Famille de Terride

famille noble française
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La famille de Terride ou de Terrides, est une famille noble originaire du département du Gers.

Famille de Terride
Image illustrative de l’article Famille de Terride
Le blason de la famille de Terride

Blasonnement D'azur, au fretté de quatre pièces d'or, cloué du même
Période Xe – XVIIe siècles
Pays ou province d’origine Gers
Allégeance Drapeau de la France France
Demeures Château de Terride (Tarn et Garonne)
Château de Terride (Tarn)
Charges Vicomtes

Historique modifier

Attesté dès 993, la famille de Terride serait issue d'une branche cadette de la famille des comtes de Toulouse, et tiendrait son nom d'un château de Terrides près de Cologne, dans le Gers. Rapidement, la famille devient détentrice de la vicomté de Gimois. De 1189 à 1192, un certain vicomte Gaulthier de Terride participe à la troisième croisade. Au cours du XIIIe siècle, malgré la défaite du parti cathare auquel elle avait adhéré, et les nombreuses dépossessions qui en ont résultées, elle obtient aussi la seigneurie de Penneville, et Raymond-Jourdain de Terrides y fait bâtir un nouveau château de Terride (en hommage au château originel de la famille), entre 1320 et 1330. Celui-ci devient la demeure principale de la famille.

Au XVIe siècle, un membre d'une branche secondaire de la famille, Antoine de Lomagne, se distingue durant les guerres d'Italie, et après avoir été nommé gouverneur du Piémont, François Ier lui rend visite au château de Terride le 20 septembre 1540, et lui fait don de nombreuses terres. Durant les guerres de religion, Géraud de Terride, quatrième fils du vicomte, se convertit au protestantisme et chasse ses quatre frères catholiques. Il combat ensuite dans les rangs huguenots et participe à la prise de l'abbaye de Belleperche, avant que le roi de France, n'envoie Honorat II de Savoie prendre le château de Terride, siège au cours duquel Géraud de Terride est tué. La branche principale de la famille s'éteint donc.

Vers 1652, une branche secondaire de la famille, enrichie par le travail verrier dans l'albigeois, fait bâtir un relais de chasse près de Puycelsi, le château de Terride.

Bibliographie modifier

  • Mireille Mousnier, « Vicomtes de Gimois ou de Terride : une difficile polarisation », dans Vicomtes et vicomtés : Dans l’Occident médiéval, Toulouse , Presses universitaires du Midi, (DOI 10.4000/books.pumi.10914, lire en ligne).  .
  • Mireille Mousnier, La Gascogne toulousaine aux XIIe – XIIIe siècles : Une dynamique sociale et spatiale, Presses universitaires du Midi, (lire en ligne), p. 176.  .
  • Archives historiques de la Gascogne, vol. 17, H. Champion, (lire en ligne), p. 497-498.  .
  • Bulletin de la Société de Borda, vol. 17, (lire en ligne), p. 72.
  • François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire De La Noblesse: Contenant les Généalogies, l'Histoire & la Chronologie des Familles Nobles de France, (lire en ligne), p. 625.
  • Louis Vivien de Saint-Martin, Nouveau dictionnaire de géographie universelle, Hachette, (lire en ligne), p. 535.
  • François Moulenq, Documents historiques sur le Tarn-et-Garonne, diocése, abbayes, chapitres, commanderies, églises, seigneuries, vol.  4, Forestie, (lire en ligne).
  • Pierre Jean Souriac, « Puissance Publique et Guerre cCvile: Les Echecs du Baron de Terride en Pays Toulousain au Temps des Guerres de Religion », dans L'échec en politique: Objet d’histoire, L’harmattan, (ISBN 9782296199316, lire en ligne).
  • Prosper du Faur, Société archéologique de Tarn-et-Garonne, Bulletin archéologique, historique et artistique de la Société archéologique de Tarn-&-Garonne, vol. 15, (lire en ligne).