Film musical

genre cinématographique
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Le film musical[1] est un genre cinématographique qui contient de la musique, des chansons et/ou de la danse. Il peut être confondu avec la comédie musicale, qui est son alter ego théâtral où ont été ajoutées de la musique, des chansons et de la danse.

Marilyn Monroe dans la bande-annonce de Les hommes préfèrent les blondes en (1953). À droite, George Chakiris.

Présent dès l'apparition du cinéma parlant avec notamment Le Chanteur de jazz (1927) considéré comme le premier film parlant, ce genre s'est surtout popularisée de 1940 à 1960 avec le premier âge d'or[2]. Il faudra attendre l'année 2014 avec la sortie de deux pièces issues de Broadway : Jersey Boys, Noam Bourhano et Into the Woods : Promenons-nous dans les bois mais surtout le phénomène de La La Land (2016) pour que débute le nouvel âge d'or du genre[3],[4].

Histoire modifier

Le cinéma muet modifier

Dès les premiers films, le problème de l’enregistrement du son qui émane de la scène filmée est au cœur des préoccupations des inventeurs du cinéma, l’Américain Thomas Edison et son assistant, le Franco-Britannique William Kennedy Laurie Dickson. Thomas Edison vient déjà en 1877 de mettre au point le phonographe, un appareil qui non seulement enregistre les sons sur un cylindre en acier recouvert d’une feuille d’étain, mais qui est capable de les reproduire distinctement, contrairement aux expériences qui ont été faites par d’autres inventeurs prolixes, comme le Français Charles Cros. Edison est devenu sourd dans sa jeunesse et un rêve le travaille : coupler le son d’une voix et l’image de l’artiste qui chante ou qui parle. « On pourrait ainsi assister à un concert du Metropolitan Opera cinquante ans plus tard, alors que tous les interprètes auraient disparu depuis longtemps[5]. » Rêve prémonitoire du cinéma sonore.

Le rêve d'Edison s’appuie sur la mise au point en 1889 dans ses laboratoires d’une machine qui semble répondre à sa recherche. Il s’agit d’un enregistreur phonographique dont l’axe de rotation horizontal est prolongé à l’intérieur d’une chambre photographique. Cet axe reçoit sur un cylindre en verre une couche d’émulsion photographique. L’objectif de la chambre noire est en permanence ouvert lors de la prise de vues, mais un obturateur rotatif en interrompt régulièrement le faisceau lumineux, tandis que le cylindre tourne et se déplace latéralement à la manière du graveur de son lui-même. L’axe commun devrait en principe assurer une parfaite synchronisation de l’image et du son. Les premiers essais sont exécutés sans prise de son, et donnent ce que Edison et ses ingénieurs appellent les Monkeyshines n° 1, 2 et 3. La couche sur verre est d’abord développée en tant que film négatif — le cylindre est plongé directement dans les bains — puis tirée sur un papier photosensible qui donne ainsi un positif que l'on découpe comme une pelure d’orange, en formant un ruban. Les différents clichés, qui sont autant de positions intermédiaires des gestes exécutés par les personnages filmés — les employés du laboratoire — sont bien visibles à l’œil nu, mais leur support fragile et opaque ne permet pas de les voir en mouvement par quelque moyen que ce soit. D’autre part, la quantité de clichés nécessaire pour obtenir une seule seconde de prise de vues est énorme et convainc Edison qu’il ne lui sera pas possible de faire aboutir son rêve : un cylindre suffit pour enregistrer un son, une chanson par exemple, mais le cylindre photosensible sont insuffisants pour impressionner la quantité nécessaire de photogrammes que réclame la prise de vues à raison d'au moins une douzaine d'images par seconde.

L’invention en 1888 par l’Américain John Carbutt du ruban souple et transparent en nitrate de cellulose va permettre à Edison de finaliser la première caméra de cinéma utilisant une pellicule entraînée par un mécanisme intermittent grâce aux perforations disposées sur ses bords : le Kinétographe qui, en 1891, enregistre le premier film du cinéma (c’est Edison qui adopte le mot anglais film pour désigner les bobineaux impressionnés) : Dickson Greeting. Les films Edison, au format 35 mm à perforations Edison brevetées, sont vus avec un appareil à visionnement individuel, le Kinétoscope. Après ce succès, Edison s’obstine à trouver une solution valable au couplage image et son. « Edison refusa de faire projeter en public ses films sur écran, jugeant que l'on tuerait la poule aux œufs d'or, le public n'ayant selon lui, aucune chance de s'intéresser au cinéma muet[6]. » Il néglige ainsi, malgré les conseils pressants de Dickson, de développer un projet d'appareil permettant la projection de ses films. Les frères Lumière, qui n’ont que faire des recherches sonores, lui raviront la primeur et la gloire de cette amélioration considérable.

Ces projections ne sont pourtant pas les premières. En effet, le Français Émile Reynaud qui, lui, dessine et peint directement sur une pellicule de 70 mm de large, constituée de carrés de gélatine comme autant d’images, projette depuis 1892 dans le cadre de son Théâtre optique, les premiers dessins animés, ses pantomimes lumineuses, qui durent jusqu’à cinq minutes. Reynaud a compris instinctivement qu’une musique d'accompagnement augmenterait l’impact émotionnel d’une scène. Il commande ainsi des musiques originales à Gaston Paulin qui les interprète lui-même au piano lors de chaque séance. Ainsi, dès 1892, le mariage des images animées et de la musique est déjà scellé. Mais les films des trente-cinq premières années du cinéma, que l’on appellera plus tard des films muets, sont souvent sonorisés par des moyens bricolés : chanteur caché derrière l'écran pendant la projection, pianiste, orchestre ou disque diffusé par un phonographe, etc.

Le cinéma sonore modifier

Du tournage des premiers films (1891) au premier système d’enregistrement du son sur la pellicule elle-même par procédé photographique (1927), des essais plus sérieux voient le jour sporadiquement. Les plus notables sont d’abord les phonoscènes de Léon Gaumont, initiées par la première réalisatrice du cinéma, Alice Guy, qui permettent encore aujourd’hui de voir et entendre des chansons entières interprétées par des artistes de la fin du XIXe siècle devant le Chronophone de Georges Demenÿ. Puis ce sont les véritables essais — en partie réussis — du Vitaphone, développé à la demande d’une petite société de production américaine, Warner Bros, par la compagnie Western Electric et Bell Telephone Laboratories, un système de synchronisation sonore qui reprend le procédé du disque gravé qu’avait essayé sans succès Thomas Edison dès 1895. « Cette fois, les ingénieurs de Western Electric ont équipé l’appareil de projection et le phonographe de moteurs électriques synchrones qui entraînent les deux machines à la même vitesse. À l’époque, pour des raisons de sécurité et de commodité, tous les films sont projetés en galettes de dix minutes. Pour ne pas interrompre la séance, les cabines des cinémas sont équipées d’un double poste de projecteurs qui fonctionnent en alternance. Le système Vitaphone propose de coupler chaque galette de film avec un disque gravé de dix minutes et d’utiliser deux phonographes. Comme les disques des phonographes du marché tournent à 78 tours par minute et durent de 4 à 6 minutes, pour obtenir la durée nécessaire de dix minutes, sans augmenter le diamètre des disques, ce qui les aurait fragilisés, la vitesse de rotation, à l’enregistrement comme à la lecture, est diminuée de 78 tours à 33 tours 1/3 par minute[7]. » C’est le procédé qui est utilisé en 1926 pour le premier film sonore, en fait un film chantant de près de trois heures Don Juan (film, 1926), réalisé par Alan Crosland, avec la vedette John Barrymore, un succès qui tient l’affiche durant de longs mois à New York. Puis en 1927, le célèbre Chanteur de jazz, réalisé lui aussi par Alan Crosland, avec Al Jolson. En fait de parlant, le film utilise encore les intertitres du cinéma muet. Aucun dialogue n’est enregistré. Seules les chansons le sont ainsi que les rares interventions parlées d’Al Jolson au sein de ces chansons.

« La même année, Fox Film Corporation lance le procédé Movietone qui permet de photographier le son sur une pellicule cinéma et de le rajouter sur la bande le long des photogrammes du film... L’inconvénient de ce procédé est que le son s’altère avec l’usure de la copie. Radio Corporation of America (RCA) lance un an plus tard le son Photophone... Ce procédé a l’avantage de ne pas s’altérer. La piste optique est née, le son et les photogrammes figurent désormais sur le même support, parfaitement solidaires[8]. »

Les films « avec chansons » modifier

 
Joséphine Baker.

En quelques années la sonorisation s'impose dans le cinéma mondial et avec elle, la chanson. Sans parler des premières comédies musicales, des opérettes et des opéras filmés, les films des années 1930 contiennent souvent une ou deux chansons, révélant au passage le talent de nombreux acteurs-chanteurs : Jean Gabin (Pépé le Moko, Cœur de lilas), Danielle Darrieux (La crise est finie, Mon cœur t'appelle, Un mauvais garçon), Maurice Chevalier et Claudette Colbert (La Chanson de Paris) ou Marlène Dietrich (L'Ange bleu) par exemple. Des artistes issus du music-hall ou du café-concert gagneront ou regagneront une certaine popularité grâce au cinéma : Fréhel (Pépé le Moko, Cœur de lilas), Joséphine Baker (Princesse Tam Tam, Zouzou) et Bing Crosby. Certains ne quitteront plus le 7e art, comme Fernandel. Les industries du disque et du film se rapprochent en se complétant, les films servant à faire vendre des disques et réciproquement, parfois de manière artificielle, comme lorsque la Gaumont modifie le montage de L'Atalante (Jean Vigo) pour y ajouter la chanson Le Chaland qui passe, par Lys Gauty[9].

Des films sont même créés à la gloire d'artistes vocaux dont l'« univers » tient souvent lieu de scénario : Charles Trenet (La Route enchantée, Romance de Paris), Irène de Trébert (Mademoiselle Swing), comme plus tard Elvis Presley, les Beatles, Johnny Hallyday, les Spice Girls, Mariah Carey, Eminem et des centaines d'autres. Ce genre n'est pas toujours traité de manière mercenaire et peut procéder d'un choix artistique fort : le film John McCabe, construit autour des chansons de Leonard Cohen qui l'ont inspiré, a été réalisé par Robert Altman.

La comédie musicale américaine modifier

Les films « avec des chansons » sont rapidement rejoints par la comédie musicale filmée.
Certains films sont des adaptations à l'écran de comédies musicales à succès jouées à Broadway. Les premiers films de ce genre, tous sortis en 1929, sont The Desert Song, de Roy Del Ruth, The Cocoanuts, de Robert Florey et Joseph Santley mettant en scène les Marx Brothers, Paris, de Clarence G. Badger d'après Cole Porter[10], et surtout Show Boat, de Harry A. Pollard[11].

 
Fred Astaire et Ginger Rogers (Flying down to rio).
 
Footlight Parade (1933) de Busby Berkeley, plongée à 90° sur des figures de natation synchronisée.

Les années 1930 sont celles de toutes les extravagances en matière de comédie musicale filmée et de nombreux historiens affirment que le genre n'a jamais connu une telle vitalité depuis. Chants, danses, décors fastueux, les comédies musicales offrent au public de la Grande Dépression le rêve et l'évasion dont il a besoin : les films de Mervyn LeRoy (Golddiggers of 1933, 1935) et de Lloyd Bacon (42th street, 1933, Wonder bar, 1934, À Calliente, 1935), sont très marqués par le style kaléidoscopique du chorégraphe Busby Berkeley qui devient coréalisateur puis réalisateur.

En 1935, avec Le Danseur du dessus, le réalisateur Mark Sandrich offre à la comédie musicale son premier couple mythique : Fred Astaire et Ginger Rogers.

La fin de la décennie voit arriver la couleur. Le Magicien d'Oz, de Victor Fleming, sorti en 1939, constitue à l'époque le film le plus coûteux jamais produit par la Metro-Goldwyn-Mayer. Son succès public est phénoménal. C'est cependant Autant en emporte le vent, du même Victor Fleming, qui lui vole l'Oscar du meilleur film en 1939.

 
Fred Astaire, affranchi des contraintes de la gravitation, dans Mariage Royal (1951).

Après la Seconde Guerre mondiale, la Metro-Goldwyn-Mayer règne sans partage sur la production de comédies musicales et prend sous contrat Judy Garland, Fred Astaire, Gene Kelly, Frank Sinatra, Vincente Minnelli, Cyd Charisse, Esther Williams, Debbie Reynolds, Mickey Rooney, Jane Powell, Howard Keel, Kathryn Grayson, Ann Miller, etc., pour des films devenus classiques, produits par Arthur Freed, tels que Ziegfeld Follies, Un Américain à Paris, Chantons sous la pluie, Un jour à New York, Le Chant du Missouri ou Tous en scène. Ce second « âge d'or » de la comédie musicale s'achève à la fin des années 1950 avec des films comme Gigi, inspiré du roman homonyme de Colette et dans lequel figuraient Leslie Caron, Maurice Chevalier et Louis Jourdan. Le tout dernier film produit par Samuel Godwyn est Porgy and Bess, réalisé par Otto Preminger en 1959. Les ayants droit de George Gershwin obtiendront en 1974 que le film ne soit plus programmé : ils le jugent trop « comédie musicale » et pas assez « opéra ». Cet épisode démontre s'il en est besoin la réputation problématique dont pâtit parfois le film musical.

C'est en vain que les concurrents de la MGM tentent de percer véritablement dans le domaine du film musical, mais on peut tout de même citer quelques réussites artistiques ou commerciales telles que La Glorieuse Parade (Yankee Doodle Dandy) (1942) et Une étoile est née (1954) chez Warner Bros., Les hommes préfèrent les blondes (1953), Carmen Jones (1954) et Le Roi et moi (1956) chez Fox, Holiday Inn (1942), Blue Skies (1946) et Drôle de frimousse (1957) chez Paramount Pictures et Oklahoma! (1955) chez RKO Pictures.

À partir des années 1960, passée la période de la MGM, Hollywood cesse d'enchaîner les sorties de films musicaux. Les grands succès, souvent adaptés de spectacles de Broadway, sont plus épars, mais non moins marquants : West Side Story (1961), My Fair Lady (1964), La Mélodie du bonheur (1965), Funny Girl (1968), Jesus Christ Superstar (1971), Cabaret (1972), Grease (1978), Que le spectacle commence (1979), Popeye (1980), Annie (1982), Chorus Line (1985), La petite boutique des horreurs (1986), Chicago (2002) ou encore les films de l'Australien Baz Luhrmann : Ballroom Dancing (1992), Roméo + Juliette (1996) et Moulin Rouge ! (2001).

La comédie musicale hors des États-Unis modifier

 
Alam Ara, le premier film musical indien, dont on ne connaît plus aujourd’hui que quelques images.

Inde modifier

Depuis Alam Ara d'Ardeshir Irani (1931)[12], le pays qui a produit et produit encore le plus de comédies musicales au monde est l'Inde puisque la plupart des films indiens sont des films musicaux — articulés autour du thème quasi unique du mariage. Généralement longs (trois heures), ils présentent des danses frénétiques et gaies sur des musiques rythmées du répertoire traditionnel ou moderne indien, servies par les playbacks de grands chanteurs comme Lata Mangeshkar, Asha Bhosle ou Mohammed Rafi — car ce ne sont jamais les acteurs des films qui interprètent les chansons.

Hors du marché intérieur indien, ces films sont diffusés dans le monde entier et ont notamment un grand succès dans tout le Maghreb.

Égypte modifier

Le cinéma musical égyptien a connu son heure de gloire entre les années 1930 et 1960. Le tout premier film parlant (et chantant) égyptien est Tahta daw' al-qamar (1930) par Choukri Madi. Trois ans plus tard, le film La noce blanche (Al-Warda al-bayda, 1933), de Mohammed Karim, est une étape décisive, notamment grâce au chanteur et compositeur Mohammed Abdel Wahab. Pendant une trentaine d'années, le cinéma égyptien dominera tout le Moyen-Orient, avec des œuvres parfois extrêmement sensuelles et provocantes, notamment après la révolution de 1952 et la proclamation de la République. De nombreux réalisateurs s'illustreront : Al-Warda al-bayda, Salah Abou Seif, Ahmed Badrakhan, Yousry Nasrallah, Niazi Mostafa, Daoud Abdel Sayed, Radwan El-Kashef, Mohamed Khan... Le plus célèbre, mais pas forcément le plus typique, est Youssef Chahine, toujours en activité.

Bien qu'ils n'aient tourné l'un et l'autre que relativement peu de films la chanteuse Oum Kalsoum et le chanteur Mohammed Abdel Wahab ont donné au cinéma égyptien quelques prestations marquantes. On peut citer aussi Farid El Atrache, Mohamed Fawzi, Tahia Carioca. La danseuse Samia Gamal est elle aussi une référence incontournable du cinéma égyptien d'après-guerre avec par exemple le film Madame la diablesse (1949) où elle incarne un génie malicieux.

Après la guerre des Six Jours (1967), qui ébranle la confiance des Égyptiens en Nasser, et après la mort de ce dernier en 1970, la production cinématographique égyptienne s'effondre, tout comme la production littéraire qui y était d'ailleurs liée. La période Sadate, qui voit l'abandon du secteur public du cinéma[13] marque la fin de l'âge d'or du cinéma égyptien.

Grande-Bretagne modifier

En Grande-Bretagne, le film musical n'a jamais cessé d'exister, notamment dans le cadre de coproductions américano-britanniques. Le premier film britannique parlant, qui est aussi le premier film mis en musique, est Blackmail, par Alfred Hitchcock (1929)[14]. Les années 1930 donnent la part belle à des acteurs et des actrices comme Arthur Askey, Cicely Courtneidge, Gracie Fields, George Formby, Jack Hulbert, Stanley Lupino, Tommy Trinder, Jack Buchanan et surtout Jessie Matthews.

Mais il faut surtout évoquer ici les films de Michael Powell et Emeric Pressburger : Les Chaussons rouges (1948), Les Contes d'Hoffmann, Oh ! Rosalinda !, Le Château de Barbe-Bleue.

Ensuite, on peut citer Beat Girl (1959) It's All Happening (1963), Catch us if you can (1965), Oliver ! (1968), Scrooge (1970), Bugsy Malone (1976), Absolute Beginners (1986), Evita (1997), mais aussi tous les films issus de la musique pop/rock, de Cliff Richard (The young ones, Summer holiday) au mouvement punk. Parmi les réalisateurs dont l'œuvre se démarque de la tradition américaine, mentionnons Julien Temple et Alan Parker.

Les Monty Python incluent souvent des passages chantés dans leurs films tels que Le Sens de la vie ou La Vie de Brian.

Espagne modifier

Pour les années 1930-1940, on doit mentionner les artistes Imperio Argentina, Concha Piquer Estrellita Castro et Juana Reina Castrillo et les réalisateurs Florian King, Benito Perojo, Juan de Orduña et Luis Lucia.

La période franquiste est plutôt favorable aux films musicaux, avec notamment la série des Joselito (quatorze films entre 1956 et 1969). Le cinéma musical espagnol est riche, dans plusieurs registres : chanson populaire, folklore, Zarzuela[15], et flamenco, avec les films de Francisco Rovira Beleta (Los Tarantos, 1963, El amor brujo, 1967) et de Carlos Saura.

Allemagne modifier

Tout comme en Italie, le film musical est très courant en Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale, mais se raréfie ou devient l'exception ensuite.

Les années 1930 virent la réalisation de plusieurs films musicaux allemands, souvent aussi tournés simultanément en version française, et parfois également anglaise, avec un casting différent suivant les versions. Durant cette décennie, l'Ufa produit une série d'opérettes filmées parmi lesquelles Le congrès s'amuse, Le Chemin du paradis et L'Ange bleu sont les exemples les plus représentatifs et également ceux qui connurent le succès le plus impressionnant. Certaines chansons, comme Avoir un bon copain (Ein Freund, ein guter freund) sont entrées dans la postérité.

L'Opéra des quat'sous, adaptation de la comédie musicale du même nom, fut adapté une nouvelle fois au cinéma en 1962. La chanson Mack the Knife, version anglaise de La complainte de Mackie (Die Moritat von Mackie Messer) est devenue un standard du jazz après avoir été reprise dans les années 1950 par de nombreux artistes américains.

L'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler et du parti nazi en 1933 entraina un changement dans l'art. Le Chemin du paradis fut interdit en 1937 à cause des origines juives du réalisateur et de certains membres de l'équipe. Les artistes juifs ou qui avait des proches juifs s'exilèrent ou furent déportés. Kurt Gerron qui joua dans L'Ange bleu et Le Chemin du paradis fut assassiné à Auschwitz tandis qu'Oskar Karlweis, Wilhelm Thiele, et les compositeurs Friedrich Hollaender (L'Ange bleu, Moi et l'impératrice, Einbrecher) et Werner R. Heymann (Le Chemin du paradis, Le congrès s'amuse, Princesse à vos ordres !, Le Capitaine Craddock, Un rêve blond…), entre autres, quittèrent l'Allemagne, tout comme Lilian Harvey (dont le régime nazi confisqua les biens). Marlène Dietrich s'opposa au régime nazi et prit la nationalité américaine.

Toutefois, si l'arrivée du régime nazi en Allemagne marque l'éloignement des juifs au cinéma, il ne marque pas la disparition des films musicaux. À titre d'exemple, citons L'Étudiant pauvre (1936), Leichte Kavallerie (1935), Capriccio (en) (1938, l'un des derniers films allemands auxquels a participé Lilian Harvey), Der singende Tor (1939) et Le Chant de la métropole (1943).

France modifier

En France, dans les premières années du cinéma parlant, de nombreux films ont été réalisés avec chansons, et parfois quelques essais de chorégraphies, par exemple en 1931 Le Million de René Clair (musique de Georges van Parys) ou en 1935 Fanfare d'amour de Richard Pottier (musique de Joe Hajos). De René Clair encore, on peut citer, en 1931 toujours, À nous la liberté (musique de Georges Auric), Break The News en 1938, puis, plus tard, en 1952, Les Belles de nuit (musique, de nouveau, de Georges van Parys).

Après la Seconde Guerre mondiale également, certaines opérettes de Francis Lopez furent adaptées au cinéma (La Belle de Cadix de Raymond Bernard en 1953 ou Le Chanteur de Mexico de Richard Pottier, en 1956). Enfin, certains ballets de Roland Petit furent mis en scène pour le grand écran, notamment par Terence Young dans Les Collants noirs en 1961. Côté ballet filmé, citons encore Symphonie pour un homme seul de 1957, réalisé par Louis Cuny, sur une musique de Pierre Schaeffer et Pierre Henry et une chorégraphie de Maurice Béjart.

Mais la comédie musicale est surtout représentée par le réalisateur Jacques Demy, associé à la Nouvelle Vague. Son premier film musical est Lola () puis l'expérience est retentée trois ans plus tard avec Les Parapluies de Cherbourg, un film intégralement musical et dont tous les dialogues sont chantés. Celui-ci marque une étape de l'histoire du film musical.

Demy réitère avec Les Demoiselles de Rochefort interprété notamment par l'acteur-danseur américain Gene Kelly, puis réalise ensuite Peau d’âne () et sortira un second film entièrement chanté dans la même veine que Les Parapluies de Cherbourg baptisé Une chambre en ville. À la fin des années 1980, il tourne son dernier film, Trois places pour le 26, avant de mourir à 59 ans.

Jacques Demy est sans doute le seul cinéaste français à avoir fait sa spécialité du film musical à l'américaine, même s'il eut des prédécesseurs fameux, tels René Clair au début du parlant, ou bien, à un degré moindre, Richard Pottier. L'univers cinématographique créé par Demy a beaucoup inspiré Damien Chazelle pour écrire La La Land (). Sans en faire une spécialité, de nombreux autres réalisateurs ont tenté des expériences musicales : Alain Resnais (On connaît la chanson, Pas sur la bouche), Claude Duty (Filles perdues, cheveux gras), Olivier Ducastel (Jeanne et le Garçon formidable), Pierre Koralnik (Anna), etc. À deux reprises, le réalisateur et scénariste Christophe Barratier tente l'expérience, d’abord avec Les Choristes en puis avec Faubourg 36 en , ainsi que Christophe Honoré avec Les Chansons d'amour (2007) et Les Bien-aimés (2011) dont les chansons ont été composées par Alex Beaupain.

Le film musical générationnel modifier

Avec l'émergence, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, d'une véritable culture adolescente, chaque génération, chaque genre musical, fait l'objet d'hommages plus ou moins pertinents et plus ou moins sincères de la part de l'industrie du cinéma. Le rock 'n' roll (La Blonde et moi, Beat Girl) La musique soul/Rhythm and blues (The Wiz, The Blues Brothers), la musique country (La Cage aux poules), la disco (La Fièvre du samedi soir), le punk (La Grande Escroquerie du Rock'n'Roll), le Hip-hop (Beat Street), etc.

Des comédies musicales subversives et autres opéras-rock naissent aussi de la contre-culture des années 1960-1970 en Grande-Bretagne ou aux États-Unis : Phantom of the Paradise (1974), The Rocky Horror Picture Show et Tommy (1975), Hair (1979), The Wall (1982). Ici, le genre musical n'est plus un produit, mais un véritable outil de contestation politique. On peut en dire autant, dans une certaine mesure, de films tels que Footloose et Dirty Dancing qui associent musique, danse et quête d'émancipation.

De nombreux films musicaux s'attachent à évoquer le difficile parcours d'un artiste qui part à la recherche de son talent : Chorus Line, French Cancan, Fame, Flashdance, etc.

Le film de concert modifier

En marge de ces acceptions majoritaires, on peut distinguer quelques autres catégories entrant dans le domaine du film musical, à commencer par les enregistrements de prestations musicales. Dans les années 1960 et surtout années 1970, le genre fut abondamment fourni, la plupart des grandes villes occidentales ayant des salles uniquement dédiées à ce genre de films. Stylistiquement, les films relèvent plus du documentaire, la créativité se limitant souvent au split screen, mais à une époque de moindres supports de diffusions culturelles, il répondait à une demande d'images de la part d'un public fervent.

L'archétype du genre est Woodstock de Michael Wadleigh, sorti en 1970, filmé au cours du festival du même nom en . Mais de nombreux concerts et festivals furent filmés et exploités en salles : The Beatles at Shea Stadium ; Jimi Plays Monterey (Jimi Hendrix) ; Gimme Shelter, Sympathy for the Devil (The Rolling Stones) ; les festivals Monterey Pop, de l'île de Wight, Celebration at Big Sur. Le dernier avatar notable du genre fut la captation que Martin Scorsese réalisa en 1978 du concert d'adieu de The Band : The Last Waltz. En 1987, le film Sign O' The Times de Prince est l'un des derniers exemples de l'exploitation en salle d'un concert filmé. L'expansion du marché de la vidéo, puis du DVD a fait complètement disparaître ces films des grands écrans.

Paradoxalement, malgré l'engouement du public des années 1970, peu de films furent réalisés qui ne soient pas de simples captations, mais de véritables mises en scène, en image et en musique. À côté de quelques essais psychédéliques de Yes, la seule création notable demeure Pink Floyd: Live at Pompeii, initialement un téléfilm franco-allemand, sorti en salle en 1973. Pour mémoire, signalons néanmoins les émissions spéciales que réalisaient les Beatles à la télévision (BBC) à l'occasion des fêtes de Noël, et dont il reste au moins The Magical Mystery Tour (1967), également exploité en salle par la suite.

Les films biographiques modifier

De nombreux films biographiques sont consacrés au récit romancé de la carrière de plusieurs artistes. On peut citer The Rose (1979), inspiré de la vie de Janis Joplin, What's Love Got to Do with It (1993), consacré à Tina Turner, Walk the Line (2005), consacré à Johnny Cash et La Môme (2007), consacré à Édith Piaf. Made in Hungaria (2009) se présente comme une autobiographie romancée de Miklós Fenyő et son groupe Hungária.

Dans certains de ces films, les musiciens interprètent leur propre rôle : Glitter, avec Mariah Carey, 8 Mile avec Eminem, Réussir ou mourir avec 50 Cent, Le Chant des ondes (2012) avec Maurice Martenot...

Les films de musiciens modifier

Des musiciens ont profité de leur notoriété ou de leur fortune pour devenir producteurs, ou parfois même réalisateurs de films musicaux. On peut notamment mentionner Prince (Purple Rain, Under The Cherry Moon et Graffiti Bridge), Bob Dylan (Renaldo et Clara), Les Beatles (Magical Mystery Tour), ou encore des chanteurs-acteurs tels que Serge Gainsbourg (Je t'aime moi non plus) et Barbra Streisand.

De nombreux chanteurs ont fait une importante carrière au cinéma, y compris dans des films non chantés : Alain Souchon, Jennifer Lopez, Eddy Mitchell, Johnny Hallyday, Frank Sinatra, Jacques Higelin, Jacques Dutronc, Cher et Marc Lavoine, par exemple.

Le cinéma d'animation modifier

 
Photogramme d'une bande-annonce pour Blanche-Neige et les Sept Nains, 1937. Avec ce film, Disney crée une formule qui n'a pas changé depuis : le long-métrage animé en couleurs, avec des chansons.

Disney, avec Warner Bros. (Silly Symphonies, 1929 ; Merrie Melodies, 1931), crée des courts métrages animés et musicaux, parfois chantés. En 1937, Blanche-Neige et les Sept Nains inaugure une formule conservée par les studios Disney jusqu'au début des années 2000, celui du long-métrage d'animation en couleurs, avec des parties chantées. Mais l'on considère généralement que le premier film long-métrage musical animé est Douce et Criquet s'aimaient d'amour tendre (Mister Bug Goes to Town) des frères Max et Dave Fleischer (1941).

L'année précédente, en 1940, les studios Disney s'étaient lancés dans une expérience originale, avec le film Fantasia qui est constitué de huit séquences illustrant à l'écran des morceaux d'anthologie de la musique classique, de Johann Sebastian Bach à Igor Stravinsky. Le film est inspiré des travaux du cinéaste d'avant-garde Oskar Fischinger, un disciple de Walter Ruttmann qui, dès le début des années 1930 avait réalisé des films d'abstraction géométrique illustrant Liszt ou Gershwin[16].

À partir de 1989, Alan Menken, un compositeur de comédies musicales issu du monde du théâtre, écrit les chansons des « grands films d'animation » Disney, comme La Petite Sirène, Aladdin, La Belle et la Bête, Le Bossu de Notre-Dame, Hercule et Pocahontas. Cette collaboration vaudra à Alan Menken d'être devenu le compositeur vivant ayant reçu le plus d'Oscars (huit au total).

En 1993, Disney innove encore en produisant une comédie musicale en animation en volume, L'Étrange Noël de monsieur Jack, par Henry Selick.

Le film d'opéra modifier

Enfin, dans le cadre de films contenant de la musique, des chansons et de la danse, le film d'opéra est une catégorie à part entière. Les films d'opéras ne furent que peu produits jusque dans les années 1950 et notamment l'apparition du son stéréophonique. Herbert von Karajan réalise quelques productions hiératiques pour lesquelles des caméras, sur scène, filment des mises en scène spécifiques et conventionnelles, dont notamment une Aïda d'après Verdi dans laquelle Sophia Loren est doublée par Renata Tebaldi.

Il faut attendre les années 1980 pour voir des productions spécifiquement cinématographiques, à commencer par la triple production que Peter Brook fit de Carmen en 1983. Il avait monté l'opéra au théâtre dans un format légèrement restreint, mais avec trois équipes de solistes différentes, pour permettre une représentation quotidienne. Il décide de prolonger l'expérience en réalisant trois films intitulés La Tragédie de Carmen, à l'intérieur même du théâtre, mais en en utilisant tous les lieux possibles, avec ses trois équipes de chanteurs et en recréant une mise en scène pour l'écran. Les rôles-titre sont tenus par Hélène Delavault, Zehava Gal et Eva Saurova.

Mais l'homme-clé du genre demeure Daniel Toscan du Plantier qui, au cours des années 1980, est l'initiateur et le producteur d'une série de films utilisant toutes les ressources du cinéma au service des opéras, réalisés en décors naturels ou en studio selon les impératifs artistiques, et appelant des grands noms pour les réaliser : Don Giovanni de Joseph Losey en 1980, Carmen de Francesco Rosi en 1984, La Bohème de Luigi Comencini en 1988, Boris Godounov d'Andrzej Żuławski en 1989.

Sur cette lancée, Frédéric Mitterrand produit et réalise une notable Madame Butterfly en 1995.

1930-1980 : Premier âge d'or modifier

Le film musical connaît un premier âge d'or au début des années 1950 — bien qu'il y ait eu de nombreux films de ce genre produits auparavant — avec la sortie de plusieurs films aujourd'hui devenus des classiques, comme Chantons sous la pluie (1952) ou Un Américain à Paris (1951). Le genre se caractérise par l'adaptation à l'écran de nombreuses comédies musicales provenant des cartons de Broadway. C'est ainsi que West Side Story a droit à sa transposition à l'écran en 1961. Ce genre se popularise de plus en plus avec la sortie de plusieurs films d'animation produits par Walt Disney Pictures comme Blanche-Neige et les Sept Nains, mais aussi de films en prise de vues réelles comme Mary Poppins de Robert Stevenson qui lança la carrière cinématographique de Julie Andrews. De nombreux acteurs de la scène, dont Gene Kelly et Fred Astaire, apparaissent alors à l'écran. Ce genre inspire aussi de nombreux réalisateurs comme Woody Allen avec Tout le monde dit I love you (1996) : ceux-ci mettent un point d'honneur à intégrer des films musicaux dans leur filmographie. D'autres en firent leur spécialité : parmi eux, Jacques Demy et Robert Wise.

Le genre s'essouffle au début des années 1980 : en 1986, Jacques Demy qui était devenu en France le « réalisateur musical de la Nouvelle Vague », sort le dernier film de sa carrière, Trois Places pour le 26. Ce n'est qu'à partir des années 1990 que cet essoufflement se concrétise, les films de ce genre commençant à se faire rares. Au départ, plus qu'un seul film musical sort chaque année, puis les œuvres de ce genre de spectacle se fait rare jusqu'à disparaître complètement au début des années 2000. Seules quelques rares exceptions attirent l'attention du public comme Chicago de Rob Marshall, Moulin-Rouge de Baz Luhrmann ou Les Misérables de Tom Hooper.

Principaux réalisateurs du premier âge d'or modifier

Principaux acteurs du premier âge d'or modifier

2014- : Nouvel âge d'or modifier

Prémices modifier

Bien que le genre musical semble mort au début 2000, de nombreux réalisateurs ont essayé de réinstaurer ce genre. Ce fut le cas par exemple : de Baz Luhrmann qui tenta des expériences dans ce domaine en mettant par exemple en scène : Moulin Rouge ! qui fut la première comédie-musicale jubox au cinéma. Deux réalisateurs français se sont essayés au genre : Alain Resnais qui signait trois films musicaux, et Christophe Barratier. Ce fut une période ou Disney Channel continuait à s'essayer aux genres sans réels succès, mis à part peut-être la saga des High School Musical. D'autres grands réalisateus se sont essayés aux genres sans en faire toutefois leurs spécialité : Tim Burton avec Sweeney Todd, ou Stephen Daldry avec Billy Eliott.

Le second âge d'or du film musical débute à partir de l'année 2014 avec la sortie des films Into the Woods de Rob Marshall [17] tiré de la comédie musicale éponyme, et de Jersey Boys de Clint Eastwood [18]. Deux ans plus tard avec la sortie de La La Land de Damien Chazelle, ce genre revient à la mode. Le film crée un véritable engouement de la part du public et de la presse avec la victoire écrasante du long-métrage à la 89e cérémonie des Oscars qui égalera le record en nominations des films : Titanic et Eve. Un an plus tard, les studios Disney sortent les remakes des films d'animations : La Belle et la Bête de Bill Condon [19] ou Le Livre de la jungle de Jon Favreau qui furent des succès considérables au box-office[20].

Concrétisation modifier

En 2018, le genre musical se refait une véritable place avec les sorties respectives de The Greatest Showman de Michael Gracey, Mamma Mia! Here We Go Again de Ol Parker, mais surtout les sorties du remake de A Star Is Born par l'acteur-réalisateur Bradley Cooper. Ce nouvel âge d'or se caractérise également par la sortie du film Le Retour de Mary Poppins par Rob Marshall.

En France, le nouvel âge d'or est caractérisé par la sortie du film Guy] de Alex Lutz qui est nommé 6 fois aux Césars et en gagne 2. Aux États-Unis ce genre prend de plus en plus d'essor. Ainsi A Star Is Born (quatrième remake d'un film avec Judy Garland), Le Retour de Mary Poppins sont nommés aux Oscars et Goldens Globes mais ils sont battus par Bohemian Rhapsody de Bryan Singer et Dexter Fletcher (non-crédité). À partir de l'année 2019 ce genre cinématographique élargit ses horizons avec les sorties respectives de Rocketman de Dexter Fletcher (déjà à l'oeuvre sur Bohemian Rhapsody) qui est sélectionné comme film d'ouverture au Festival de Cannes [21]. Dans la foulée le remake Aladdin de Guy Ritchie sort en salle et c'est à nouveau une victoire écrasante des studios Disney au box-office. Dans l'engouement les réalisateurs John Favreau et Steven Spielberg annoncent chacun la sortie de deux nouvelles productions musicales. Favreau annonce qu'il réalisera un remake du film Le Roi Lion , tandis que Spielberg travaille à une nouvelle adaptation de West Side Story avec Ansel Elgort[22] et la production de l'adaptation de Cats par Tom Hooper (réalisateur des films récompensés Les Misérables et Le Discours d'un roi)[23].

Après l'échec critique et public de Cats, absent des Oscars et des Golden Globes, et après les immenses succès rencontrés par les films Bohemian Rhapsody, Rocketman ou encore Judy, les grandes sociétés de production hollywoodiennes comme Disney/Fox et la Paramount décident de développer une flopée de biopics musicaux, dont le dernier en date est Going Electric avec Timothée Chalamet.

La deuxième partie de cet âge d'or se caractérise par la mise en place des remakes par Disney, l'adaptation de comédies musicales venues de Broadway ou West-End et enfin la mise en place de séries télévisées musicales comme Schmigadoon!. C'est un âge d'or qui se caractérise notamment par la recherche de nouvelles idées. Pour certains spécialistes[Qui ?], ce retour du genre s'explique par le fait que le film musical est un cinéma de crise et que les différents évènements de crises se font de plus en plus présent[24].

À partir de l'année 2020, ce genre est définitivement réhabilité avec la sortie du film Annette de Leos Carax qui reçoit le Grand Prix du Jury au Festival de Cannes[25], puis celles de D'ou l'ont vient de Jon Chu, Tick Tick Boom et Tralala des frères Larrieux[26].

Principaux réalisateurs du nouvel âge d'or modifier

Principaux acteurs du nouvel âge d'or modifier

Filmographie sélective modifier

Cinéma modifier

Années 1920
 : Le Chanteur de jazz (The Jazz Singer) d'Alan Crosland   États-Unis
1929 : Amours de danseuses (Broadway Melody) de Harry Beaumont   États-Unis
1929 : Hollywood chante et danse (The Hollywood Revue of 1929) de Charles Reisner   États-Unis
1929 : Gold Diggers of Broadway de Roy Del Ruth   États-Unis
Années 1930
 : Le Million de René Clair   France
 : Chercheuses d'or de 1933 (Gold Diggers of 1933) de Mervyn LeRoy   États-Unis
 : 42e Rue (42nd Street) de Lloyd Bacon   États-Unis
 : Prologue de Lloyd Bacon   États-Unis
 : Joyeux Garçons, par Grigori Alexandrov   Union soviétique
 : La Joyeuse Divorcée (The Gay Divorcee) de Mark Sandrich   États-Unis
 : La Veuve joyeuse d'Ernst Lubitsch   États-Unis
 : Le Chant du Danube (Waltzes from Vienna) d'Alfred Hitchcock   États-Unis
 : Le Danseur du dessus (Top Hat) de Mark Sandrich   États-Unis
 : Gold Diggers of 1935 de Busby Berkeley   États-Unis
 : En suivant la flotte (Follow the Fleet) de Mark Sandrich   États-Unis
 : Gold Diggers of 1937 de Busby Berkeley   États-Unis
 : Sur les ailes de la danse (Swing Time) de George Stevens   États-Unis
 : L'Entreprenant Monsieur Petrov (Shall We Dance) de Mark Sandrich   États-Unis
 : Le Magicien d'Oz (The Wizard of Oz) de Victor Fleming   États-Unis
 : Place au rythme de Busby Berkeley   États-Unis
 : Emporte mon cœur (Broadway Serenade) de Robert Z. Leonard   États-Unis
Années 1940
 : En avant la musique (Strike Up the Band) de Busby Berkeley   États-Unis
 : Débuts à Broadway (Babes on Broadway) de Busby Berkeley   États-Unis
 : L'amour vient en dansant (You'll never get rich) de Sidney Lanfield   États-Unis
 : La Danseuse des Folies Ziegfeld (Ziegfeld Girl) de Robert Z. Leonard   États-Unis
 : Lady Be Good de Norman Z. McLeod   États-Unis
 : Ô toi ma charmante (You were never lovelier), film de William A. Seiter   États-Unis
 : La Reine de Broadway (Cover girl), film de Charles Vidor   États-Unis
 : Le Chant du Missouri (Meet Me in St. Louis) de Vincente Minnelli   États-Unis
 : Le Bal des sirènes (Bathing Beauty) de George Sidney   États-Unis
 : Ziegfeld Follies de George Sidney   États-Unis
 : Carmen de Christian-Jaque   France
 : L'Étoile des étoiles (Down to Earth) de Alexander Hall   États-Unis
 : Parade de printemps (Easter Parade) de Charles Walters   États-Unis
 : Le Pirate (The Pirate) de Vincente Minnelli   États-Unis
 : Un jour à New York (On the Town) de Stanley Donen et Gene Kelly   États-Unis
 : Match d'amour (Take Me Out to the Ball Game) de Busby Berkeley et Stanley Donen   États-Unis
1949 : Entrons dans la danse (The Barkleys of Broadway) de Charles Walters   États-Unis
Années 1950
 : Annie, la reine du cirque (Annie Get Your Gun) de George Sidney   États-Unis
 : Mariage royal (Royal Wedding) de Stanley Donen   États-Unis
 : Show Boat de George Sidney   États-Unis
 : Un Américain à Paris (An American in Paris) de Vincente Minnelli   États-Unis-  France
 : La Première Sirène (Million Dollar Mermaid) de Mervyn LeRoy   États-Unis
 : Chantons sous la pluie (Singin' in the Rain) de Stanley Donen et Gene Kelly   États-Unis
 : Hans Christian Andersen et la Danseuse (Hans Christian Andersen) de Charles Vidor   États-Unis
 : Les Belles de nuit de René Clair   France
 : La Belle de Cadix de Raymond Bernard   France
 : Les hommes préfèrent les blondes (Gentlmen prefer blondes) de Howard Hawks   États-Unis
 : Tous en scène (The Band Wagon) de Vincente Minnelli   États-Unis
 : Donnez-lui une chance (Give a Girl a Break) de Stanley Donen   États-Unis
 : Une étoile est née (A star is born) de George Cukor   États-Unis
 : Carmen Jones d'après la comédie musicale de Hammerstein, film de Otto Preminger   États-Unis
 : Embrasse-moi, chérie (Kiss Me Kate) de George Sidney   États-Unis
 : Brigadoon de Vincente Minnelli   États-Unis
 : Les Sept Femmes de Barbe-Rousse (Seven Brides for Seven Brothers) de Stanley Donen   États-Unis
 : Ma sœur est du tonnerre (My Sister Eileen) de Richard Quine   États-Unis
 : Blanches colombes et vilains messieurs (Guys and Dolls) de Joseph L. Mankiewicz   États-Unis
 : Oklahoma de Fred Zinnemann   États-Unis
 : Beau fixe sur New York (It's Always Fair Weather) de Stanley Donen et Gene Kelly   États-Unis
 : Papa longues jambes (Daddy Long Legs) de Jean Negulesco   États-Unis
 : Le Roi et moi (film, 1956) (The King and I) de Walter Lang   États-Unis
 : Pique-nique en pyjama (The Pajama Game) de Stanley Donen et George Abbott   États-Unis
 : Drôle de frimousse (Funny Face) de Stanley Donen   États-Unis
 : La Blonde ou la Rousse (Pal Joey) de George Sidney   États-Unis
1957 : Les Girls de George Cukor   États-Unis
1957 : La Belle de Moscou (Silk Stockings) de Rouben Mamoulian   États-Unis
 : Mother India de Mehboob Khan   Inde
 : Gigi de Vincente Minnelli   États-Unis
 : South Pacific de Joshua Logan   États-Unis
 : Orfeu Negro de Marcel Camus   France-  Brésil
Années 1960
1960 : Le Milliardaire (Let's Make Love) de George Cukor   États-Unis
 : West Side Story de Jerome Robbins et Robert Wise   États-Unis
 : Les Collants noirs de Terence Young et Roland Petit   France
 : A Hard Day's Night de Richard Lester avec The Beatles   Royaume-Uni
 : Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy   France
 : Mary Poppins de Robert Stevenson (pour les studios Walt Disney)   États-Unis
 : My Fair Lady de George Cukor   États-Unis-  Royaume-Uni
 : La Mélodie du bonheur (The Sound of Music) de Robert Wise   États-Unis
 : Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy   France
 : Camelot de Joshua Logan   Royaume-Uni
 : Le Livre de la Jungle (The Jungle Book) de Wolfgang Reitherman (pour les studios Walt Disney)   États-Unis
 : Oliver ! de Carol Reed   Royaume-Uni
 : Chitty Chitty Bang Bang de Ken Hughes   Royaume-Uni
 : Funny Girl de William Wyler   États-Unis
1968 : Star ! de Robert Wise   Royaume-Uni
 : Easy Rider de Dennis Hopper   États-Unis
 : Sweet Charity de Bob Fosse   États-Unis
1969 : Hello, Dolly! de Gene Kelly   États-Unis
Années 1970
 : Peau d'âne de Jacques Demy   France
 : Woodstock de Michael Wadleigh   États-Unis
1970 : Darling Lili de Blake Edwards   États-Unis
 : IXE-13 de Jacques Godbout   États-Unis
 : Charlie et la Chocolaterie (Willy Wonka & the Chocolate Factory) de Mel Stuart   États-Unis
 : Cabaret de Bob Fosse   États-Unis
 : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yanne   France
 : Jesus Christ Superstar de Norman Jewison   États-Unis
 : Godspell de David Greene   États-Unis
 : Phantom of the Paradise de Brian De Palma   États-Unis
 : The Rocky Horror Picture Show de Jim Sharman   États-Unis
 : Tommy, conçu par le groupe The Who et réalisé par Ken Russell   États-Unis
 : Oz de Chris Löfvén   États-Unis
 : New York, New York de Martin Scorsese   États-Unis
 : La Fièvre du samedi soir (Saturday Night Fever) de John Badham   États-Unis
 : Grease de Randal Kleiser  États-Unis
 : Hair de Miloš Forman   Tchécoslovaquie
Années 1980
 : The Blues Brothers de John Landis   Royaume-Uni
 : Quadrophenia, conçu par le groupe The Who et réalisé par Franc Roddam   Royaume-Uni
 : Fame d'Alan Parker   Royaume-Uni
 : Xanadu, de Robert Greenwald   Royaume-Uni
1981 : Les Uns et les Autres de Claude Lelouch   France
 : Une chambre en ville de Jacques Demy   France
 : Annie de John Huston   États-Unis
 : The Wall, conçu par le groupe Pink Floyd et réalisé par Alan Parker   Royaume-Uni
1982 : Victor Victoria de Blake Edwards   États-Unis   Royaume-Uni
 : Flashdance de Adrian Lyne   Royaume-Uni
 : Staying Alive de Sylvester Stallone   États-Unis
 : La Tragédie de Carmen de Peter Brook   Royaume-Uni
 : Le Bal d'Ettore Scola   Italie
 : Carmen ballet de Carlos Saura   Italie
 : Purple Rain avec le chanteur et musicien Prince   Royaume-Uni
 : Carmen de Francesco Rosi   Italie
 : Parking de Jacques Demy   France
 : Absolute Beginners de Julien Temple   États-Unis
 : Dirty Dancing de Emile Ardolino   États-Unis
 : Trois places pour le 26 de Jacques Demy   France
 : Moonwalker avec le chanteur et danseur Michael Jackson   États-Unis
 : La Petite Sirène (The Little Mermaid) de Ron Clements et John Musker (pour les studios Disney)   États-Unis
Années 1990
 : Cry-Baby, de John Waters   États-Unis
 : La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) de Gary Trousdale et Kirk Wise (pour les studios Walt Disney)   États-Unis
 : Aladdin de Ron Clements et John Musker (pour les studios Walt Disney)   États-Unis
 : L'Étrange Noël de monsieur Jack d'Henry Selick   États-Unis
 : Le Roi lion (The Lion King), de Roger Allers et Rob Minkoff (pour les studios Walt Disney)   États-Unis
 : Madame Butterfly de Frédéric Mitterrand   France
 : Pocahontas, une légende indienne (Pocahontas) de Mike Gabriel et Eric Goldberg (pour les studios Walt Disney)   États-Unis
 : Tout le monde dit I love you (Everyone Says I love You) de Woody Allen   États-Unis
 : Evita, d'Alan Parker   États-Unis
 : Le Bossu de Notre-Dame (The Hunchback of Notre Dame) de Gary Trousdale et Kirk Wise (pour les studios Walt Disney)   États-Unis
 : Hercule (Hercules) de Ron Clements et John Musker (pour les studios Walt Disney)   États-Unis
 : On connaît la chanson, d'Alain Resnais   France
 : Jeanne et le Garçon formidable d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau   France
 : Mulan de Tony Bancroft et Barry Cook (pour les studios Walt Disney)   États-Unis
 : Still Crazy : De retour pour mettre le feu de Brian Gibson   États-Unis
1998 : Swing Kids de Thomas Carter   États-Unis
 : South Park, le film de Trey Parker et Matt Stone   États-Unis
Années 2000
 : Geppetto de Tom Moore   Italie
 : Dancer in the Dark de Lars von Trier   Allemagne
 : Moulin Rouge ! de Baz Luhrmann   États-Unis
 : Lagaan (Lagaan: Once Upon a Time in India) de Ashutosh Gowariker   Inde
 : La Famille indienne (Kabhi Khushi Kabhie Gham...) de Karan Johar   Inde
 : Hedwig and the Angry Inch de John Cameron Mitchell   États-Unis
 : Huit Femmes de François Ozon   France
 : Chicago de Rob Marshall   États-Unis
 : Devdas de Sanjay Leela Bhansali   Inde
 : Filles perdues, cheveux gras de Claude Duty   France
 : Week-end en enfer de Bob Williems   États-Unis
 : Interstella 5555: The 5tory of the 5ecret 5tar 5ystem
 : Pas sur la bouche d'Alain Resnais   France
 : Les Choristes de Christophe Barratier   France
 : Beyond the sea de Kevin Spacey   États-Unis
 : Le Fantôme de l'Opéra (The Phantom of the Opera) de Joel Schumacher   États-Unis
 : Coup de foudre à Bollywood (Bride & Prejudice) de Gurinder Chadha   Inde
 : Reefer Madness de Andy Fickman   États-Unis
 : Les Producteurs de Susan Stroman   États-Unis
 : Rent (Rent) de Chris Columbus   États-Unis
 : High School Musical de Kenny Ortega   États-Unis
 : Faubourg 36 (Paris) de Christophe Barratier   France
 : Across the Universe de Julie Taymor   États-Unis
 : Hairspray de Adam Shankman   États-Unis
 : Les Chansons d'amour de Christophe Honoré   France
 : Il était une fois (Enchanted) de Kevin Lima   États-Unis
 : Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street de Tim Burton   États-Unis
 : Mamma Mia ! de Phyllida Lloyd   États-Unis
 : High School Musical 3 : Nos années lycée de Kenny Ortega   États-Unis
 : Agathe Cléry d'Étienne Chatiliez   France
 : Nine de Rob Marshall   États-Unis
 : Guy and Madeline on a Park Bench de Damien Chazelle   États-Unis
Années 2010
 : Burlesque de Steve Antin   États-Unis
 : Rock Forever de Adam Shankman   États-Unis
 : Les Misérables de Tom Hooper   France-   Royaume-Uni
 : Le Chant des ondes de Caroline Martel   France
 : Stars 80 de Thomas Langmann et Frédéric Forestier   France
 : Le Rêve du chanteur masqué de Bille Woodruff   États-Unis
 : Joyful Noise de Todd Graff   États-Unis
 : Les Saphirs de Wayne Blair   Australie
2013 : Inside Llewyn Davis de Joel et Ethan Coen   France-  États-Unis
 : Annie de Will Gluck   États-Unis
 : Jersey Boys de Clint Eastwood   États-Unis
 : Brabançonne de Vincent Bal   Belgique
 : Whiplash de Damien Chazelle   États-Unis
2014 : La Famille Bélier d'Éric Lartigau   France
2014 : Jack et la Mécanique du cœur de Mathias Malzieu et Stéphane Berla   France
 : God Help the Girl de Stuart Murdoch   Royaume-Uni
 : Get on Up de Tate Taylor   États-Unis
 : The Last Five Years de Richard LaGravenese   États-Unis
 : Into the Woods : Promenons nous dans les bois (Into the Woods) de Rob Marshall   Royaume-Uni
2015 : Dessau Dancers de Jan Martin Scharf   Allemagne
 : La La Land de Damien Chazelle   États-Unis
 : Le Livre de la jungle (Jungle Book) de Jon Favreau   États-Unis
 : Sing Street de John Carney   Royaume-Uni-  Irlande
 : Emo de Neil Triffett   Royaume-Uni
2016 : Les enfants du lavoir - 1ère Partie de Philippe Sanson   France
 : Sur quel pied danser de Paul Calori et Kostia Testut   France
2016 : Tous en scène (Sing) de Garth Jennings (film d'animation en image de synthèses)   États-Unis
2016 : Ave, César ! (Hail, Caesar!) de Joel et Ethan Coen   États-Unis
 : The Greatest Showman de Michael Gracey   États-Unis
 : La Belle et la Bête (Beauty and the beast) de Bill Condon   États-Unis
 : Stars 80, la suite de Thomas Langmann et Frédéric Forestier   France
2017 : Jeannette : l'enfance de Jeanne d'Arc de Bruno Dumont   France
2018 : Mamma Mia 2 ! Here We Go Again (Mamma Mia 2) de Ol Parker   États-Unis
 : A Star Is Born de Bradley Cooper   États-Unis
: Bohemian Rhapsody de Bryan Singer   États-Unis
 : Le Retour de Mary Poppins (Mary Poppins Returns) de Rob Marshall   Royaume-Uni
2018 : Dumplin' par Anne Fletcher   États-Unis
2018 : Buttons de Tim Janis   Royaume-Uni
 : Les enfants du lavoir - 2ème Partie de Philippe Sanson   France
 : Aladdin de Guy Ritchie   États-Unis-  Inde
 : Rocketman de Dexter Fletcher   Royaume-Uni
 : Wicked de Stephen Daldry   Royaume-Uni
2019 : Descendants 3 de Kenny Ortega   États-Unis
2019 : Yesterday de Danny Boyle   Royaume-Uni
2019 : Le Roi lion de Jon Favreau   États-Unis
2019 : Guy de Alex Lutz   France
2019 : Teen Spirit de Max Minghella   États-Unis
2019 : Her Smell de Alex Ross Perry   États-Unis
2019 : Yesterday de Danny Boyle   Royaume-Uni
2019 : Jeanne de Bruno Dumont   France
2019 : Le Choc du futur de Marc Collin   France
2019 : Last Christmas de Paul Feig   États-Unis
2019 : Cats de Tom Hooper   Royaume-Uni
Années 2020
 : Judy de Rupert Goold   États-Unis-  Royaume-Uni
2020 : La Voix du succès de Nisha Ganatra   États-Unis
2020 : Une Sirène à Paris de Mathias Malzieu   France
2020 : J'y crois encore de Andrew et Jon Erwin   États-Unis
2020 : Hamilton de Thomas Kail   États-Unis
2020 : The Prom de Ryan Murphy   États-Unis
2020 : Aline de Valérie Lemercier   France-  Canada
2021 : D'où l'on vient de Jon Chu   États-Unis-  Espagne
2021 : Annette de Leos Carax   France
2021 : Tralala de Arnaud et Jean-Marie Larrieu   France
2021 : Cendrillon (Cinderella) de Kay Cannon   États-Unis
2021 : Jamie (Everybody Talking's Abount Jamie) de Jonathan Butterell   États-Unis
2021 : West Side Story de Steven Spielberg   États-Unis-  Espagne
2021 : Cyrano de Joe Wright   Royaume-Uni
2021 : Tick, Tick... Boom! de Lin-Manuel Miranda   États-Unis
2021 : Cher Evan Hansen de Stephen Chbosky   États-Unis
2021 : Suprêmes de Audrey Estrougo   France
2022 : Don Juan de Serge Bozon   France
2022 : Le Monde de Nate de Tim Federle   États-Unis
2022 : Il était une fois 2 (Disenchanted) de Adam Shankman   États-Unis
2023 : Carmen de Benjamin Millepied   France-  Espagne
2023 : RRR (Rise Roar Revolt) de S. S. Rajamouli   Inde
2024 : Wonka de Paul King   Royaume-Uni
2025 : Joker : Folie à deux de Todd Field   États-Unis
2025 : L'Amour Ouf de Gilles Lellouche   France

Télévision modifier

Séries modifier

Mini-séries modifier

Notes et références modifier

  1. Parfois aussi appelé : Ciné-ballet (par Georges Sadoul, entre autres)
  2. Encyclopædia Universalis, « COMÉDIE MUSICALE », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  3. 6 Medias, « À Los Angeles, le phénomène « La la land » booste les recettes du tourisme », sur Le Point, (consulté le )
  4. « "La La Land" de Damien Chazelle, le nouveau souffle de la comédie musicale hollywoodienne », sur www.franceinter.fr (consulté le )
  5. (en) William Kennedy Laurie Dickson et Antonia Dickson (préf. Thomas Edison), History of the Kinetograph, Kinetoscope and Kineto-Phonograph (facsimile), New York, The Museum of Modern Art, , 55 p. (ISBN 0-87070-038-3, lire en ligne), préface.
  6. Georges Sadoul, Histoire du cinéma mondial, des origines à nos jours, Paris, Flammarion, , 719 p., p. 11.
  7. Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, Grammaire du cinéma, Paris, Nouveau Monde, coll. « Cinéma », , 588 p. (ISBN 978-2-84736-458-3), p. 161.
  8. Briselance et Morin 2010, p. 163-164.
  9. Le Chaland qui passe sera d'ailleurs le premier titre de ce film, que, aujourd’hui encore, on peine à reconstituer tel que son auteur l'a voulu.
  10. Par crainte que le public du cinéma ne soit pas capable d'apprécier la sophistication musicale de la pièce originelle, celle-ci est remplacée par des compositions de Al Bryan et Ed Ward.
  11. Le film Show Boat connaît des remakes en 1936 et 1951.
  12. le 14 mars 1931, date de la sortie de Alam Ara, film aujourd’hui disparu, est donc la date de naissance officielle du film musical indien.
  13. Sous Nasser, le secteur privé, représenté par exemple par l'homme d'affaires Talaat Harb, est épaulé par un puissant secteur public qui favorise la création d'œuvres cinématographiques ambitieuses
  14. Hitchcock signera pour des raisons alimentaires son unique vrai film musical en 1934 : Le Chant du Danube.
  15. La Zarzuela est une forme d'opérette. Les premières Zarzuelas filmées sont antérieures au cinéma parlant.
  16. Dans son histoire mondiale du cinéma, G. Sadoul écrit : « Ses tentatives ont été plagiées et vulgarisées par Walt Disney dans la première partie de Fantasia ».
  17. Le JDD, « Into The Woods : "Dire aux enfants que la perfection n'existe pas" », sur lejdd.fr (consulté le ).
  18. « "Jersey Boys" ou les revers du rêve américain », sur Les Inrocks (consulté le )
  19. AlloCine, « Box Office du film La Belle et la Bête » (consulté le ).
  20. AlloCine, « Box Office du film Le Livre de la jungle » (consulté le ).
  21. « "Rocketman" à Cannes : Elton John irait présenter lui-même son biopic sur la Croisette », sur Franceinfo, (consulté le ).
  22. BFMTV, « Ansel Elgort (Baby Driver) décroche un rôle dans le West Side Story de Steven Spielberg », sur BFMTV (consulté le ).
  23. Universal Pictures, « CATS - Official Trailer [HD] », (consulté le ).
  24. « La crise et le nouvel âge d'or des comédies musicales », sur France Culture (consulté le )
  25. « Festival de Cannes: Leos Carax obtient le prix de la mise en scène pour Annette », sur LEFIGARO (consulté le )
  26. « 74e Festival de Cannes | Tralala, la comédie enchantée des frères Larrieu », sur La Presse, (consulté le )

Voir aussi modifier

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Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Film musical.

Bibliographie modifier

  • J. Springer, La Comédie musicale : Histoire en images du film musical , Henri Veyrier, 1979
  • Thomas G. Aylesworth, Broadway to Hollywood, éd. Hamlyn, 1985.
  • Jean-Marc Bouineau, Les 100 chefs-d'œuvre du film musical, Marabout, 1989.
  • Pierre Tchernia, 80 grands films musicaux, Casterman, 1993.

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