Francesco Maria Avellino

archéologue italien

Francesco Maria Avellino (né le à Naples et mort le dans la même ville) est un archéologue italien de la première moitié du XIXe siècle.

Biographie modifier

Avocat, fils d'un ingénieur, il se passionne très jeune pour la numismatique. Il faut des études de droit et entre au ministère de la justice tout en menant en parallèle des travaux sur l'Antiquité et la philologie classique.

Après la publication en 1807 d'une étude sur Plaute, il se lie avec Zoega, Marini et Séroux d'Agincourt lors d'un voyage à Rome. Chargé en 1808 de l'éducation des enfants de Murat, il fonde en 1811 le Giornale numismatico et publie un catalogue des monnaies de l'Italie antique.

Élu à l'Accademia pontaniana de Naples (1809), il devient par la suite professeur de langue grecque à l'Université de Naples (1815), puis est nommé en 1820 à la chaire d'économie politique. Secrétaire perpétuel de la Reale Accademia ercolanense de 1832 à sa mort, c'est à cette époque qu'il est chargé de cataloguer les médailles du Museo Borbonico dont il devient directeur en 1839. Directeur du Museo borbonico (1839), il dirige à partir de cette année la surintendance générale des fouilles du royaume de Naples. En 1843, il fonde le Bulletino archeologico Napoletano. Il est considéré comme le « restaurateur des études archéologiques dans le Mezzogiorno italien. »[1]. En 1850, Domenico Spinelli le remplace comme directeur des fouilles.

Œuvres modifier

  • Opuscoli diversi, 3 vol. (1831-1836)
  • Les Captifs de Plaute (commentaires) (1807)
  • Del aes grave del Museo Kircheriano (1839)
  • Descrizione di una casa disotterata in Pompéi (1840)

Bibliographie modifier

  • Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t.1, Ch.Delagrave, 1876, p. 186
  • (it) Rosanna Cioffi et Alessandro Rovetta, Percorsi di critica: un archivio per le riviste d'arte in Italia dell'Ottocento e del Novecento : atti del convegno, Milano, 30 novembre-1 dicembre 2006, Università cattolica del Sacro Cuore, Vita e Pensiero, , 553 p. (ISBN 978-8-8343-1432-6, lire en ligne), p. 24.
  • Ève Gran-Aymerich, Les chercheurs de passé, Éditions du CNRS, 2007, p. 571
  • Nicolas Courtinat, Lamartine : autobiographie, Mémoires, fiction de soi, 2009, p. 78

Notes et références modifier

  1. Eve Gran-Aymerich, Les chercheurs de passé, Éditions du CNRS, 2007, p.571

Liens externes modifier