Fares Helou
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Fares Helou ou Fares el-Helou[1] (arabe: فارس الحلو), né le à Mashta al Helou en Syrie, est un acteur syrien, réfugié en France.
Biographie modifier
Il sort diplômé de l'Institut supérieur d'art dramatique en 1984. Peu de temps après, il obtient un rôle dans le deuxième long métrage de Mohammad Malas, La Nuit en 1992. En 2007, il remporte le prix du meilleur acteur au Festival de Valence pour son rôle dans le film Relations publiques.
En 2011, lors du soulèvement populaire contre le régime de Bachar el-Assad, Fares Helou s'exprime publiquement contre le régime et participe à des manifestations aux côtés d'autres artistes comme Fadwa Souleimane et Kifah Ali Dib[2],[3]. À la fin de la même année, craignant pour sa sécurité car les forces de sécurité du régime sont après lui, il demande asile en France avec sa famille[4].
En France, Fares Helou milite contre la dictature syrienne, en faveur de la liberté d’expression et de la cause des détenus en Syrie[5],[6],[7].
Carrière modifier
Télévision modifier
- Le Bureau des légendes (2015)
- Wjouh w amaken (Faces and places) (2015)
- Dalela w elzaabak (2011)
- Alhasan w Alhusien (2010)
- kashf el akneaa (Revealing Masks) (2009)
- Laanet Alteen (2010)
- Taght sharqy (arabe : تخت شرقي) (Eastern bed) (2010)
- Al zelzal (Earthquake) (2010)
- Spotlight season 7 (2010)
- Agher Ayam Alhob (2009)
- Alhosrom al-shami saisons 1,2 et 3 (2007-2009)
- Jeeran (2008)
- Alwarda Al-aghera (2006)
- Haseeba (2006)
- Barood ..Ahrbo (2006)
- Madrast Al-aastaz bahjt (2006)
- Arabiat (2003)
- Zaman elwsol (2002)
- Had Al-hawya (2002)
- Sham shereef (2001)
- Ahlam la tamot (2001)
- Seert Al-Eljalaly (2000)
- Agher ayam eltot (1999)
- Albahar (1998)
- Al-thorya (1998)
- Alfaray (1997)
- Ahalam abu alhana (1997)
- Sawt alfadaa alranan (1996)
- Nihayat Rajol Shojaa (1994)
- E'elet Khams Njom (1993)
- ESkan alreh (1992)
Théâtre modifier
- Skan el kahef (arabe : سكان الكهف)
- The story of a spoken death (arabe : قصة موت معلن) - Supermarket - A scandal at the port
Cinéma modifier
- Les rêves de la ville[8] (1982)
- La Nuit (1992)
- Relations publiques
- Swndok al-dounia (2002)
- La Dernière Transfiguration de Ghaylân Le Damascène[9] (2008)
- Dimachq maa hobi (Damas avec mon amour[10]) (2010)
- Le traducteur[11] (2021)
Notes et références modifier
- « Prochains Événements | Le ciné Club Syrien: La dernière transfiguration de Ghaylân le Damascène | Norias », sur norias.org (consulté le )
- (en-GB) Nour Ali, « Syrian TV star joins anti-regime protesters », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- Mémoire Créative de la Révolution Syrienne, Chroniques de la révolte syrienne: Des lieux et des hommes 2011-2015, Presses de l’Ifpo, (ISBN 978-2-35159-547-3, lire en ligne)
- « Paris, "capitale politique de l’opposition syrienne" », sur France 24, (consulté le )
- « Monsieur le Président, maintenir Assad, c’est soutenir le terrorisme », sur Libération.fr, (consulté le )
- « Au delà du désastre. Penser et agir avec les démocrates syriens », sur L'Humanité, (consulté le )
- syrie, « Soirée de soutien aux victimes en Syrie », sur Un oeil sur la Syrie, (consulté le )
- « Fares Al-Helou », sur Télérama.fr (consulté le )
- http://norias.org/wp-content/uploads/2014/09/CINE-CLUB-SYRIEN2-planche-1.pdf
- « Films », sur Africultures (consulté le ).
- « « Le traducteur »: synopsis et bande-annonce », sur www.20minutes.fr (consulté le )
