France Médias Monde

société nationale de programme créée le 4 avril 2008 pour superviser et coordonner les activités des radios et télévisions publiques détenues par l'État français et ayant une diffusion internationale

France Médias Monde
logo de France Médias Monde
Logotype

Création
Dates clés  : Change de nom pour France Médias Monde
Fondateurs Alain de Pouzilhac
Personnages clés Nicolas Sarkozy (initiateur)
Forme juridique SA à conseil d'administration public
Slogan Écouter et regarder le monde
Siège social Issy-les-Moulineaux
Drapeau de la France France
Direction Victor Rocaries (DG délégué)
Actionnaires État français (100 %)
Activité Audiovisuel
Produits Média
Sociétés sœurs Radio France
France Télévisions
Filiales France 24
Radio France internationale (RFI)
Monte Carlo Doualiya (MCD)
Canal France international (CFI)
Effectif 1704 au 31/12/2018
SIREN 501524029[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web francemediasmonde.com

Chiffre d'affaires en augmentation 272 066 300 € au 31/12/2018
Résultat net 23 100 € au 31/12/2018

France Médias Monde (FMM), anciennement l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF)[Note 1], est une société nationale de programme créée le pour superviser et coordonner les activités des radios et télévisions publiques détenues par l'État français et ayant une diffusion internationale.

Elle regroupe la chaîne de télévision d'information internationale en continu France 24 et les radios Radio France internationale (RFI) et Monte Carlo Doualiya (MCD), et détient une participation dans la chaîne TV5 Monde. Sa mission est de contribuer à la diffusion et à la promotion de la langue française, des cultures française et francophone, ainsi qu'au rayonnement de la France dans le monde. Elle a pour objectif d'offrir une information ouverte sur le monde et sur la diversité des cultures et des points de vue. Chaque semaine, France 24 rassemble 41,7 millions de téléspectateurs, RFI 34,5 millions d'auditeurs et MCD 6,7 millions[2]. Le groupe émet dans 180 pays et emploie des journalistes de 66 nationalités.

Historique modifier

2007-2008 : Le projet France Monde modifier

Depuis les années 1990, l'audiovisuel extérieur est considéré comme un support de rayonnement culturel à l'étranger et progressivement devenu un enjeu géostratégique. Le marché international est largement dominé par les puissances médiatiques anglo-saxonnes telles que CNN International et BBC World News, ou celles du Golfe telle qu'Al Jazeera. Malgré l'existence d'un conseil de l'audiovisuel extérieur de la France (CAEF) depuis 1989, la Cour des comptes juge en 2002 que la politique audiovisuelle extérieure souffre d'un manque de pilotage politique et administratif. Elle dénonce également la dispersion des crédits et la complexité du dispositif[3].

Fin 2007, le président de la République Nicolas Sarkozy charge son conseiller pour l'audiovisuel et la culture Georges-Marc Benamou et son conseiller diplomatique Jean-David Levitte d'une « mission de concertation et de propositions sur l'audiovisuel extérieur »[3]. Le , un rapport préconise de créer une holding baptisée France Monde qui chapeauterait les chaînes de télévision TV5 Monde et France 24, et la radio RFI[4]. Il s'agit de mutualiser les moyens et coordonner les activités des sociétés audiovisuelles françaises diffusant à l'étranger[5].

En , Alain de Pouzilhac est nommé au poste de président et Christine Ockrent à celui de directrice générale[6]. La nomination de cette dernière est vivement critiquée par les syndicats de journalistes qui dénoncent un possible « conflit d'intérêt » et un manque de « crédibilité » dû au fait qu'elle est l'épouse de Bernard Kouchner, alors ministre des Affaires étrangères[7]. De plus, des tensions apparaissent avec les partenaires étrangers de TV5 Monde qui se sentent tenus à l'écart de ce projet franco-français et craignent pour l'autonomie éditoriale de la chaîne. La finalisation de l'accord conclût que la holding ne gèrera que la participation française au sein de la chaîne à hauteur de 49 %[8].

2008-2013 : Audiovisuel extérieur de la France modifier

Le , une holding est créée à partir de la société par actions simplifiée « SNCF-A2 », rachetée peu avant à SNCF Participations par l'agence des participations de l'État pour un montant de 37 000 . « SNCF-A2 » change de forme juridique en société anonyme et change de dénomination sociale en Audiovisuel extérieur de la France (AEF)[9],[10], parfois appelée Société de l'audiovisuel extérieur de la France (SAEF)[11]. Le nom de France Monde prévu au départ est alors déjà pris par un particulier qui cherche à monnayer sa cession[12]. Une convention liant la holding à l'État et précisant ses missions est signée le [13],[14].

Le , l'AEF rachète l'intégralité des actions de France 24 auprès du Groupe TF1 et de France Télévisions, tous deux actionnaires à 50 % depuis la création de la chaîne, pour un montant de deux millions d'euros chacun. De plus, un contrat est signé avec les deux anciens actionnaires pour la fourniture de programmes[10],[15].

La loi du relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision transforme la société anonyme AEF en une société nationale de programme, à l'image de France Télévisions et Radio France[13],[16]. Après avoir relevé du ministère des Affaires étrangères, l'AEF passe en sous la tutelle de la direction générale des Médias et des Industries culturelles du ministère de la Culture et de la Communication[14].

En 2010, les relations entre les deux dirigeants, Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent, se dégradent et un conflit interne au sein de France 24. En juillet, Christine Ockrent est brusquement rétrogradée au rang de directrice générale déléguée d'AEF et perd son poste à la tête de la chaîne d'information en continu, à la suite d'un conseil d'administration extraordinaire convoqué par Pouzilhac[17]. Fin décembre, une collaboratrice d'Ockrent est accusée d'espionnage interne sur les ordinateurs des dirigeants d'AEF[18]. Christine Ockrent est alors désavouée par l'équipe de direction[19] puis par le personnel de France 24[20]. Finalement, en , elle décide de quitter son poste et porte plainte pour harcèlement moral[21]. Elle est remplacée par Pierre Hanotaux en [22].

En , l'AEF fusionne avec ses filiales RFI, Monte Carlo Doualiya et France 24. Cette fusion juridique est effective le . Les radios préparent leur départ de la maison de la Radio en cours d'année pour emménager près de la télévision France 24 à Issy-les-Moulineaux[16],[23]. En , Alain de Pouzilhac décide de nommer une direction des rédactions bicéphale avec à leur tête Nahida Nakad de France 24 et Anne-Marie Capomaccio de RFI[24].

Le , l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF) est rebaptisé France Médias Monde (FMM). Le nom de l'AEF avait été retenu par défaut en 2008, celui prévu de France Monde étant déjà pris[12].

Depuis 2013 : présidence de Marie-Christine Saragosse modifier

Nomination et reconduction via le CSA modifier

Le , Alain de Pouzilhac démissionne, en désaccord avec les orientations stratégiques décidées par le nouveau gouvernement, notamment l'arrêt de la fusion des rédactions de RFI et France 24[25]. Le directeur général délégué Pierre Hanotaux est chargé de l'intérim dans l'attente de la nomination d'un nouveau président[26]. Le , Marie-Christine Saragosse, jusque-là directrice générale de TV5 Monde, est nommée présidente de la société[27].

En 2017, seule candidate à sa succession, Marie-Christine Saragosse est reconduite par défaut via le CSA, pour un nouveau mandat de cinq ans à compter du . Cette nomination par le CSA est inédite au sein de FMM selon l'application de la réforme de l'audiovisuel public (loi du ). Ce nouveau mode de nomination souhaité par François Hollande et annoncé pendant sa campagne présidentielle, vise à garantir une indépendance du secteur audiovisuel inhérent à une démocratie moderne[28] et éviter ainsi des suspicions de soumission au pouvoir exécutif. Ce mode de nomination est par ailleurs critiqué selon le sénateur PRG Jacques Mézard, rapporteur de la commission d’enquête du Sénat sur les autorités administratives indépendantes[29]. De même, le manque de transparence et la proximité des membres du CSA issu du même secteur biaise le choix définitif selon Franck Riester, député Les Républicains de Seine-et-Marne, « Le régulateur d’un secteur ne peut pas être celui qui en nomme les responsables. »[30].

En , la reconduction de Marie-Christine Saragosse par le CSA à la tête de France Médias Monde est annulée par la HATVP (Haute Autorité pour la transparence de la vie publique), à cause d'un retard de déclaration de patrimoine dans les délais impartis[31]. Selon les statuts de FMM, la gouvernance transitoire est assuré par « le doyen du conseil d’administration nommé par le CSA », à savoir « Francis Huss, un député des Français de l’étranger »[32]. Le syndicat FO Médias dénonce "des situations anxiogènes qui fragilisent les salariés et les stratégies d'entreprises"[33] tandis que des collaborateurs du groupe jugent cette décision « ubuesque » et « disproportionnée » [34] et initie une « motion de confiance » à travers une pétition[35]. À la suite d'un conseil d'administration extraordinaire, Marie-Christine Saragosse est nommée directrice générale chargée de la stratégie de France Médias Monde et chargée d'une mission opérationnelle afin d'"éviter toute rupture" dans les activités du groupe[36]. Le suivant, le CSA nomme à nouveau Marie-Christine Saragosse à la présidence de France Médias Monde, pour une durée de cinq ans[37],[38].

Fin 2020, la Cour des comptes a publié un rapport globalement critique sur la gestion de FMM[39].

Assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon modifier

Le , deux envoyés spéciaux de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, sont enlevés et assassinés non loin de Kidal, au Nord-Est du Mali. La journaliste et l'ingénieur du son venaient d'interviewer un représentant Touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) dans le cadre d'une émission spéciale de RFI sur « la crise dans le nord du Mali et la réconciliation ». Ce double meurtre, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), intervient quatre jours après la libération des « otages d'Arlit », retenus pendant trois ans par ce même groupe terroriste[40],[41],[42],[43].

Dans le contexte de la guerre que l'État français mène pour la première fois en Afrique contre le terrorisme, la région de Kidal est considérée comme une zone à risques élevés au moment de la validation de l'ordre de mission du reportage par la direction de la rédaction Afrique de RFI. Dès le à la suite des négociations pour la libération des « otages d'Arlit » (soit quatre jours avant leur assassinat), les questions s'orientent sur la responsabilité du média employeur sur les moyens de protection et de sécurité des deux reporters à RFI ont été, de fait, soulevées[44],[45],[46],[47],[48]. Ce drame démontrant que, dans les zones de conflit, les reporters sont devenus aujourd'hui des cibles, Marie-Christine Saragosse entreprend aussitôt de mettre en place des mesures afin de renforcer la protection des reporters des trois entités de France Médias Monde : France 24, RFI et Monte Carlo Doualiya[49],[50].

Depuis l'enquête progresse peu : revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique, aucun responsable n'a été capturé et les circonstances de leur enlèvement demeurent floues[51]. L’association "Les Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon" confirme l'hypothèse d'un lien avec l’affaire des otages d’Arlit, au Niger : lors de la libération des otages d’Arlit, une confusion des événements aurait précipité leur exécution et dénonce un manque de transparence dans l'enquête[52]. Fin 2018, l'enquête se poursuit avec le déplacement du juge antiterroriste au Mali en collaboration étroite avec son homologue malien[53]. En , des nouveaux éléments découverts par RFI remettent en question la version officielle de l’armée française[54].

Innovation et développement numérique modifier

Officiellement lancé le , un projet numérique est engagé au sein de France 24 par un partenariat avec le pure player américain privé Mashable. Particulièrement adapté pour le format d'écriture en mobilité et s’appuyant sur l’usage des réseaux sociaux, le projet vise selon Marie-Christine Saragosse à cibler un jeune public (18/25 ans), comme étant un « (...) partenariat offensif sur le numérique, avec les acteurs des générations de sites plus récentes, une initiative positive pour le service public français et une garantie pour le futur. (...). »[55]. Ce partenariat avec un opérateur privé suscite des réticences selon Johan Hufnagel, directeur de publication de Libération, accusant l’État d’« uberiser » les sites d’information [56]. Le financement est assuré par le « fonds Google », qui a accordé un financement de 980 000 euros, l'exploitation sera par la suite, couverte par la publicité [57].

Complément documentaire au site d’actualité RFI.fr, le lancement de RFI Savoirs vise à capitaliser le savoir-faire organisationnel et à renforcer l'éducation sur internet [58], dont l'apprentissage du français. Mise en ligne depuis , la plateforme propose des fonctionnalités de partage, de publications de ressources numériques organisées par thématique autour de sujets traités par les rédactions éditoriales.

En , FMM adopte la plateforme Wochit pour la création et le partage de contenus Web[59].

France Media Monde a adopté la fonctionnalité "Chaines" lancée par WhatsApp en septembre 2023. L'objectif est double: maintenir une interaction étroite avec les utilisateurs et exploiter ce canal comme un moyen d'attirer de nouveaux publics[60],[61].

Distinctions attribuées modifier

France Médias Monde a été certifié en octobre 2023 par le "Journalism Trust Initiative" (JTI) de Reporters sans frontières, obtenant un score parfait de 100% lors de l'évaluation globale. Sur chacun des critères de certification, France Media Monde a atteint ou dépassé le seuil minimum recommandé[62],[63],[64].

Lors de la cérémonie du prix de l'initiative européenne 2023, France Médias Monde a été doublement honoré. La 20e édition de ce prestigieux prix, organisée en partenariat par la Maison de l'Europe de Paris et le Club de la presse européenne, a distingué Caroline de Camaret, rédactrice en chef Europe à France 24, ainsi que l' « initiative réseau de journalistes européens (ENTR) »[65],[66].

France 24 en langue espagnole modifier

Le canal de la chaîne France 24 en espagnol a longtemps reporté faute de budget et sera officialisé en . En amont du lancement de la chaîne, une offre numérique est diffusé à travers un site internet, une application mobile et une chaine YouTube[67]. Ce lancement sera l’aboutissement de la réflexion engagée par Marie-Christine Saragosse, depuis sa prise de fonction en 2012 autour d’un projet permettant à France 24 de se doter d’une quatrième langue, commune à la grande majorité de tout un continent (y compris au Brésil où l’espagnol est la deuxième langue), comptant 500 millions de locuteurs dans le monde dont l'usage d'internet et des réseaux sociaux est particulièrement répandu[68].

Emis depuis son siège situé à Bogota en Colombie[69], la déclinaison de la chaîne France 24 en espagnol vise à être captée par près de 7 millions de foyers dans douze pays d'Amérique latine via des câbles-opérateurs dont 12 millions de foyers au Mexique [70].

Suspension de diffusion de RFI et France 24 au Mali modifier

Le 17 mars 2022, le gouvernement de transition malien annonce engager une procédure pour suspendre « jusqu'à nouvel ordre » la diffusion de la radio RFI et de la chaine de télévision France 24 après la publication d’informations selon lesquelles l’armée malienne était impliquée dans des exactions contre des civils. France Média Monde déclare à travers un communiqué que « Le groupe déplore cette décision et proteste vivement contre les accusations infondées mettant gravement en cause le professionnalisme de ses antennes ». Néanmoins, RFI reste « accessible par ondes courtes, un moyen technique très utilisé en Afrique, notamment par les populations éloignées des grandes villes », tout comme France 24 « par réception satellitaire directe ». De même, les réseaux sociaux sont accessibles et  « vont bénéficier comme en Russie, en partenariat avec RSF [Reporters sans frontières], de sites internet miroirs via des adresses qui ne pourront pas être coupées par les autorités maliennes ». FMM souhaite engager également une « action en diffamation en France et au Mali, à la suite de la publication [d’un communiqué] dans lequel le gouvernement malien compare les agissements supposés de RFI et France 24 aux pratiques et au rôle tristement célèbres de la radio Mille Collines Radio télévision libre des Mille Collines »[71]. France Média Monde communique un ensemble de réponses à la Haute Autorité de la Communication du Mali prouvant le professionnalisme et l'indépendance des journalistes et dénonce un vice de procédure lié à la coupure brutale et unilatérale de la décision du 17 mars. Cette suspension devient définitive le 27 avril 2022 sur décision officielle de la HAC[72]. Le président Emmanuel Macron fustige cette décision et déplore une « course en avant vers le pire » dans un contexte où l'armée française se retire progressivement du pays[73]. De même, des instances internationales dont l'ONU ainsi que le HCDH[74] contestent cette décision selon le principe de la liberté d'expression et de la presse. Selon la rédaction du site web d'information MonAfrique, cette suspension suscite peu de réactions de la part d'auditeurs maliens où ces canaux d'informations sont davantage perçus comme des outils diplomatiques du ministère des Affaires étrangères. De même, le manque de déontologie et de pluralisme lors du traitement de l'information ont fracturés progressivement la confiance envers des journalistes au sein de ces rédactions [75]. De plus, les décisions prises par l’Europe concernant la suspension des médias russes (Russia Today et Sputnik) lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie confortent la pratique de suspension de chaines internationales par les autorités comme étant un moyen de pression diplomatique[76].

Attaque aux prudhommes de salariés de Red Bee Medias (2023) modifier

En septembre 2023, une quarantaine de salariés de Red Bee Medias, une société de services audiovisuels, demandent auprès des prudhommes leur intégration au sein de France Médias Monde pour lequel il travaille régulièrement depuis une dizaine d'années[77]. « Nous demandons également la condamnation de la société au délit de marchandage, prêt de main-d’œuvre illicite et travail dissimulé. » Régulièrement sollicités par France Medias Monde, les salariés qui saisissent les prudhommes, majoritairement des techniciens, dénoncent également une inégalité de traitement par rapport aux salariés sous contrat de l'organe audiovisuel public[78].

Organisation modifier

Composition et missions modifier

France Médias Monde est une société nationale de programme dont la mission est définie par l'article 44 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication. Elle doit « contribuer à la diffusion et à la promotion de la langue française, des cultures françaises et francophone, ainsi qu'au rayonnement de la France dans le monde, notamment par la programmation et la diffusion d'émissions de télévision et de radio ou de services de communication au public en ligne relatifs à l'actualité française, francophone, européenne et internationale »[79].

France Médias Monde fédère trois entités[80] :

Le groupe détient également une participation de 12,64 % dans le capital de la chaîne de télévision généraliste francophone internationale TV5 Monde aux côtés des autres partenaires publics français, belge, canadien et suisse[81].

La société est membre de l'Union européenne de radio-télévision (UER) depuis sa création[82], et également membre associé de l'Union de radiodiffusion des États Arabes (en) (ASBU) depuis [83].

Dirigeants modifier

Le président directeur général et le directeur général délégué de France Médias Monde sont également ceux des trois chaînes du groupe.

Présidence direction générale
  • -  : Alain de Pouzilhac
  • -  : Pierre Hanotaux (par intérim)
  • -  : Marie-Christine Saragosse
  • -  : Francis Huss (gouvernance transitoire)
  • depuis le  : Marie-Christine Saragosse
Direction générale déléguée

Médias[84]
Pôle ressources[84]
  • Directrice des ressources humaines : Laurence Barrière
  • Directeur administratif et financier : Thierry Delphin
  • Directrice des affaires juridiques : Nathalie Moulin
  • Directeur technique et des systèmes d'information : Thierry Fanchon
Directions transverses[84]
  • Directeur des environnements numériques : Vincent Fleury[85]
  • Directrice des relations institutionnelles : Geneviève Goëtzinger
  • Directrice des études et des relations auditeurs : Claire Marous-Guivarch
  • Directeur de la stratégie et du développement : Jean-Emmanuel Casalta[86]
  • Directrice de la communication et des identités visuelles : Françoise Hollman
  • Directeur adjoint de la communication : Thomas Legrand-Hedel

Conseil d'administration
Le conseil d'administration de France Médias Monde est composé de quinze membres dont la présidente de FMM, cinq administrateurs représentant l'État, deux représentant le parlement, cinq représentant le CSA, et deux représentant le personnel[84].
Administrateurs désignés par le CSA
Administrateurs représentants de l’Etat
Administrateurs parlementaires
Administrateurs représentants des salariés
  • Wanda Marsadie
  • Catherine Rolland

Siège modifier

Le siège de France Médias Monde est situé au 80 rue Camille Desmoulins à Issy-les-Moulineaux. Il abrite depuis les équipes de RFI, MCD et France 24 dans le même bâtiment[84].

Il compte 18 studios pour la radio : 12 studios d'antenne numériques (régie + plateau), 5 studios de post-production et 1 studio destiné à la radio MCD. Il y a une régie finale de supervision d'où partent les 42 signaux des deux radios à travers le monde[84]. La télévision compte 5 studios pour les journaux, les magazines et les débats, 1 studio pour les interviews. Il y a également le « Grand Studio », commune à la chaîne de télévision et aux radios[87]

Identité visuelle (logo) modifier

Capital modifier

France Médias Monde est détenu à 100% par l'État français via l'agence des participations de l'État (APE).

En , France Médias Monde cède 36,42% de ses parts de TV5 Monde à France Télévisions pour un montant de 446 000 euros. France Télévisions monte ainsi sa participation à 49 % tandis que France Médias Monde ne détient plus que 12,58 % du capital. Cet échange permet de retrouver la situation antérieure à la création de FMM en 2008, lorsque France Télévisions était actionnaire principal. La fait d'avoir confié la participation française dans TV5 Monde à FMM en 2009 est jugé par le gouvernement comme « une fausse bonne idée » qui a eu plusieurs « conséquences négatives »[88].

Partenariats modifier

Le , France Médias Monde et Radio France signent une convention d'une durée de trois ans mettant en place des partenariats éditoriaux et techniques. Ils prévoient de nouvelles collaboration, notamment concernant leur développement dans les pays méditerranéens[89]. Le , l'État et France Médias Monde signent leur premier contrat d'objectifs et de moyens (COM)[90].

Le , FMM signe un partenariat de trois ans avec l'État pour renforcer l'éducation aux médias dans les établissements scolaires. Des journalistes du groupe se rendront dans les écoles pour parler de la différence entre information et propagande et partager leur réflexion sur la liberté de la presse[91].

En 2016, un partenariat éditorial est engagé avec Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO autour de la publication L'histoire générale de l’Afrique. L’objectif de ce partenariat est de faire reculer les préjugés qui affectent l’histoire africaine[92].

En , CFI devient une filiale à part entière de France Médias Monde, préalablement détenue par Arte à 25 % et France Télévisions à 75 %[93].

En 2017, Marie-Christine Saragosse engage un partenariat avec l'AUF pour contribuer au rayonnement international de la connaissance et de l'expertise scientifique francophone [94].

Du au , France Médias Monde est présente au pavillon « France » de l'Exposition universelle de 2020 qui se déroule à Dubaï[95].

Financement modifier

Depuis 1948, le financement est assurée par une contribution, aussi appelée redevance télé est un impôt qui concerne tous les foyers possédant un téléviseur.

Budgets du groupe France Médias Monde (en millions d'euros)
Année 2011[96] 2012[96] 2013[97] 2014[97] 2015 2016[98] 2017[98] 2018[98] 2019[98]
Budget 263,5 248,6 248,1 249,3 244,0 251,5 257,8 255,2 + 5

En 2013, le budget du groupe est de 248,1 millions d'euros pour un résultat net de 100 000 euros. Il emploie 1 714 personnes, dont 1 015 journalistes et 699 personnels techniques et administratifs[84].

En 2016, le rapport du député Marcel Rogemont préconise que FMM devrait probablement opérer un rapprochement financier commun avec le ministère des Affaires étrangères au regard de son ambition d’être un « étendard unique et innovant de la diplomatie culturelle de la France » et non seulement sur la redevance[99].

En , la commission des finances de l'Assemblée nationale française propose une augmentation de 5 millions d'euros de la dotation initiale pour France Médias Monde pour 2019[98].

Le 23 juillet 2022, la suppression de la Contribution pour l’Audiovisuel Public est votée à l’Assemblée nationale. L’exécutif décide de remplacer ce financement « par une part de la TVA, au moins jusqu’en 2024 ». Sur le long terme, Marie-Christine Saragosse alerte sur les conséquences sur l'instabilité d'une « budgétisation » gouvernemental. Ce manque d'indépendance alignerait FMM selon le même statut de RT, selon la législation allemande et pourrait induire une perte de fréquence pour RFI[100].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. La société était appelée Audiovisuel extérieur de la France (AEF) ou parfois Société de l'audiovisuel extérieur de la France (SAEF) de 2008 à 2013. Elle était intitulée France Monde lors de son projet de création.

Références modifier

  1. Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données) 
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  5. « France Médias Monde - Historique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur francemediasmonde.com (consulté le ).
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