François Bouchot

peintre français
François Bouchot
Attribué à Louis Thomas Bardel, Portrait de François Bouchot, 1823, localisation inconnue.
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Francesca Lablache (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Œuvres principales

François Bouchot, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un peintre et un graveur français.

Biographie modifier

Élève à l'École des beaux-arts de Paris, François Bouchot y fut formé par Jean-Baptiste Regnault, Jules Richomme[1] et Guillaume Lethière, dont il fréquenta l'atelier La Chidebert au no 9 rue Childebert à Paris[2].

En 1823, il obtient le grand prix de Rome, après avoir obtenu le deuxième prix l'année précédente[3]. Son séjour en Italie dura sept ans.

Il reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur en 1835[réf. souhaitée].

Il exécute plusieurs commandes pour le roi Louis-Philippe, dont La Bataille de Zurich, le (1837, galerie des Batailles du château de Versailles), mais surtout Le Général Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents, représentant le coup d'État du 18 Brumaire, à Saint-Cloud, le . Commandé par Louis-Philippe en 1838 pour le château de Versailles, le tableau est exposé au Salon de 1840, l'année du retour des cendres de Napoléon en France, et sert la propagande royale légitimant le changement dynastique. La peinture est envoyée au Louvre en 1889, puis retourne à Versailles[1].

En 1836, l'architecte Alphonse de Gisors, chargé de l'aménagement de la chapelle du palais du Luxembourg, lui commande la décoration des peintures murales, mais François Bouchot meurt avant le début du chantier en 1842.

Famille modifier

Il épouse Francesca, l'une des filles du chanteur d'opéra Luigi Lablache qui, veuve, épouse en secondes noces le pianiste Sigismund Thalberg.

Œuvres dans les collections publiques modifier

  • Chartres, musée des Beaux-Arts :
    • La mort des fils de César, toile 19 × 32 cm, esquisse, copie du tableau de Léthière qui se trouve au Luxembourg[4] ;
    • Pylade défendant Oreste, toile 113 × 145 cm, 1822[4] ;
    • Bacchus et Érigone (Une Bacchante), huile sur toile 154 × 202 cm, 1827, dépôt du musée du Louvre[5],[4] ;
    • Mort de Marceau, esquisse (inv. 56.19.1) ;
    • Funérailles du général Marceau, toile 484 × 666 cm, 1835[4] ;
    • La Tour-d'Auvergne devant l'ennemi, esquisse, toile 113 × 145 cm[4].

Notes et références modifier

Références modifier

  1. a et b Robert Fohr et Pascal Torrès, « Le coup d'État du 18 brumaire », L'Histoire par l'image,‎ (lire en ligne)
  2. Alexandre Privat d'Anglemont, « La Childebert », in Paris anecdote, Paris, P. Jannet Libraire, 1854.
  3. Charles Gabet, Dictionnaire des artistes de l'école française, au XIXe siècle, 1831.
  4. a b c d et e Émile Bellier de La Chavignerie, Notice des peintures, dessins et sculptures par P. Bellier de La Chavignerie ; Musée de Chartres (2e édition), Chartres, impr. de E. Garnier, , 124 p. (BNF 30080667, lire en ligne), p. 3 à 5.
  5. Musée du Louvre, « Bacchus et Érigone », sur collections.louvre.fr, .

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