chèvre et la passementerie[1].
Politique et administrationModifier
Rattachements administratifs et électorauxModifier
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Neuilly-en-Thelle[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Méru.
IntercommunalitéModifier
La commune faisait partie de la communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[3], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[4],[5].
La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée provisoirement communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [6].
Liste des mairesModifier
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2016, la commune comptait 928 habitants[Note 1], en diminution de 1,59 % par rapport à 2011 (Oise : +2,22 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 23 %, 15 à 29 ans = 17,1 %, 30 à 44 ans = 25,2 %, 45 à 59 ans = 20,9 %, plus de 60 ans = 13,7 %) ;
- 50,4 % de femmes (0 à 14 ans = 22,9 %, 15 à 29 ans = 16 %, 30 à 44 ans = 25,8 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 14,8 %).
EnseignementModifier
Le village compte une école municipale qui scolarise 103 élèves en 2016, ainsi qu'un centre périscolaire avec halte-garderie et cantine construit en 2013[1].
ÉconomieModifier
L'entreprise Robert Juliat, qui produit des projecteurs de renommée internationale, est implantée dans la commune et y emploie environ 80 salariés.
Il n'y a plus, en 2016, de commerces de proximité au village et les autres activités sont constituées par quatre exploitations agricoles (cultivant essentiellement : blé, betteraves, pommes de terre, colza et maïs), deux maçons, deux électriciens, deux chauffagistes[1].
Culture locale et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
Fresnoy-en-Thelle ne compte aucun monument historique inscrit ou classé sur son territoire. On peut néanmoins noter :
- Église Saint-Nicolas, rue de Lamberval / rue de Morangles : Ses abords austères et sans grand caractère cachent un édifice de qualité du second quart du XIIe siècle et de la première moitié du XVIe siècle, qui est resté en partie inachevé, et a été malmené par le remaniement néo-classique de la façade, en 1758, et la démolition des parties hautes du clocher, après 1842. Elles ont été reconstruites sans style réel.
- Cependant, le transept, dont le croisillon sud n'a apparemment jamais été construit, et le chœur rectangulaire forment un ensemble homogène de la dernière période romane. Voûtées d'ogives dès l'origine, ces trois travées constituent un intéressant témoignage de la transition successive vers le style gothique. Ainsi, les arc-doubleaux sont déjà en arc brisé, et les piliers fasciculés, bien hiérarchisés, présentent des colonnettes à chapiteaux très fines.
- La nef romane n'existe plus : elle fut remplacée par la construction actuelle à la période gothique flamboyante. En cohérence avec le transept incomplet, elle n'est accompagnée que d'un unique bas-côté, au nord. Les cinq grandes arcades qui font communiquer les deux vaisseaux sont particulièrement représentatives de la création flamboyante de la région. Le voûtement d'ogives, initialement prévu comme l'indiquent les contreforts à l'extérieur, n'a finalement jamais été exécuté[14],[15].
- Le château de Lamberval a été construit sur des bases du XIIe siècle. Détruit en 1818, il a été reconstruit depuis et se situe rue de Lamberval, à la sortie nord-est du village vers la RD 929[1].
Personnalités liées à la communeModifier
Voir aussiModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- « Fresnoy- en- Thelle, un si joli village », L'Observateur de Beauvais, no 954, , p. 22.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le 23 octobre 2016), p. 13-25.
- D. L., « Oise : six collectivités fusionnent », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
- « CC du Pays de Thelle et Ruraloise (N° SIREN : 200067973) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, .
- Philippe Delattre, « Denis Courboin cède le fauteuil de maire à Marc Lamoureux : Le plus ancien maire du Pays de Thelle, Denis Courboin, en place depuis 1977, a, comme il l’avait annoncé lors de sa dernière réélection en 2014, passé le flambeau à son gendre jeudi dernier », L’Écho du Thelle, no 638, , p. 17 « Originaire de Villers-SaintChristophe (Aisne), où il avait été conseiller municipal pendant un mois avant de déménager à la ferme Lamberval de Fresnoy-en-Thelle, Denis Courboin a été élu conseiller municipal à Fresnoy en 1971, puis maire en 1977. Un poste de maire qu’il n’a jamais quitté depuis, effectuant son sixième mandat depuis 2014. Lors de sa dernière réélection, il avait déjà annoncé qu’il n’irait pas jusqu’au bout de son mandat et qu’il passerait le flambeau au mari de sa fille Elise, Marc Lamoureux, qui a été élu conseiller municipal en 1997 puis réélu depuis au sein de l’équipe municipal où il occupait le poste de 3e adjoint depuis 2014 ».
- « Marc Lamoureux succède à Denis Courboin à Fresnoy-en-Thelle », Le Parisien, édition de l'oise, (lire en ligne) « Une longue page s’est tournée au Fresnoy-en-Thelle, où Denis Courboin, maire de la commune depuis 1977, a cédé son fauteuil et son écharpe de maire à l’un de ses adjoints, Marc Lamoureux ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Évolution et structure de la population à Fresnoy-en-Thelle en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 13 novembre 2010)
- « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 13 novembre 2010)
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Neuilly-en-Thelle, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 144 p. (lire en ligne), p. 36-37 et 78-79.
- Eugène Müller, « Quelques notes encore sur les cantons de Creil et Chambly », Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1897-98, Senlis, Imprimerie Eugène Dufresne, 4e série, vol. II, , p. 218-219 (lire en ligne, consulté le 14 septembre 2016) sur Gallica.