Figen Yüksekdağ

femme politique turque

Figen Yüksekdağ Şenoğlu
Illustration.
Figen Yüksekdağ en 2014.
Fonctions
Députée de Van

(1 an, 8 mois et 14 jours)
Groupe politique HDP
Co-présidente du Parti démocratique des peuples (HDP)

(2 ans, 8 mois et 15 jours)
Avec Selahattin Demirtaş
Prédécesseur Ertuğrul Kürkçü
Sebahat Tuncel
Successeur Serpil Kemalbay
Présidente du Parti socialiste des opprimés (ESP)

(4 ans, 7 mois et 2 jours)
Successeur Sultan Ulusoy
Biographie
Date de naissance (52 ans)
Lieu de naissance Ceyhan (Adana)
Nationalité Turque
Parti politique Parti démocratique des peuples
Conjoint Sedat Şenoğlu

Figen Yüksekdağ Şenoğlu[1] (prononcé [fi'gen jyksek'da: ʃeno:'lu], née en 1971 à Ceyhan[2]) est une femme politique turque, co-présidente du Parti démocratique des peuples.

Biographie modifier

Neuvième fille d'une fratrie de dix enfants d'une famille turque traditionaliste et religieuse originaire d'Adana et proche du parti nationaliste MHP, elle fréquente des groupes liés à la gauche radicale dès son adolescence[3]. À l'âge de 17 ans elle rejoint le Sosyalist hareket et est gardée à vue lors d'une manifestation du premier mai un an après[3]. Elle s'éloigne alors de sa famille, part à Istanbul et y rejoint le mouvement Özgür Gençlik[3]. Elle travaille au journal Atılım Gazetesi où elle rencontrera son futur mari, Sedat Şenoğlu, qu'elle épousera alors que ce dernier est en détention[3].

En 2003 elle est élue conseillère municipale « indépendante » à Adana[2]. À partir de 2009, elle devient rédactrice en chef de la revue La femme socialiste (Sosyalist Kadın dergisi).

Le elle est élue présidente du Parti socialiste des opprimés[1].

Le elle est élue vice-présidente du Parti démocratique des peuples avec son colistier Selahattin Demirtaş.

Le elle est élue députée de Van et siège à la Grande assemblée nationale de Turquie dans les rangs du HDP.

Elle a été arrêtée chez elle à Ankara le 4 novembre 2016 pour des liens supposés avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK)[4]. L'accusation de liens avec le PKK est régulièrement utilisée comme prétexte par le pouvoir turc pour criminaliser l'opposition kurde[5]malgré les déclarations choc en 2015 comme quoi elle et son organisation prennent leurs force du PYD, YPG et du YPJ (branche syrienne du PKK).

Le , elle est déchue de son mandat parlementaire[6]. Le , la justice turque la prive de tout mandat au sein d'un parti[7].

Références modifier

  1. a et b (tr) Türkiye Cumhuriyeti Yargıtay Cumhuriyet Başsavcılığı, « Ezilenlerin Sosyalist Partisi », sur yargitaycb.gov.tr (consulté le )
  2. a et b (tr) « ESP'nin Genel Başkanı Bir Kadın: Figen Yüksekdağ », sur bianet.org, (consulté le )
  3. a b c et d (tr) « HDP Eş Genel Başkanı Figen Yüksekdağ Habertürk'e konuştu », sur haberturk;com, (consulté le )
  4. « Turkey MPs held in probe after failing to answer summons », sur aa.com.tr, (consulté le )
  5. « A Diyarbakir, en Turquie, les Kurdes sous pression avant les élections », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  6. « La co-présidente du HDP, Figen Yuksekdag, déchue de son mandat de députée » (consulté le )
  7. Deutsche Welle (www.dw.com), « Figen Yüksekdağ’ın HDP üyeliği düşürüldü », sur DW.COM (consulté le )