Fernand Sauzedde

personnalité politique française

Fernand Sauzedde
Fonctions
Député français

(15 ans, 3 mois et 27 jours)
Élection 25 novembre 1962
Réélection 12 mars 1967
30 juin 1968
11 mars 1973
Circonscription 4e du Puy-de-Dôme
Législature IIe, IIIe, IVe et Ve (Cinquième République)
Groupe politique SOC (1962-1967)
FGDS (1967-1973)
PSRG (1973-1978)
Prédécesseur Raymond Joyon
Successeur René Barnérias
Maire de Thiers

(19 ans)
Groupe politique PS
Prédécesseur Antonin Chastel
Successeur René Barnérias
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Rémy-sur-Durolle, Puy-de-Dôme
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès Thiers, Puy-de-Dôme
Nationalité Français
Parti politique SFIO
Résidence Puy-de-Dôme

Fernand Sauzedde est un homme politique français, né le à Saint-Rémy-sur-Durolle et mort le [1],[2] à Thiers, ville dont il a été maire et député.

Biographie modifier

Natif de Saint-Rémy-sur-Durolle, Fernand Sauzedde est encore enfant quand sa famille s'installe à Thiers. Il fait son apprentissage de graveur sur métaux et poinçonneur chez « Tarrérias Frères » et s'établit ensuite à son compte rue de Lyon[3].

Il entre tôt en politique adhérant à dix-huit ans aux Jeunesses socialistes puis à la SFIO. Il participe aussi, dès 1933, aux sections thiernoises des « comités de vigilance anti-fasciste ». Il devient secrétaire général de la mairie et participe à l'accueil des réfugiés de la guerre civile espagnole puis de ceux de l'exode de 1940. Il préfère quitter ces fonctions officielles quand la municipalité Chastel est suspendue par le régime de Vichy et reprend son métier d'artisan. Fernand Sauzedde s'engage, comme son frère Raymond[4], dans la résistance au sein du mouvement Libération et des MUR sous le nom d'« Émile » puis de « Durolle ». Il commence par diffuser des journaux clandestins, puis rejoint avec son groupe le plateau des Étivaux en août 1944[5]. À la libération, il rentre dans ses fonctions avec le retour de la municipalité légitime.

Il succède à Antonin Chastel, décédé en février 1952, aux fonctions de maire et de conseiller général. En 1962, il entre au Palais Bourbon. Aux municipales de 1971, c'est à la surprise générale que Fernand Sauzedde et sa majorité sont battus par une liste conduite par René Barnérias qui, deux ans plus tard, lui succède aussi au conseil général[6]. Réélu député en 1973, il garde cette fonction jusqu'à son retrait de la vie publique en 1978.

Mandats modifier

Mandats parlementaires modifier

Mandats politiques locaux modifier

Notes et références modifier

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Fernand Sauzedde sur la base Sycomore
  3. Cf. Pierre Chevalérias, Bulletin du Cercle n°2
  4. Cf. Serge Combret, Auvergne, j'écris ton nom : Résistance
  5. Sur la commune de Saint-Victor-Montvianeix Cf. Fernand Sauzedde dans un entretien avec Pierre Chevalérias du 12 octobre 1982 publié en 1999 dans le Bulletin du Cercle n° 2
  6. Cf. Pierre Chevalérias, p204-205 Pays de Thiers, le regard et la mémoire

Lien externe modifier