Fresnes-Tilloloy

commune française du département de la Somme
(Redirigé depuis Fresne-Tilloloy)

Fresnes-Tilloloy
Fresnes-Tilloloy
Le panneau ne respecte pas l'orthographe officielle.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Ambre Magnier
2020-2026
Code postal 80140
Code commune 80354
Démographie
Gentilé Fresnois
Population
municipale
204 hab. (2021 en augmentation de 3,03 % par rapport à 2015)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 59′ 05″ nord, 1° 46′ 05″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 116 m
Superficie 3,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Abbeville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Poix-de-Picardie
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Fresnes-Tilloloy
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Fresnes-Tilloloy
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Fresnes-Tilloloy
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Fresnes-Tilloloy

Fresnes-Tilloloy (ou Fresne-Tilloloy[1] comme l'indique le panneau à l'entrée du village) est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Localisation modifier

Communes limitrophes modifier

Le territoire est borné par six communes : Doudelainville (1,9 km au nord), Vaux-Marquenneville (1,2 km au nord-est), Neuville-au-Bois (2,2 km au sud-est), Oisemont (3,7 km au sud), Cerisy-Buleux (2,4 km à l'ouest) et Saint-Maxent (3 km au nord-ouest).

Ce village se trouve dans le Vimeu, en Picardie-Maritime[2].

Implanté à l'ouest du département, au croisement de l'axe nord-sud reliant Abbeville à Senarpont (la route départementale 25 « RD 25 » traversant le village en est aussi la rue principale) et celui, plus virtuel, allant du Tréport à Amiens, Fresnes-Tilloloy est juste à mi-chemin entre Gamaches et Airaines.

Par la route, Oisemont se trouve à 3,5 km, Abbeville à 18 km (20 min), et Amiens à 45 km (1 h)[3].

Quartiers, hameaux, lieux-dits et écarts modifier

Selon la carte de Cassini[4] publiée en 1757, deux hameaux se succédaient du nord au sud : « Fresnes » et « Tilloloy ».

Aujourd'hui, on trouve les désignations suivantes dans la commune :

  • au nord : Au Bout de Fresne ;
  • à l'est : le Village ; la Vallée de Vaux ; Au bout de la rue Neuve ;
  • au sud : les Quarante ; Au Chemin de l'Hôpital ; les Vingt-Quatre ;
  • à l'ouest : le Fief ; les Dix-Sept ;
  • au nord-ouest : la vallée de Saint-Maxent ; Au Chemin de Saint-Maxent ;
  • lieu-dit le Fief[5] : aussi appelé le Malacquis, la légende raconte qu'à l'Époque féodale, un seigneur « profita » d'une jeune habitante du village et que de cette aventure naquit un enfant. Il fut considéré comme « un mal-acquis »[6] ;
  • la rue Principale : comme beaucoup de villages dits longilignes, la rue Principale est la Grande rue autour de laquelle ont été construites la majeure partie des habitations ;
  • la rue d'Abbeville : cette rue ne va pas à Abbeville mais vers Cerisy-Buleux. Elle porte néanmoins ce nom car avant la construction de la route départementale, les marchands de bestiaux passaient par cette voie pour emmener leur bétail au marché d'Abbeville. À l'époque, certains chemins étaient plus praticables que d'autres ;
  • au chemin de l'Hôpital : cette voie menait vers la maladrerie édifiée à Oisemont par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Données climatiques modifier

Voici les données climatiques comparatives de Fresnes-Tilloloy avec d'autres villes françaises caractéristiques[7].

Ville Ensoleillement
  (h/an)
Pluie
  (mm/an)
Neige
  (j/an)
Orage
  (j/an)
Brouillard
  (j/an)
Médiane nationale 1 852 835 16 25 50
Fresnes-Tilloloy [8] 1638 732 17 19 69
Paris 1 662 637 12 17 8
Nice 2 724 733 1 27 1
Strasbourg 1 693 665 26 28 51
Brest 1 530 1 210 7 12 76
Bordeaux 2 035 944 3 31 69

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 837 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oisemont à 3 km à vol d'oiseau[11], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,4 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Statistiques 1991-2020 et records OISEMONT_SAPC (80) - alt : 121m, lat : 49°57'24"N, lon : 1°46'12"E
Records établis sur la période du 01-01-1988 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,9 1,9 3,7 5,2 8,3 11,3 13,4 13,5 11 8,4 5,1 2,6 7,2
Température moyenne (°C) 4,4 4,8 7,4 10 13,2 16,1 18,3 18,4 15,5 12 7,8 5 11,1
Température maximale moyenne (°C) 6,9 7,7 11,2 14,8 18 21 23,2 23,3 20,1 15,5 10,5 7,3 15
Record de froid (°C)
date du record
−12,7
01.01.1997
−13
07.02.1991
−8,8
04.03.05
−4
08.04.03
−0,9
05.05.1996
2,2
02.06.1991
6
07.07.1996
5,9
25.08.1993
2,6
30.09.18
−4,9
29.10.1997
−8,4
30.11.1989
−13,2
29.12.1996
−13,2
1996
Record de chaleur (°C)
date du record
15,6
01.01.22
18,7
15.02.1998
24,8
31.03.21
27,6
19.04.18
31,7
27.05.05
36,4
18.06.22
41,4
25.07.19
38
10.08.03
34,2
10.09.23
29,1
01.10.11
20,9
07.11.15
16,1
31.12.22
41,4
2019
Précipitations (mm) 67,8 59,4 58,2 49,3 63,4 57,5 60 72 63,6 72,7 80,9 96,6 801,4
Source : « Fiche 80606002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

Fresnes-Tilloloy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,5 %), prairies (8 %), zones urbanisées (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logements modifier

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 73[21].

Parmi ces logements, 80,1 % étaient des résidences principales, 15,6 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98 % d'entre eux des maisons individuelles et il n'y avait pas d'appartements[22].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 79,73 %[23].

Morphologie urbaine modifier

La majorité des habitations se sont implantées le long d'un axe principal. Fresnes-Tilloloy a les caractéristiques d'un village-rue.

Toponymie modifier

La graphie « Fresnum » est attestée en 1207. Cependant, le village est aussi appelé Fraisneium en 1232 et Fresne-en-Vimeu au XVIIIe siècle. La graphie « Tilleloy » est, elle, attestée en 1237 puis transformée en Tilloloy-en-Vimeu au XVIIIe siècle[24].
Le village a pu être noté parfois Fresne-Tilloloy (sans « s ») (comme en 1753, contrairement à la « carte de Cassini » de 1757, ou plus récemment, en 1933, dans l' « annuaire administratif et statistique de la Somme »). Le « s » serait dû à une erreur administrative du département. L'erreur a été reproduite au bulletin des lois de 1801[1].

Il est à noter que Tilloloy s'écrivait aussi en 1373 : Thillolay[25] et ensuite Thilloloy dans d'autres textes ; ce, jusqu'à l'approche de la Révolution française.

Étymologiquement, Fresnes et Tilloloy étaient probablement des lieux plantés de frênes et de tilleuls.

Dans la langue picarde, Fresne-Tilloloy s'écrit : Fréné Tilloloè.

Histoire modifier

Des origines à la chute de l'Ancien-Régime modifier

  • La seigneurie de Thilloloy relevait, elle, de la châtellenie de Bailleul-en-Vimeu[31].
  • Au cours du XVIIIe siècle, une épidémie de peste sévit dans le village. Sur les 269 habitants, seuls 69 survécurent à ce terrible fléau. Depuis, tous les ans, un pèlerinage était effectué au mois de mai en l'église de Notre-Dame-de-la-Délivrance à Blangy-sur-Bresle. Ce pèlerinage prit fin vers 1970. Seul, l'arbre à loques de Senarpont en rappelle le souvenir.
  • 1757, publication de la carte de Cassini[4], les deux hameaux se succédaient du nord au sud : « Fresnes » et « Tilloloy ».

Depuis la Révolution de 1789 modifier

  • Les communes de Thilloloy et de Fresnes, instituées lors de la Révolution française, fusionnent entre 1790 et 1794 pour former celle de Fresnes-Thilloloy[1].
  • En 1797, création de l'école de Fresnes-Thilloloy.
  • La commune ne paraît pas avoir été éprouvée pendant les invasions de 1814-1815. Durant la guerre franco-allemande de 1870, les Allemands occupèrent le village du au . Leurs réquisitions, tant en nature qu'en argent, s'élevèrent à 7 500 francs de l'époque[26]. On déplora une seule victime parmi les jeunes gens ayant combattu pendant cette année terrible : elle disparut sans qu'on sache où elle périt[26].
  • La vieille église, enclose dans une propriété privée, a été démolie et rebâtie ailleurs entre 1860-1870. Une école neuve, construite en 1880, remplaça l'ancien local scolaire exigu et malsain. La plupart des anciennes chaumières disparurent pour faire place à des habitations « sinon élégantes, du moins confortables ». C'est ainsi qu'au cours du XIXe siècle, Fresnes-Tilloloy s'est beaucoup embelli, que le bien-être de ses habitants put s'accroître et que l'instruction s'est considérablement développée[26].
  • En 1899, la commune comptait trois anciens militaires médaillés (qui avaient fait respectivement les campagnes de Crimée, d'Italie et du Mexique)[26].
  • Au début du XXe siècle, une usine de textile, forte d'une dizaine d'employés, avait pour activité principale le filage et le tissage de rideaux[24]. Cette entreprise n'existe plus.
  • En 1936, on dénombrait 40 cultivateurs, puis 22 fermes jusqu'aux années 1980. En 2008, on ne comptera plus que deux fermes[24].
  • Lors de la Seconde Guerre mondiale, des bases de lancement de missiles V-1, basés à Vaux-Marquenneville et Neuville-au-Bois, se situaient à proximité du village. Le , le village sera touché par un bombardement qui les visait[24].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune se trouvait jusqu'en 2009 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. De 2009 à 2016, elle est intégrée à l'arrondissement d'Abbeville, avant de réintégrer le l'arrondissement d'Amiens[36]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Oisemont[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.

Fresnes-Tilloloy fait partie dans l'ordre judiciaire du ressort du tribunal d'instance d'Abbeville, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce d'Amiens, qui relèvent tous de la cour d'appel d'Amiens.

Dans l'ordre administratif, la commune relève du tribunal administratif d'Amiens et de la cour administrative d'appel de Douai[37].

Intercommunalité modifier

La commune était membre de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCRO), créée au .

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[38],[39]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [40], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[41].

La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [42].

Le traitement et la distribution de l'eau potable est assurée pal le SIAEP de Frucourt[43], et la distribution d'électricité est assurée par la Fédération Départementale d'Énergie de la Somme, créée en 2015 et qui succède au SIER du sud-Vimeu[44].

Tendances politiques et résultats modifier

Résultat de scrutins dans la commune :

Élections présidentielles, résultats du deuxième tour
Élections législatives, résultats du deuxième tour
Élections cantonales puis départementales

Administration municipale modifier

Le nombre d’habitants de la commune étant compris entre 100 et 500, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[52].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[53]
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1794 Jean-François Routier   Officier du Conseil Général de Fresne-Tilloloy
1794 1795 Antoine Varlet   Membre du Conseil Général de Fresne-Tilloloy
1795 1805 Pierre Fréville    
1805 1831 Charles Jean-Baptiste Plé    
1831 1845 Théophile Damonneville    
1845 1860 Honoré Routier    
1860 1865 Alfred Damonneville    
1865 1874 Jean-Baptiste Plé    
1874 1876 Éloi Polbot    
1876 1904 Auxence Damonneville    
1904 1925 Raoul Damonneville    
1925 1933 Henri Seigneur   Chevalier du Mérite agricole
1933 1960 Gabriel Houbart    
1960 1989 Michel Fromentin    
1989 mars 2012 Gérard Houbart[54]   Vice-président de la CCRO[Quand ?]
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Décédé en fonction
2012 En cours
(au 8 octobre 2020)
Ambre Magnier   Pédicure-podologue
Réélue pour le mandat 2020-2026[55],[56]

Population et société modifier

Démographie modifier

Ses habitants sont les Fresnois[31].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[58].

En 2021, la commune comptait 204 habitants[Note 3], en augmentation de 3,03 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
280248260289280286259248284
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
273280290265264265257253271
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
270257234207194196173169172
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
147134130134130137136135172
2015 2020 2021 - - - - - -
198204204------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,6 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 106 hommes pour 98 femmes, soit un taux de 51,96 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,51 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[60]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,0 
2,8 
75-89 ans
5,1 
16,0 
60-74 ans
18,4 
11,3 
45-59 ans
11,2 
22,6 
30-44 ans
24,5 
11,3 
15-29 ans
12,2 
34,9 
0-14 ans
26,5 
Pyramide des âges du département de la Somme en 2020 en pourcentage[61]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
6,4 
75-89 ans
9,2 
16,9 
60-74 ans
17,8 
19,9 
45-59 ans
19,1 
18,3 
30-44 ans
17,5 
19,4 
15-29 ans
18,1 
18,4 
0-14 ans
16,4 

Enseignement modifier

Fresne-Tilloloy fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les villages de Forceville-en-Vimeu (maternelle), de Neuville-au-Bois (CP, CE1) et de Fontaine-le-Sec (CE2, CM1, CM2).

Ce regroupement scolaire faisait partie des treize sites (26 classes) gérés par la communauté de communes de la Région d'Oisemont (C.C.R.O.). Au , la compétence scolaire est du ressort de la communauté de communes Somme-Sud-Ouest.

Depuis , la classe de Fontaine-le-Sec a été rouverte. La réhabilitation a coûté 84 000 , cette classe ayant été fermée en 2004/2005.

Une garderie ainsi qu'un club de jeux gratuits (deux soirs par semaine) sont organisés à Forceville-en-Vimeu, financés par la C.C.R.O..

Pour les écoles, un transport scolaire est effectué matin-midi-soir du lundi au vendredi, matin-midi les mercredis et samedis, et matin-soir du lundi au vendredi pour le collège d'Oisemont et le lycée d'Abbeville.

La cantine scolaire se trouve à Oisemont.

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • La fête du village se déroule le premier dimanche du mois d'août, une réderie (brocante, vide-grenier) est organisée pour l'occasion.
  • Des animations pour les enfants du village sont organisées, avec le concours de « l'Association des Jeunes », comme la remise des cadeaux pour Noël, Halloween, Pâques…
  • Toutes les commémorations officielles sont célébrées.

Santé modifier

Les centres hospitaliers d'Abbeville et d'Amiens accueillent les patients du secteur.

Sports modifier

Les amateurs d'activités sportives se joignent aux clubs des environs comme Oisemont...

Médias modifier

Le quotidien régional, Le Courrier picard et les hebdomadaires régionaux, L'Éclaireur du Vimeu et l'Informateur, relatent les informations locales.

La commune est en outre dans le bassin d’émission de la chaîne de télévision France 3 Picardie.

L'information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques : le bulletin du conseil départemental de la Somme, Vivre en Somme.

Cultes modifier

La commune fait partie de l'ensemble paroissial catholique d'Oisemont au sein du diocèse d'Amiens[réf. nécessaire].

Liste des ecclésiastiques catholiques liés à la commune

Gendarmerie modifier

Fresnes-Tilloloy relève de la gendarmerie d'Oisemont[62].

Internet modifier

Le village est connecté à l'ADSL et a pour réseau : Internet ADSL-Central Oisemont-Répartition 80606 OIS-OIS80[réf. nécessaire].

Économie modifier

 
Éoliennes de Fresnes-Tilloloy.

Revenus de la population modifier

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 366 [63].

Emploi modifier

En 2009, la population de Fresnes-Tilloloy se répartissait ainsi : 79,8 % d'actifs et 20,2 % d'inactifs dont 11,5 % de retraités et 1,9 % d'élèves, d'étudiants et de stagiaires non rémunérés[64].

Le taux de chômage était de 10,8 %, supérieur à celui de 1999 (5,7 %)[65].

Entreprises et commerces modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
La mairie.
  • La mairie
La mairie, comme souvent en milieu rural, faisait aussi bien fonction de bâtiment administratif que d'école. L'école restera ouverte jusqu'en 1982[24].
  • L'église de Fresnes-Tilloloy
L'église initiale, vouée à saint Ouen, fut construite au XIVe puis déplacée vers 1860-1870 et la nouvelle église a été inaugurée en 1887. Bâtie en pierre de taille et brique, couverte en ardoise, « elle renferme une belle contretable à deux piliers et corniches peintes de différentes couleurs, avec un dais en bois au-dessus, sur lequel est peint un Saint-Esprit ». Au-dessus du tabernacle se trouve un tableau sur lequel est représenté un crucifix et la Sainte-Vierge d'un côté, et de l'autre saint Ouen (sic).
Près du maître autel, se tiennent deux statues : saint Ouen, en pierre, et saint Nicolas en bois. Le sanctuaire est fermé d'une balustrade de bois.
D'après Me Dargnies, prêtre desservant en 1873, le chœur a 23 pieds de long sur 18 de large, « sans y comprendre deux places faites pour deux chapelles dont l'une sert de sacristie, lesquelles ont chacune six pieds de long sur 18 de large ». Trois messes sont alors dites par semaine[66].
En 1871, la cloche de l'église a été bénite par monsieur Bellavoine, curé de Doudelainville. Cette cloche porte les inscriptions suivantes : « Ma marraine est Henriette Josephine Sannier. Mon parrain est Firmin Renouard, doyen de Gamaches ». Son poids est de 312 kg[67]. La couverture du clocher a été entièrement rénovée en 2008.
  • Le cimetière communal

Le cimetière est situé à l'entrée du village, route principale, en provenance d'Abbeville. Le , monsieur Acutteler, doyen d'Hallencourt, bénit le cimetière communal en présence de monsieur Duvauchelle, curé de Doudelainville desservant la paroisse[réf. nécessaire].

  • Le monument aux morts
Le monument aux morts [68] fut construit entre les années 1920 - 1930.
Il comporte douze noms de victimes de la Première Guerre mondiale[Note 4] :
  • Les calvaires
Ces calvaires sont dits « croix monumentales ». Il en existe trois : le long de la rue principale (à la limite avec Oisemont, au croisement de la rue Neuve et face à la mairie).
  • Le château de Fresnes-Tilloloy
C'est une grande demeure du XIXe siècle[31] faisant partie des jardins d'agrément du patrimoine[73].

Héraldique modifier

Fresne-Tilloloy n'a pas de blason, mais il se peut que le village ait été sous l'égide d'un des blasons d'Amiens[74], de la Somme[75] ou de la Picardie[76] en plus des armoiries du royaume de France et des empires qui se sont succédé.

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Seuls les douze premiers noms de cette liste (sur fond vert). (Informations recueillies sur les sites « Morts pour la France - Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) et Historique de Régiments 1914-1918) figurent sur le monument aux morts. Les deux derniers résidaient dans la commune lors de leur mobilisation. Il apparaît, au vu du tableau ci-dessous, que la majorité des tués avait entre 25 et 35 ans et que les années 1915 et 1916 ont été les plus meurtrières.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. Chambre des commerces et de l'Industrie
  3. Via Michelin.
  4. a et b Détail de la Carte de Cassini
  5. Extrait de Book.Google.com de Mémoires, par la Société des Antiquaires de Picardie, publication 1878, imprimeur LEMER Aîné [1]
  6. Source : légende évoquée par Gérard Houbart, maire de la Commune.
  7. Météo France Somme, Abbeville (record) et records entre 1961 et 1990 [2]
  8. Données de la station d Abbeville, sources l'Internaute, INSEE, et lameteo.org
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  12. « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Abbeville », sur insee.fr (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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  22. LOG T2 - Catégories et types de logements sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
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  24. a b c d et e Le Courrier Picard du 8 juin 2008.
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  26. a b c d e et f Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur de Fresnes-Tiloloy, M. Pruvot, 10 juin 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens. [3]
  27. Magazine Baie de Somme Syndicat mixte côté picarde[source insuffisante].
  28. René de Belleval, Les fiefs et les seigneuries du Ponthieu et du Vimeu - Essai sur leur transmission depuis l'an 1000 jusqu'en 1789. 352 p., In-4°, Paris, Dumoulin, 1870. (réédité en fac-similé, G. Montfort, 1975).
  29. René de Belleval, Nobiliaire de Ponthieu - Tome I (éd. Lemer, Amiens, 1861), p. 49 (mise en ligne sur genealogiequebec.info)
  30. René de Belleval, Nobiliaire de Ponthieu - Tome I (éd. Lemer, Amiens, 1861), p. 49 (mise en ligne sur genealogiequebec.info)
  31. a b et c Source : La Somme, les 783 communes, septembre 2004, aux éditions Delattre, Grandvilliers (60)
  32. Sources: Opération charles VI ( no 1522) [4]
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  35. [5] Voir aussi sur: Généalogie Hertault Mayeux
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  73. jardins d'agrément du patrimoine
  74. Blason d'Amiens (anglais)
  75. Blason de la Somme (anglais)
  76. Blason de la Picardie (anglais)
  77. Consultation de l'eau: dossier de presse, (Fresnes cité p. 35).
  78. [9] [10]
  79. France Royaliste: Prophétie de St Jean de Jérusalem