Franz Karl Achard
Franz Karl Achard, né le à Berlin et mort le à Kunern (Silésie), est un chimiste prussien. Il développe un concept pour la fabrication du sucre de betterave.
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Franz Carl Achard |
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Biographie
modifierFils du théologien Max Guillaume Achard, descendant de réfugiés huguenots originaire du Dauphiné, et de son épouse Marguerite Elisabeth Rouppert, Achard a grandi dans un riche environnement. Son pére, prédicateur à l'église de Friedrichswerder, est décédé alors qu'il n'était âgé que de deux ans ; veuve, sa mère se remaria avec un fabricant des tapisseries. Plusieurs de ses proches parents furent juristes, théologiens et banquiers, dont certains membres de l'Académie royale des sciences de Prusse.
Il étudia la physique et la chimie à Berlin, possiblement en autodidacte. En 1775, à l'âge de 22 ans, il a envoyé une partie de ses travaux scientifiques au roi Frédéric II et obtient un poste à l'Académie des sciences, dans le laboratoire de chimie dirigé par Andreas Sigismund Marggraf. En même temps, il épousa Maria Louisa Kühn, née dans une modeste famille à Francfort-sur-l'Oder. Les proches d'Achard considèrent le mariage comme mésalliance et, de même, le secrétaire permanent de l'Académie Johann Heinrich Samuel Formey lui fait une remontrance, de sorte que le jeune homme a estimé devoir demander la permission auprès du roi (qui l'informe qu'il est libre de se marier à qui il veut, sans nécessiter une autorisation de son souverain). Néanmoins, en 1783 déjà, sa femme réclame le divorce. Achard a commencé une relation amoureuse avec sa belle-fille, dont sont issus deux enfants. Il entretient également une relation avec une employée de maison, dont il eut deux autres enfants illégitimes.
Dès 1792, il gère un domaine agricole à Buchholz au nord de Berlin. S’intéressant au raffinage du sucre à travers son beau-père, il appliqua le premier, en 1796, la découverte du sucre de betterave faite par Andreas Sigismund Marggraf en 1747, et reçut du roi de Prusse le domaine de Kunern en Silésie pour y exploiter en grand la nouvelle industrie[1].
Admis à l’Académie de Berlin, il y devint directeur de la classe de physique[1].
Notes et références
modifier- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang, « Achard (frédéric-charles) », dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie Bouillet Chassang, t. 1, Librairie Hachette, (lire sur Wikisource), p. 11-12.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (de) Hans-Heinrich Müller (et al.), Franz Carl Achard, 1753-1821, Bartens, Berlin, 2002 (ISBN 3-87040-087-0).
- (de) Alfred Neubauer, « Das süße Salz, François Charles Achard und der Rübenzucker », in Hellersdorfer Heimathefte (Berlin), no 5, 1997.
- (de) Wilhelm Stieda, Franz Karl Achard und die Frühzeit der deutschen Zuckerindustrie, S. Hirzel, Leipzig, 1928, 218 p.
- (de) Hubert Olbrich (de), « Achard, Franz Carl. 200 Jahre Rübenzucker » In: Mitteilungen des Vereins für die Geschichte Berlins. In: Jahrbuch des Vereins für die Geschichte Berlins, (ISSN 0522-0033), 2002, vol. 2.
Liens externes
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- Ressource relative à la santé :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (de) Franz Karl Achard Chemiker (liste de publications établie par la bibliothèque de la Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften, Berlin, 2003, 20 p.