Famille de Longrée
| Longrée (de) | |
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| Blasonnement | D'argent à l'arbre au naturel, planté sur une anille de sable |
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| Devise | « Tenir » |
| Période | XVIIIe siècle - nos jours |
| Pays ou province d’origine | .svg){kind=small} Saint-Empire
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| Allégeance | .svg){kind=small} Belgique
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| Demeures | Château de Hoyoux |
| Preuves de noblesse | |
| Autres | : Chevalier |
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La famille de Longrée est une famille de la noblesse belge, anoblie en 1783 par l'électeur Charles-Théodore de Bavière.
Histoire modifier
La famille descend de Gilles-Joseph Longrée (1707-1780) qui fut baptisé à Fallais le , c’est la première mention d'un membre de cette famille[1]. Avec son épouse Marie-Barbe Thiry, il eut un fils, Charles de Longrée (1737-1818), fut fait « chevalier du Saint-Empire » par l'électeur Charles-Théodore de Bavière, ce titre s'étendant à toutes ses lignées masculines[2]; la légalité des lettres de noblesse accordées par cet électeur est contestée. Il est promu licencié en droit, devient avocat, échevin de la cour souveraine de Liège et conseiller du prince-évêque.
Au royaume uni des Pays-Bas, le titre de chevalier lui a été reconnu en 1817, ainsi que pour ses trois fils : Antoine, Nicolas et Jacques, selon la première liste de noblesse qui s'applique à tous les descendants masculins[3]. Il épousa Marie-Hélène de Macar (1748-1775) en 1774, veuf il épousa en 1776 en secondes noces Marie-Jeanne de Bourguignon (1754-1790), fille de François-Guillaume de Bourguignon, bourgmestre de Liège.
Le chevalier Nicolas de Longrée, fils du précédent, fut officier sous l'Empire français, puis contrôleur au port d'Anvers. Il est ensuite nommé commissaire de Roermond (1832-1839) et pour Maaseik (1839-1841) sous administration belge, puis fut élu député catholique pour le district de Roermond en 1833 et il conserva ce mandat jusqu'à la date du . Il est célèbre pour s'être opposé au rattachement du Limbourg aux Pays-Bas dans ses discours à la Chambre des représentants[4],[5].
Preuves de noblesse modifier
- Munich, , Charles-Théodore, Électeur de Bavière:
Concession du titre héréditaire de « Chevalier du Saint-Empire » pour Carolus-Henricus de Longrée. - Bruxelles, , Guillaume Ier, roi des Pays-Bas :
Reconnaissance de noblesse avec le titre de chevalier pour Charles de Longrée (précité), résidant à Liège.
La première liste officielle de noblesse stipule que le titre est transférable à tous les descendants masculins.
Héraldique modifier
- 1783 : Dans un écu au champ d'argent avec les lettres latines '10' formé sur une table de support, noir blanc, ouverture carrée à carreaux au milieu quand il apparaît, se pose des boutons à l'arbre vert de la pointe supérieure. Armé d'une couronne mis sur le compte d'unions distinctes et de la dentelle au lieu de deux lions subflari queue blanche en arrière et jetés dans la langue rouge foncé dépassant des deux côtés tenant un bouclier.
- 1817 : D’argent à l’arbre au naturel, planté sur une anille de sable. L’écu sommé de la couronne de Chevalier et soutenu par deux lions au naturel, armés et lampasses de gueules[6],[7].
Bibliographie modifier
- État présent de la noblesse belge (1993), p. 85-92.
- Paul Janssens et Luc Duerloo, Armorial de la noblesse belge. Tome F-M. Bruxelles, 1992, p. 627.
- Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique. Bruxelles, 2008, p. 501-502 [anno 1707].
- État présent de la noblesse belge (2009), p. 233-238.
Notes et références modifier
Notes modifier
Références modifier
- Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique. Bruxelles, 2008, p. 501-502 [anno 1707].
- Paul Janssens et Luc Duerloo, Wapenboek van de Belgische adel, p.1274
- État présent de la noblesse belge (2009), p. 233-238
- Histoire parlementaire du traité de paix du 19 avril 1839 entre la Belgique et la Hollande: contenant, sans exception, tous les discours qui ont été prononcés dans les chambres législatives Belges : précédée d'une introduction, des rapports, documents diplomatiques ... ; et suivie des pièces relatives a la signature et aux ratifications du traité, T.1, Bruxelles, 1839
- Jean-Luc De Paepe & Christiane Raindorf-Gérard, Le Parlement belge, 1831-1894. Données biographiques, Brussel, 1996.
- Paul Janssens et Luc Duerloo, Armorial de la noblesse belge, Tome F-M. Bruxelles, 1992, p. 627
- Paul Janssens et Luc Duerloo, Wapenboek van de Belgische adel, p.1274 [1]
