François Omer Granet

personnalité politique française

François Omer Granet
Illustration.
« Le Député Granet toujours en carmagnole de toile grise, son grand baton et tenant son chapeau ainsi ». Gouache de Jean-Baptiste Lesueur produite entre 1792 et 1798, conservée au Musée Carnavalet.
Fonctions
Député des Bouches-du-Rhône

(1 an et 19 jours)
Gouvernement Assemblée législative
Député à la Convention nationale

(3 ans, 1 mois et 20 jours)
Député à la Chambre des Cent-Jours

(2 mois et 5 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Marseille, France
Date de décès (à 62 ans)
Lieu de décès Marseille, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Gauche
Montagne
Profession Tonnelier
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
députés des Bouches-du-Rhône

François Omer Granet, né à Marseille le - mort dans la même ville le , est un acteur notable de la Révolution française.

Biographie modifier

François Omer Granet naît à Marseille le , et y est fabricant de tonneaux.

En juillet 1789, on le tient pour responsable des émeutes qui troublent la cité phocéenne. Mis sous les verrous, il se voit libéré sur l'intercession d'Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau.

Il est élu administrateur du tout nouveau département des Bouches-du-Rhône en 1790, puis député à l'Assemblée législative l'année suivante, et réélu à la Convention en 1792.

Il siège dans cette assemblée en tenue négligée et « armé d'un bâton noueux, gros comme le bras ». Il participe activement au sein du groupe des « Marseillais » à la journée du 10 août 1792 et vote la mort de Louis XVI. Le 25 février 1794, il se signale en dénonçant le citoyen Napoléon Bonaparte, lui reprochant d'avoir proposé de rénover « les bastilles marseillaises ».

En septembre 1793, François Omer Granet entre au Comité de salut public mais démissionne dès le lendemain.

Sous le Consulat et le Premier Empire, il est successivement adjoint au maire de Marseille, puis maire du midi de la ville, sous le régime des trois municipalités. Il est honoré de la Légion d'Honneur.

Révoqué sous la première Restauration, il devient membre de la Chambre durant les Cent-jours, puis doit s'exiler à Bruxelles au retour des Bourbons. Il porte à présent bas de soie, culotte courte et épée au côté.

Ayant sollicité et obtenu le pardon de Louis XVIII, il rentre à Marseille en 1818. Il s'y éteint le .

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier