Maison de Durfort

famille de la noblesse française
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Maison de Durfort
Image illustrative de l’article Maison de Durfort
Armes

Blasonnement D'argent à la bande d'azur
Période XIIIe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine Drapeau de la Guyenne Guyenne
Demeures Château de Juigné
Manoir de Vrigné
Château du Bois-Rouaud
Charges Pair de France
Députés
Conseiller général
Maires
Fonctions militaires Commandant du 24e régiment d'infanterie
Récompenses civiles Ordre national de la Légion d'honneur
Récompenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis

La maison de Durfort est une famille de la haute noblesse de Guyenne, tirant son nom de Durfort-Lacapelette près de Lauzerte (Tarn-et-Garonne).

Histoire modifier

Gustave Chaix d'Est-Ange fait débuter la filiation suivie et certaine de cette famille en 1262[1].

Les principales branches sont celles de Duras et de Lorges (ou Lorge).

Branche de Clermont-Dessus modifier

Cette branche, dont sont issues toutes les autres, commence avec :

Branche de Malause modifier

Branche de Boissières modifier

La branche de Boissières, qui continue celle des seigneurs de Clermont-Soubeyran, commence avec :

  • Raymond-Bernard II de Durfort, seigneur de Boissières, fils de Raymond-Bernard de Durfort, seigneur de Clermont-Dessus, et de Delphine de Bérail, dame de Boissières (Lot). Il épouse en 1356 Sibylle d'Astarac.

Branche de Duras modifier

La branche de Duras commence avec :

1re Branche de Lorges modifier

La branche de Lorges commence avec :

Le titre de duc de Lorges s'éteint avec ce dernier en 1773. Il fut recréé en 1774 pour la branche de Durfort de Civrac. Il est encore porté aujourd'hui.

Cette branche s'est alliée aux :

Maisons de Frémont d'Auneuil, de Saint-Simon, de Caumont-Lauzun, Chamillart de La Suze, de Mesmes, Butault de Marsan, de Choiseul, de Poitiers de Rye, de La Trémoilleetc.[2]

Branche de Civrac modifier

La famille de Civrac commence avec Jean de Durfort (1488-1535), baron de Civrac, fils de Jean de Durfort, seigneur de Duras et maire de Bordeaux, et de Jeanne Angevin de Civrac. Il épouse en 1524 Louise de Castelbajac.

On trouve depuis :

2e Branche de Lorges modifier

Cette branche s'est alliée aux :

Maisons de Castelbajac, de Castelnau-en-Chalosse, d'Aydie, Lannes de Montebello, de La Rochefoucauld-Montendre, de Pons-Bourg-Charente, de l'Isle, de Courtenay, de Calvimont, Jaubert de Barrault, Acarie du Bourdet, Fouquet de Belle-Isle, de Génissac, de Mélac, de Carles, de Grammont en Franche-Comté, de La Faurie, de Lescure, de Jaucourt, du Plessis-Châtillon, d'Aigneaux, de Vogüé (1919), de Boissieu (1923 & 1956), Burrus (1932), etc.[2]

Autres branches modifier

Armoiries modifier

Image Blasonnement
  Armes antiques de la famille

D'argent à la bande d'azur[3].

  Armes antiques de la famille en Quercy

D'azur à la bande d'or[4].

  Gailhard II de Durfort
  • Le sceau de « magnifique et puissant homme Gaillard de Durfort », seigneur de Duras et de Blanquefort, apposé à un acte du , représente un écu :

Parti, au I une bande, au II un lion[5].

  Jean de Durfort (vers 1450 - 1520)
  • Un autre sceau de Jean de Durfort, seigneur de Duras, maire de Bordeaux, et gouverneur de Crémone, en Lombardie, appendu a une quittance de 2 000 livres pour une année de sa pension, qu'il donna le à Jean Brachet, receveur général des finances, représente l'écu :

Coupé, en chef un lion, et en pointe une bande[5]. C'est donc postérieurement à l'année 1514 que la branche de Duras porte les mêmes armoiries en écartelures[5].

  Famille de Duras

Écartelé, aux 1 et 4 d'argent, à la bande d'azur ; aux 2 et 3 de gueules, au lion d'argent ; au lambel de gueules brochant sur les deux premiers cantons[6],[3],[4],[7].

Cette branche ne porte le lambel que depuis 1775, époque à laquelle elle est devenue seconde branche de Lorges. Avant cette époque, elle portait, comme la branche de Duras, sans brisure[6].

  Branche de Lorges

Écartelé: aux 1 et 4, d'argent, à la bande d'azur (Durfort); aux 2 et 3, de gueules, au lion d'argent (Lomagne), au lambel de gueules en chef, brochant sur les deux premiers quartiers[3],[4],[8].

  Branche de Civrac

Écartelé, aux 1 et 4 d'argent, à la bande d'azur ; aux 2 et 3 de gueules, au lion d'argent ; au lambel de gueules brochant sur les deux premiers cantons[6],[3],[7].

Cette branche ne porte le lambel que depuis 1775, époque à laquelle elle est devenue seconde branche de Lorges. Avant cette époque, elle portait, comme la branche de Duras, sans brisure[6].

  Branche de Léobard

Écartelé: aux 1 et 4, d'argent, à la bande d'azur ; aux 2 et 3, de gueules, au lion d'argent couronné de … ; à l'orle de treize besants d'argent[4].

Postérité modifier

Notes et références modifier

  1. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 15, pages 230 à 242 Durfort (de)
  2. a et b Courcelles 1827, p. 303
  3. a b c d et e Rietstap 1884
  4. a b c et d Esquieu 1907, p. 96-99
  5. a b et c Courcelles 1827, p. 295
  6. a b c et d Courcelles 1827, p. 297
  7. a et b Velde 2005, p. Lay peers
  8. Popoff 1996, p. 89

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

Pour approfondir
  • Jean Favre, Précis historique sur la famille de Durfort-Duras : dédié à Madame la comtesse de La Rochejaquelein, née de Durfort Duras, , 224 p. (lire en ligne)
  • H. de Fourmont, L'Ouest aux croisades, V. Forest & E. Grimaud, Aug. Aubry, , 447 p. (lire en ligne), p. 110-117
  • Ferdinand de Laroussilhe (d'après des documents inédits), La Marquise de Durfort-Boissières, roman quercynois, Cahors, J. Girma, , 307 p.
  • Michel Popoff (préf. Hervé Pinoteau), Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 2-86377-140-X)

Liens externes modifier