Filles missionnaires de la Très Pure Vierge Marie

congrégation religieuse féminine

Filles missionnaires de la Très Pure Vierge Marie
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 4 octobre 1904
par Mgr Portugal y Serratos
Approbation pontificale 7 novembre 1962
par Jean XXIII
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
But enseignement, retraite spirituelle
Structure et histoire
Fondation 12 septembre 1903
Aguascalientes
Fondateur Julie des Épines du Sacré-Cœur
Abréviation M.H.P.V.M
Patron Vierge Marie
Site web (es) site officiel
Liste des ordres religieux

Les filles missionnaires de la Très Pure Vierge Marie (en latin : Congregationis Missionariarum Filiarum Purissimae Virginis Mariae) forment une congrégation religieuse féminine de droit pontifical dont le but est l'enseignement et l'approfondissement de la foi chrétienne par le moyen de retraites spirituelles.

Historique modifier

Les origines de la congrégation remontent à 1897, lorsque le jésuite Albert Cuscó Mir fonde à Mexico les sœurs de la Croix du Sacré-Cœur de Jésus. En 1901, Cuscó Mir doit abandonner la direction de l'institut et en confie le gouvernement à Julie des Épines du Sacré-Cœur.

En 1903, la direction de la congrégation passe aux mains de Félix de Jésus Rougier, qui rejette les constitutions religieuses rédigées par Cuscó Mir et attribue la fondation de l'institut à Concepción Cabrera de Armida. Un groupe de religieuses s'opposent à ces changements et, le 12 septembre 1903, sous la direction de Julie des Épines du Sacré-Cœur, elles se séparent des sœurs de la Croix du Sacré-Cœur de Jésus, constituant ainsi une congrégation autonome[1].

Le 4 octobre 1904, Mgr José María de Jesús Portugal y Serratos, évêque du diocèse d'Aguascalientes, érige les filles missionnaires de la Très pure Vierge Marie en institut religieux de droit diocésain. L'institut reçoit le décret de louange le 7 novembre 1962.

Activité et diffusion modifier

Les sœurs se consacrent à l'enseignement des jeunes filles et à l'organisation de retraites spirituelles.

Elles sont présentes au Mexique, aux États-Unis, au Nigeria, au Pérou[2].

La maison-mère se trouve à Aguascalientes.

En 2017, la congrégation comptait 353 sœurs dans 43 maisons[3].

Notes et références modifier

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Missionarie figlie della Purissima Vergine Maria » (voir la liste des auteurs).
  1. (es) Cynthia Iniesta Salazar, La pureza como formación del deber ser de la mujer, Puebla, Casa Editorial Analéctica, , 207 p., p. 104
  2. (es) « donde estamos », sur mhpvm.org.mx (consulté le ).
  3. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1598-1599