François Kalfon

homme politique français
François Kalfon
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonctions
Conseiller régional d'Île-de-France
Mandature 2015-2021 des régions de France (d)
Seine-et-Marne
depuis le
Conseiller communautaire de Melun Val de Seine
Mandature 2014-2020 des communes et intercommunalités de France (d)
Melun
depuis le
Conseiller municipal de Melun
Mandature 2014-2020 des communes et intercommunalités de France (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (55 ans)
SarcellesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Cadre supérieur (), homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Autres informations
Parti politique

François Kalfon, né le à Sarcelles (Val-d'Oise), est un homme politique français membre du Parti socialiste, conseiller régional d'Île-de-France.

Biographie modifier

De 2002 à 2007, il est chef de la mission communication au Ministère de l'emploi, du travail et de la cohésion sociale.

Puis, il occupe le poste de directeur-conseil chez Euro RSCG C&O et la présidence de La Fabrique  .

En 2010, il devient directeur de la communication et des relations publiques d'Altedia, groupe de conseil en ressources humaines[1].

Carrière politique modifier

François Kalfon a été élu conseiller régional d'Île de France en 2004, réélu en 2010 puis en 2015. Il y siège jusqu'en 2021. Il soutient la candidature de Dominique Strauss-Kahn[2] en amont des primaires ouvertes de 2011 avant de rejoindre Martine Aubry[3].

Il est actuellement[Quand ?] secrétaire national du Parti socialiste au travail, à l'emploi, à la formation professionnelle, et au dialogue social, après avoir été responsable des élections et des études d'opinion.

Cofondateur avec Laurent Baumel et Philippe Doucet de la sensibilité Gauche Populaire au sein du Parti socialiste qui compte une trentaine de parlementaires, il s'est distingué en s'opposant aux thèses du think tank Terra Nova qui prônait la fin du lien privilégié entre la gauche et les catégories populaires.

Il rejoint souvent les positions des députés dits « frondeurs » et fait partie des principaux signataires de la Motion B « À gauche pour gagner », en vue du congrès de Poitiers de juin 2015.

Élu conseiller municipal à Noisiel en 2008, il est nommé maire adjoint. Il démissionne en novembre 2013 à la suite d'une polémique née sur Twitter, ses adversaires politiques soulignant qu'en près de deux ans il n'a été présent qu'une seule fois en conseil municipal, alors qu'il touche ses indemnités de maire adjoint[4], et qu'il prépare sa candidature à la mairie de Melun. En 2014, il se présente aux élections municipales dans la ville de Melun[5], mais échoue au second tour face au maire sortant, Gérard Millet.

En février 2015, il est nommé conseiller régional délégué à l'emploi chargé du Grand Paris auprès de Jean-Paul Huchon.

Dans le cadre du Grand Paris Express, il déclare souhaiter que les emplois nouvellement créés soient attribués en priorité aux jeunes des zones urbaines sensibles[6].

Le , lors d'une réunion au salon des maires de France, il gifle l'élu UDI Pierre Tébaldini, qui venait le saluer, ce qui suscite la polémique[7].

En juin 2015, il est nommé responsable de la presse au sein de l'équipe de campagne de Claude Bartolone, tête de liste socialiste pour les élections régionales en Île-de-France, et concourt en deuxième position sur la liste socialiste en Seine-et-Marne.

Il indique être un « ami » d'Arnaud Montebourg[8], dont il dirige la campagne pour la primaire présidentielle socialiste de 2017[9].

Le , il intègre la direction collégiale du PS[10]. En 2018, il soutient la candidature de Luc Carvounas pour le congrès d'Aubervilliers du PS[11].

Depuis 2021, il n'a plus de mandat municipal, ni régional.

Lors du 80e congrès du Parti socialiste à Marseille, il soutient le texte d'orientation 1 mené par Hélène Geoffroy[12].

En , lors des élections européennes, François Kalfon figure sur la liste d'alliance entre le Parti socialiste et Place Publique menée par Raphaël Glucksmann, à la 13e place[13].

Présence médiatique modifier

Chroniqueur régulier de l’Huffington post France et du blog LePlus de l'Obs, il débat chaque semaine sur la chaine d’information continue I-Télé dans l’émission « Galzi jusqu'à minuit : le duel » face à Geoffroy Didier (auparavant Guillaume Peltier) et dans l'émission Le Grand débat du soir animée le lundi par Patrick Poivre d'Arvor. Il est également chroniqueur dans Le zoom info puis Le club de la presse, rendez-vous débat de la matinale d'Europe 1 orchestrée par Dimitri Pavlenko.

Vie privée modifier

Il était en couple avec Anne Hommel[14].

Ouvrages modifier

  • Qu’avons-nous fait de leurs 20 ans ? La génération Y désenchantée (Michalon 2012)
  • Contribution dans Plaidoyer pour une gauche populaire (Le Bord de l’eau 2011)
  • L'Equation gagnante (Avec Laurent Baumel - Le Bord de l’eau 2011)

Notes et références modifier

  1. François Kalfon, directeur de la communication d'Altedia, strategies.fr, 3 décembre 2010
  2. Anne Hommel, attachée de stress, liberation.fr, 10 octobre 2012
  3. après Cambadélis, François Kalfon rallie Aubry, lesinrocks.com, 22 juin 2011
  4. « Francois Kalfon Candidat à Melun quitte Noisiel après une polémique », sur le Parisien, (consulté le )
  5. Sur le site de Larepublique77
  6. « Grand Paris Express : Kalfon (PS) propose de réserver des emplois aux jeunes des zones urbaines sensibles », sur Le Parisien
  7. François Kalfon (PS) gifle un élu UDI et lui propose une "joute" sur Twitter, huffingtonpost.fr, 14/04/2015
  8. Lénaïg Bredoux, « Comment Arnaud Montebourg prépare sa candidature pour 2017 », sur Mediapart, (consulté le ).
  9. François-Xavier Bourmaud, « Indifférence des frondeurs, satisfaction des légitimistes », Le Figaro, vendredi 9 septembre 2016, page 2.
  10. « Le Parti socialiste a désigné sa direction collégiale provisoire », lemonde.fr, 8 juillet 2017.
  11. Agence France-Presse, « Congrès du PS: qui soutient qui? », liberation.fr, (consulté le )
  12. « TRIBUNE. Congrès du PS : plus de 1 000 élus et militants socialistes apportent leur soutien à Hélène Geoffroy », sur lejdd.fr, (consulté le )
  13. Hugo Palacin, « Elections européennes 2024 : qui sont les candidats de la liste Parti socialiste (PS) / Place publique (PP) ? », sur Touteleurope.eu, (consulté le )
  14. Luc Le Vaillant, « Anne Hommel, attachée de stress », sur liberation.fr, .

Liens externes modifier