Fernand Vandernotte

rameur français

Fernand Vandernotte
Image illustrative de l’article Fernand Vandernotte
Le Quatre avec barreur
du CA de Nantes en juillet 1936,
de G. à D. Noël, Fernand et Marcel Vandernotte,
puis Cosmat et Chauvigné.
Contexte général
Sport aviron
Biographie
Nom dans la langue maternelle Fernand Auguste Henri Marius Vandernotte
Nationalité sportive Drapeau de la France France
Nationalité France
Naissance
Lieu de naissance Tillières (Maine-et-Loire)
Décès (à 87 ans)
Lieu de décès Saint-Nazaire (Loire-Atlantique)
Palmarès
Compétition Or Arg. Bro.
Jeux olympiques 0 0 1
Championnats d'Europe 0 2 1

Fernand Auguste Henri Marius Vandernotte est un rameur français, né le à Tillières (Maine-et-Loire) et mort le à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Biographie modifier

Fernand Vandernotte est médaillé de bronze de deux barré aux Championnats d'Europe d'aviron 1933 à Budapest.

En juillet 1935, les frères Vandernotte sont champions de France en quatre sans barreur (avec Cosmat et Chauvigné), ainsi qu'en huit en pointe avec barreur, à Suresnes pour le CA Nantes[1]. Au mois d'août, à Berlin, ils deviennent vice-champion d'Europe en quatre sans barreur, toujours avec les mêmes deux partenaires nantais[2], retrouvant ainsi le rang continental qu'ils avaient occupé en 1934 à Lucerne[3].

Fernand Vandernotte participe à l'épreuve de quatre avec barreur aux Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin avec comme partenaires Marcel Chauvigné, Marcel Cosmat, son frère Marcel Vandernotte et son neveu Noël Vandernotte. Les cinq Français remportent la médaille de bronze. Il participe auparavant à l'épreuve de deux sans barreur aux Jeux olympiques d'été de 1932 à Los Angeles avec Marcel Vandernotte, sans atteindre la finale.

Les frères Vandernotte, de l'E.N. Cognac, puis essentiellement du C.A. de Nantes, sont champions de France, ensemble, au "deux sans barreur" en 1927 et 1928[4]... puis encore dix années après en août 1938[5]. En juin 1932, peu après les JO de Los Angeles, ils s'imposent face au "deux" des anglais du London R.C., lors d'une rencontre amicale.

Durant la Seconde Guerre mondiale son frère sera déporte pour faits de résistance, une rue de Nantes[6], située dans le quartier du Breil, non loin du cours d'eau de la Chézine, et une autre à Saint-Nazaire[7] portent le nom du réfractaire breton sous l'identité de Henri Vandernotte.

Notes et références modifier

  1. Le Petit Journal, 29 juillet 1935.
  2. Le Miroir des sports, 20 août 1935.
  3. Le Miroir des sports, 14 août 1934, p.428.
  4. Le Miroir des sports, 7 juin 1932, p.365.
  5. Le Miroir des sports, 17 août 1938.
  6. « Meilleursagents.com », sur Meilleursagents.com (consulté le ).
  7. « Passahe Henri Vandernotte », sur streetdir.org (consulté le ).

Liens externes modifier