Frédéric Paul Moreau

Frédéric Paul Moreau
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Frédéric Paul Moreau (Paris, -Neuilly-sur-Seine, ) est un officier de marine français. Il termine sa carrière au grade de vice-amiral et Grand officier de la Légion d'honneur

Assis de gauche à droite André Fouet, Moreau, amiral Louis de Marolles, Amet et Richard .

Biographie modifier

Frédéric Paul Moreau est le fils de François Armand Moreau (1823-1881) et de Sara Labbé de Montais (1835-1918). Il est le petit-fils de François-Joseph Moreau.

Carrière dans la Marine modifier

Entré dans la marine en 1874, il est Aspirant le à l' Arsenal de Toulon. Il est nommé à bord du cuirassé Victorieuse, le dans la division navale du Pacifique sous les ordres du Commandant Philippe Baucheron de Boissoudy, et participe aux opérations en Nouvelle-Calédonie, à la suite de la révolte des Canaques.

Le il est promu Enseigne de vaisseau, et passe sur le Hugon, toujours dans la division navale du Pacifique. Il passe le sur la canonnière Surprise, canonnière, de la division navale de Cochinchine sous les ordres du commandant Édouard Blot, et en 1883 il est Second sur la Hyène dans les mêmes eaux en compagnie d'Albert Frot (1862-1918), et Charles Antoine Fontaine (1864-1943) enseignes de vaisseau, sous le commandement du commandant Aristide Bernard. Le il est promu Lieutenant de vaisseau et devient Officier d'ordonnance du Ministre de la Marine.

Promu au grade de contre-amiral le , vice-amiral le . De mars à il présida le Comité de restriction des approvisionnements et du commerce de l'ennemi, commission interministérielle chargée de piloter le blocus des Empires centraux et pour cela commande la troisième escadre qui ancre en baie de Salonique[1]. Il obtint le poste de préfet maritime de Brest le et entra en fonction le 5 septembre. Il est fait Grand officier de la Légion d'honneur le .

Mariage et descendance modifier

Il épouse Marie-Thérèse Meyer (1859-1943) en 1883 et de leur union naît[2] :

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. Mon commandement en Orient (1916-1918), Ernest Flammarion, Paris, 1920, p. 117.
  2. Geneweb

Liens externes modifier