Français : Blockhaus numéro 1, Québec, 1761
« Dès la prise de la ville, les Anglais ont cherché à en renforcer les défenses du côté de l'ouest. Une aquarelle de Thomas Patten de 1761, nous fait voir, sur les plaines d'Abraham, vers l'endroit où se trouve aujourd'hui un canon, un blockhaus entouré de retranchements en terre. » (Royal Ontario Museum) (Texte et photo ont été reproduits à partir du livre de Luc Noppen, Claude Paulette et Michel Tremblay, Québec: trois siècles d'architecture, Montréal: Libre Expression, 1979, à la p. 43)
« Des fouilles ont été entreprises à l’été 2006 et se sont poursuivies en 2007 dans le but de mettre à jour les vestiges de l’un des sept blockhaus (celui situé sur les hauteurs du cap Diamant). On peut également observer encore aujourd’hui sur les Plaines le tracé du rempart de la citadelle temporaire. » – Commission des Champs de bataille nationaux
- Le blockhaus avancé de la citadelle temporaire
« Parmi tous les marquages au sol qu’on retrouve à Québec, il en existe un sur les plaines d’Abraham. Il est situé au sud-ouest de la citadelle, en bordure de la falaise et en contrebas de l’avenue Cap-aux-Diamants. Il rappelle la présence à cet endroit d’un ancien blockhaus britannique construit en 1782 à la suite de l’invasion américaine de 1775. On craignait que les Américains tentent une nouvelle invasion. La citadelle n’existait pas encore. On construit donc une série d’ouvrages de défense pour occuper les «hauteurs d’Abraham» comme on désignait alors l’endroit le plus élevé de Québec. De plus, depuis cet ouvrage, on avait une vue imprenable sur le fleuve et la rive sud. Il s’agissait d’un petit bâtiment de deux étages en bois avec des fondations de maçonnerie. Il était constitué de deux corps de logis : un plus petit pour les officiers et un second pour les soldats. Le deuxième étage était plus grand que le rez-de-chaussée, de sorte qu’il faisait saillie sur celui-ci. Par des ouvertures pratiquées dans le plancher en saillie, les soldats auraient pu faire feu sur des assaillants qui se seraient aventurés jusqu’au pied du bâtiment. Des hommes y seront logés jusqu’à l’époque de la Guerre de 1812-1814 alors qu’il est détruit par un incendie, vraisemblablement accidentel. Entre 2006 et 2009, des fouilles archéologiques y ont été menées. Outre les vestiges du blockhaus proprement dit, on a découvert beaucoup de boutons d’uniforme militaire et des restes alimentaires tels des os de bœuf, d’agneau, de porc, de poulet, de poisson et de crustacé. » –
Société historique de Québec