Famille Poelaert

Famille belge
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Poelaert
Image illustrative de l’article Famille Poelaert
Armes

Blasonnement d'argent à la bande d'hermine[1]
Période XVIIe siècle-XXIe siècle
Demeures Château Fond'Roy (Uccle)[2].
Charges architecte, notaire, sénateur
Récompenses civiles officier de l'Ordre de Léopold, officier de l'Ordre de Léopold avec étoile d'argent, chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur, commandeur de l'Ordre d'Isabelle la Catholique.

La famille Poelaert, est une famille bruxelloise d'architectes, sculpteur et constructeurs descendant de Joseph Poelaert (1748-1824), maître-maçon et important constructeur de son temps qui fut reçu bourgeois de Bruxelles le .

La maison de la famille Poelaert-Stas, construite en 1824, où vécut dès son enfance l'architecte Poelaert, rue de Laeken, 76 (numérotation actuelle) à Bruxelles. Aucune plaque n'y rappelle son souvenir !

Personnalités de cette famille modifier

  • Joseph Poelaert (1748-1824), maître-maçon[3] et important constructeur de son temps qui fut reçu bourgeois de Bruxelles le . Il est le père de:

Galerie de portraits modifier

Ancienneté modifier

Cette famille Poelaert est originaire de Marcq-lez-Enghien, et son ancienneté prouvée remonte à 1657.

Généalogie de la famille de l'architecte Joseph Poelaert modifier

I) François Poelaert, né à Marcq-lez-Enghien le 23-08-1657, mort à Marcq-lez-Enghien le 11-09-1736, épousa à Marcq le 28-10-1690 Anne Jamaels, née à Marcq le 8-02-1665, morte à Marcq le 12-03-1746. Dont:

II) Pierre Poelaert, né à Marcq-lez-Enghien le 27-7-1695, mort à Hérinnes-lez-Enghien le 1-11-1775, épousa à St-Pierre-Capelle le 7-3-1734, Jeanne Catherine Plasschaert, née à St-Pierre-Capelle le 25-11-1709, morte à Hérinnes-lez-Enghien le 3 prairial an XII. Dont :

1) Pierre Poelaert, reçu bourgeois de Bruxelles le 6-02-1795.
2) Joseph Poelaert qui suit sous III.

III) Joseph Poelaert, bourgeois de la ville de Bruxelles, (reçu le ) , maître maçon, né à Hérinnes-lez-Enghien, le , décédé à Bruxelles le , épousa à Uccle le Jeanne Van der Elst, née à Uccle le , décédée à Bruxelles le , fille de Michel et de Anne Hublou. Le recensement de 1812, signale Joseph Poelaert, âgé de 63 ans, maître maçon, né à Hérinnes, résidant à Bruxelles depuis 28 ans, ainsi que son épouse Jeanne Van der Elst et leurs six enfants, comme étant domiciliées Section 3, Rue des Souris 291.

1) Anne-Marie Josèphe Poelaert, rentière, née à Bruxelles, le 10 mai 1785, épousa à Bruxelles le 23 août 1834 (acte n° 724, témoins : Pierre Joseph Tasson, frère, architecte; Philippe Poelaert, frère, maçon, Henri Van der Elst, cousin, docteur en chirurgie), Jacques Albert Julien Tasson, rentier, né à Bruxelles le 14 septembre 1797, fils de Balthazar Tasson et de Marie Françoise Bouquier.
2) Jean-Philippe Poelaert, qui suit sous IV
3) Anne Catherine Poelaert, née à Bruxelles (Notre Dame de la Chapelle) le , décédée à Bruxelles le , épousa Jean Joseph De Leemans, orfèvre, bijoutier, Commissaire du Mont de Piété, né à Bruxelles (Saint-Nicolas), le , décédé à Bruxelles le , fils de Jean François de Leemans, boucher, puis brigadier de l’octroi municipal (1816),et de Anne-Marie Biesemans, née à Hal, décédée à Bruxelles, quai aux Tourbes, no 914, le 7-1-1816 à 52 ans, petit-fils de Pierre de Leemans (de Sainte-Catherine), et de Gertrude de Smedt (mariage à Saint-Nicolas le 13-09-1742). Leur descendance suit plus bas : 'DESCENDANCE DE LEEMANS-POELAERT.
4) Françoise Poelaert, née à Bruxelles le 19 novembre 1793, épousa en premières noces Hugues Renaers, né à Bruxelles, fils de feu Martin Renaers et de Catherine Denis, cité en 1812 comme étant militaire en activité dans la Garde Impériale, domicilié Son 5 - Impasse du Balais 12092, mort à Bruxelles le 6 novembre 1828, et en secondes noces à Bruxelles le 29 janvier 1831 (acte n° 91, parmi les témoins : Jean Philippe Poelaert, frère, tailleur de pierre ; Jean-Joseph Deleemans, commissionnaire du Mont de Piété), son cousin Henri Vander Elst, docteur en médecine, né à Uccle le 7 janvier 1797, fils de Jean-Baptiste Van der Elst et d'Anne Catherine Verheylewegen, décédés.
5) Pétronille Albertine Poelaert, rentière (rentenierster), née à Bruxelles le , épousa à Bruxelles le , François Joseph Gillet, épicier (kruidenier), né à Bruxelles le 15 thermidor de l’an 7, veuf de Thérèse van der Straeten, fils des feux Mathieu Gillet et Marie Jeanne De Lille native de Wavre. Le recensement de 1812, signale François Joseph Gillet, âgé de 13 ans, domicilié Son 8, Marché-aux-Charbons 1027, fils de Delille, Jeanne et de feu Gillet. Jeanne Delille, résidant à Bruxelles depuis 1790,veuve Gillet, était en 1812, âgée de 46 ans et remariée avec Jean-Joseph Delpierre, épicier, né à Lasnes, domicilié Marché-aux-Charbons 1027.
6) Jean Baptiste Poelaert, mort à Bruxelles le 12 messidor de l'an IX (acte 2566 du 1 juillet 1801), âgé de deux ans, domicilié rue du Miroir, 768, section 2.

IV) Jean Philippe Poelaert[4], maître maçon, architecte, entrepreneur en bâtiments, ancien élève en architecture de Jean-Alexandre Werry à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, où il obtint le deuxième prix en 1808, électeur censitaire, régent de Hal à l'époque du royaume uni des Pays-Bas, né à Bruxelles (Notre Dame de la Chapelle), le , décédé à Bruxelles le , épousa à Bruxelles le , Isabelle Thérèse Marie Josèphe Stas, née à Bruxelles le , décédée à Bruxelles le , fille de Pierre-Joseph Stas[5], doyen de la Corporation des étainiers en 1791 et de Catherine Christine Marie van Gestel. Le recensement de 1812, mentionne Pierre Joseph Stas, âgé de 51 ans, époux Van Gestel, Catherine, étainier, comme étant domicilié Marché-aux-Charbons 1028.

 
Tombe au cimetière de Laeken des familles Poelaert-Stas et van Dievoet.

Jean-Philippe Poelaert et Isabelle Stas eurent cinq enfants :

1) Hortense Poelaert, née le 13 février 1815 à Bruxelles et décédée à Charleroi le 15 avril 1900, à dix heures du matin, 21 rue Léopold[6], épousa à Bruxelles le 28 octobre 1834 (tt. Auguste Van Dievoet, frère du futur, avocat, trente et un ans ; Henri Vander Elst, médecin, trente-sept ans), Eugène Guillaume Van Dievoet, fils de Jean-Louis Van Dievoet, secrétaire du Parquet de la Cour de Cassation, et de Jeanne Wittouck, né à Molenbeek le 11 novembre 1804 (20 brumaire an 13), décédé le 1er février 1858 à midi à Bruxelles, rue des Bogards, Section 8, n° 30, âgé de cinquante trois ans, deux mois, vingt (et un) jours, (sur déclaration d’Auguste Poelaert, beau-frère, négociant, 27 ans et Jean Philippe Poelaert, beau-père, sans profession, 67 ans). Le service funèbre fut célébré en l’église de Notre-Dame de Bon-Secours le jeudi 4 du même mois à onze heures. L’inhumation eut lieu immédiatement après à Laeken. Réunion à 10h et demie à la maison mortuaire rue des Bogards, 30. Eugène Van Dievoet, fut négociant en laine et coton filé, fabricant de couvertures de laine, juge suppléant au tribunal de Commerce (élu le 3 avril 1849, arrêté royal 20 avril 1849) de 1849 à 1851 et juge au tribunal de Commerce[7] de 1851 à 1853 (élu le 8 avril 1851, arrêté royal du 25 avril 1851) . Dont quatre enfants :
A) Ernest Jean-Louis Van Dievoet, né à Bruxelles le 16 juillet 1835, Courte rue Neuve des Carmes (tt. Jean-Louis Van Dievoet, grand-père, secrétaire au Parquet) et décédé à Saint-Gilles le 28 août 1903, épousa à Bruxelles le 25 juin 1861, Léonie Joséphine Françoise Most, née à Anvers le 14 juillet 1838, enterrée au cimetière de Bruxelles, caveau Van Dievoet-Most, n° 2398, fille de Ferdinand Gustave Adolphe Most et de Ghislaine Philippine Pauline Delsart. Dont deux enfants :
a) Eugène, Auguste, Ernest van Dievoet, major du génie, ingénieur, et architecte, né à Bruxelles le 9 mai 1862 et décédé le 20 mars 1937, épousa à Etterbeek le 21 mai 1896, étant alors lieutement au régiment du génie, demeurant à Anvers (contrat chez le notaire Valentyns à Bruxelles le 2 mai 1896), Léonie Caroline Catherine Quarez, née à Liège le 22 mai 1865 et décédée à Woluwe-Saint-Lambert, rue Vergote 30, le 6 décembre 1944, fille de Philippe Guillaume Quarez et de Catherine Lambertine Marie Ogis. Sans postérité.
b) Valentine, Florence, Hortense Van Dievoet, née à Bruxelles le 6 avril 1865 et décédée célibataire à Schaerbeek le 17 août 1938. Enterrée au cimetière de Bruxelles (caveau Van Dievoet-Most, n° 2398, entretenu à perpétuité par la ville de Bruxelles).
B) Un enfant du sexe féminin, né le 8 février 1837 à 11 heures de la nuit et décédé le lendemain à 9 heures du matin.
C) Léon Philippe Van Dievoet, né le 5 février 1838 à Bruxelles, rue Neuve des Carmes[8] (tt. Jean-Louis Van Dievoet, grand-père, négociant, et Auguste Van Dievoet, oncle, avocat), et décédé le 26 juin 1908 à Forest, en la clinique de la rue de la Culture, 179, étant domicilié à Ixelles, rue Souveraine, 91, épousa à Bruxelles le 3 décembre 1867, domicilié à Saint-Gilles (tt. Jean-Prosper Beaudrihaye, beau-frère de l’épouse, capitaine du génie, 37 ans, Charles-Jacques Mogin, beau-frère de l’épouse, commissionnaire-expéditeur, 31 ans, tous deux domiciliés à Anvers ; Constant Poelaert, oncle, avocat, âgé de 38 ans et Ernest Van Dievoet, frère, rentier, 32 ans), Hermine Straatman, née le 25 septembre 1838 à Bruxelles, domiciliée quai au Bois à Brûler, n° 37, et décédée le 21 février 1917 à Saint-Gilles, rue de la Victoire, 195 (chez son fils l’architecte Henri Van Dievoet), fille de Lambert Straatman et de Sophie Fautier. Dont postérité.
D) Camille Auguste Eugène Van Dievoet, né à Bruxelles le 15 septembre 1842, rue des Bogards, S° 8, n°16 (tt. Jean-Louis Van Dievoet, grand-père, secrétaire du Parquet de la Cour de Cassation et Jean-Baptiste Dubois, garçon de magasin, non parent), agent de la Banque Nationale[9], à Péruwelz (1883-1888), Saint-Nicolas (1888-1889), Courtrai (1889-1896) et Charleroi (1896-1910), chevalier de l’Ordre de Léopold, Croix Civique de 1re Classe, Médaille commémorative du règne de Léopold II décédé à Paris le 2 janvier 1931, 34 rue Desbordes-Valmore, 16e ,enterré au cimetière de Passy (Trocadero),avenue Paul Doumer, épousa à Bruxelles le 17 septembre 1874, Lucie Euphémie Françoise Sancke, fille de Jacques Édouard Sancke et d’Isabelle Joséphine Françoise Beaurain, née à Bruxelles le 28 janvier 1852, décédée à Paris, 16ème arrondissement, le 19 novembre 1925. Enterrée au cimetière de Passy. Dont postérité.
 
Tombe de l'architecte Joseph Poelaert au Cimetière de Laeken. Lors de l'inauguration de cette tombe, Constant Poelaert, avocat, frère du grand artiste, a prononcé un discours biographique émouvant.
2) Joseph Poelaert, le célèbre architecte, officier de l'Ordre de Léopold[10], chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur, né à Bruxelles le , décédé à Bruxelles le , épousa à Bruxelles le , Léonie Toussaint, née à Ixelles le et décédée à Bruxelles le , fille de Joseph-Ferdinand Toussaint, notaire, membre de la chambre des Représentants, écrivain et un des propriétaires du journal L'Étoile belge, et de Philippine Kuhne, et sœur du peintre et mécène (grand donateur au Musée d'Ixelles), Fritz Toussaint. L'architecte Joseph Poelaert et Léonie Toussaint eurent une fille :
A) Marguerite Poelaert, née le à Laeken[11] au domicile de ses parents rue des Palais le 7 juin 1860 et décédée en 1917, épousa à Bruxelles le , Maurice Pauwels, né le , à Molenbeek-Saint-Jean (Bruxelles) et décédé en 1912, fils de François Pauwels, fondateur et administrateur général de la Compagnie générale de matériel de chemin de fer (né le à Bruxelles et décédé le à Paris et inhumé au cimetière de Laeken) et de Marie Thibou (1839-1903). Maurice Pauwels mourut tragiquement en tombant dans la cage d'ascenseur de leur hôtel particulier boulevard de Waterloo. Sa sœur Marguerite Pauwels (1863-1887) était l'épouse de Paul Leclercq (1863-1944), procureur général près la Cour de cassation. Maurice Pauwels et Marguerite Poelaert eurent une fille unique :
a) Marthe Pauwels, née le à Bruxelles et décédée tragiquement à Naples le âgée de 21 ans empoisonnée après avoir mangé des fruits de mer. Avec elle finit la postérité directe de l'architecte Poelaert.
3) Constant Aimé Joseph Poelaert, avocat à la Cour d’Appel de Bruxelles, né à Bruxelles le , décédé à Auderghem le , épousa à Bruxelles, étant domicilié rue de Laeken, le (acte 1031), (tt. Henri Vander Elst, oncle de l'époux, docteur en médecine, 60 ans, domicilié à Saint-Josse-ten-Noode ; Eugène Guillaume Van Dievoet, beau-frère de l’époux, fabricant ; François Crabbe, grand-oncle de l’épouse, propriétaire, et Valentin Bender, oncle de l’épouse, directeur de la Musique Militaire du roi), Ernestine Marie Henriette Jacobs, domiciliée rue de la Montagne, née à Bruxelles le , décédée en 1882, fille de Jacques Jacobs, officier de l’ordre de Léopold, négociant, directeur de la Banque Nationale, échevin de la ville de Bruxelles, conseiller communal de la Ville de Bruxelles, né à Bruxelles le , et de Marie-Mélanie Opdenbosch, issue des Lignages de Bruxelles[12], née à Bruxelles le décédée en 1876[13], petite-fille de Henri Joseph Jacobs et de Marie-Françoise Goossens. Dont six enfants :
A) Berthe Poelaert, épousa Charles Janssen (1851-1918), avocat à la Cour d'Appel, échevin de Bruxelles.
B) Albert Poelaert, né le à Bruxelles et décédé le à Nice, notaire à Bruxelles, sénateur, épousa à Londres le , Irma Hortense Vermeulen, née à Bruxelles le et décédée à Uccle le , divorcée d'Ernest Hanssens[14] (1859-1918), fille d'Adrien Vermeulen, notaire, et de Valérie Anneet. Ils n'eurent pas d'enfants.
C) Hélène Poelaert, épousa Charles de Gomrée de Morialmé, dont Albert de Gomrée, sans postérité.
D) Emma Mathilde Poelaert, née à Bruxelles le et décédée à Paris (17) le , épousa Paul Louis Macau, avocat à la Cour d'Appel, né à Mons le et décédé à Ixelles le , fils de Louis Charles Eugène Macau, bourgmestre d'Ixelles et conseiller provincial (1818-1900), et d'Hortense Pauline Félicitée Culis (1829-1903) - Paul Louis Macau se remaria à Nice le avec Marie Ange Delhaise (1863-1943) - dont quatre enfants de la première union: a) Paul Constant Macau (°Bruxelles ) épousa Alice Grisard (+ Uccle ) b) Valérie Louise Berthe Macau (°Bruxelles , + Le Port Marly (FR- 78) ), épousa en premières noces à Bruxelles le , Francis Drion (Paris(2) , + Paris (17) )- Capitaine de réserve - résistant français - chevalier de la légion d'honneur à titre posthume (1959) - Président de l'Association française des Professeurs de tennis de 1936 à 1940 - dont quatre enfants Valérie Macau épousa en secondes noces, son cousin, Albert de Villers Grand Champs (1879-1960) , fils de Maximilien de Villers Grand Champs (1847-1931) et de Louise Eugénie Félicitée Macau (1851-1911) - pas d'enfants de cette union. c) Albert Marie Macau (° Bruxelles , + Le Cocq sur Mer ) - il épousa Marie Antoinette Bambrowicz (° Saint Josse , + Jette ), fille d'Apollinaire et de Delphine De Nayer. Une fille est née de cette union : - Francine Marie Paule Emma Macau (°Saint Josse ,+ Bruxelles ) , épousa à Schaerbeek le , Raymond Franz Van Doren, artiste peintre (° Uccle , + Schaerbeek ), fils d'Eugène Van Doren (1875-1956), fondateur de la Libre Belgique clandestine en 1915, et d'Emma Colin (1877-1963) - pas d'enfants de cette union. d) mort-né : à Middelkerke
E) Lucien Poelaert (1868-1917), ingénieur, sans postérité.
F) René Poelaert (1874-1946), agent de change, directeur de la Caisse Centrale de Change et Fonds Publics, 5, place de la Liberté, né le à Bruxelles et décédé à Schaerbeek le , épousa Maggy Lemmens née à Londres le et décédée à Bruxelles le , fille de Jacques-Nicolas Lemmens, compositeur, et de la soprano anglaise Helen Sherrington (1834-1906). Dont trois enfants :
a) Albert Poelaert, agent de change, épousa Odette Bemelmans.
b) Hélène Poelaert, épousa Jacques Clerfaÿt, avocat à la Cour d'Appel.
c) Jack-Max Poelaert, célibataire.
4) Victor Poelaert, sculpteur, (1820-1859), sans postérité.
5) Auguste Jean Philippe Poelaert, né à Bruxelles le , industriel, fabrication et vente de couvertures et d'étoffes de laine ("Société en nom collectif Jacobs, Poelaert et Compagnie à Bruxelles"[15]), domicilié rue de Laeken, puis avenue de la Toison d'Or, 104 à Saint-Gilles, ensuite établi négociant à Londres, cité en comme fabricant âgé de 49 ans domicilié à Saint-Gilles comme témoin dans l’acte de décès de son frère l’architecte Joseph Poelaert, il épousa à Bruxelles le (témoins : Henri Vanderelst, oncle de l'époux, docteur en médecine, Louis Léopold Joseph Robyns, oncle, propriétaire, Constant Poelaert, frère, avocat, Charles Joseph Faider[16], grand oncle de l'épouse, officier de l'Ordre de Léopold et de la Légion d'honneur), Marie Henriette Élise Robyns, née à Bruxelles le , fille de Louis Henri Albert Robyns, inspecteur de l'enregistrement et des domaines, et de Marie Lætitia Schorpion, dont cinq enfants :
A) Alice Poelaert (Marie Alice Philippine Poelaert), écrivain, romancière[17], vivait à Londres en 1911 d'après le recensement, née à Bruxelles le , épousa en premières noces à Annevoie le , Camille Jules Jean Baptiste Vitry, négociant et industriel (fabricant de clous à Lobbes), veuf de Marie Victoire Léontine Pouleur, né à Lobbes le , mort à Lobbes le , fils d'Eugène Vitry (1817-1885) et de Joséphine Elisa Bernard (1815-1900) ; et en secondes noces à Bruxelles, le , résidant alors rue du Beau Site 10 (témoins : Élisa Poelaert, soeur, 41 ans, Adrien Stordeur, 53 ans, Etterbeek, docteur en médecine) , contrat passé par devant le notaire Delimoy à Dinant le , Ghislain François Xavier Delruelle, avocat, né à Dinant le , résidant à Bruxelles, rue de Toulouse 31, veuf en premières noces de Marie Joséphine Adolphine Thys, morte à Bruxelles le , et en secondes noces de Charlotte Ghislaine Jourez, fils des feus Antoine Joseph Delruelle et Elise Laborne. Alice Poelaert n'eut pas d'enfants de ses deux mariages.
B) Alfred Poelaert (Alfred Louis Auguste Poelaert), représentant de commerce, né à Bruxelles le , épousa à Ixelles le (contrat passé devant Maître Bauwens-Van Hooghten à Bruxelles le ), Marie Virginie Baumont, née le à Saint-Josse-ten-Node, demeurant à Ixelles rue de l'Athénée 1, fille de Constant Joseph Baumont et d'Anne Marie Isa Lengelé dont :
a) Raoul Alfred Poelaert, né à Ixelles le (légitimé par le mariage de ses parents le ).
C) Victor Poelaert (Edouard Constant Victor), représentant de commerce, né à Bruxelles le , résidant à Forest, épousa à Etterbeek le , Marie Antoinette Françoise Vandenkerckhoven, née à Bruxelles le , résidant à Etterbeek, fille de Joseph Henri Vandenkerckhoven, inspecteur des postes, et de Jacqueline Follaers
D) Elisa Poelaert, née vers 1872, vivait à Londres en 1911.
E) André Poelaert
F) Armand Poelaert

Descendance De Leemans-Poelaert modifier

I. Anne Catherine Poelaert[18], fille de Joseph Poelaert et Jeanne Vander Elst, tante de l’architecte Poelaert, née à Bruxelles (Notre Dame de la Chapelle) le , décédée à Bruxelles le , épousa Jean Joseph De Leemans, orfèvre, bijoutier, Commissaire du Mont de Piété, né à Bruxelles (Saint-Nicolas), le , décédé à Bruxelles le , fils de Jean François de Leemans, boucher, puis brigadier de l’octroi municipal (1816), et de Anne-Marie Biesemans, née à Hal, décédée à Bruxelles, quai aux Tourbes, no 914, le 7-1-1816 à 52 ans, petit-fils de Pierre de Leemans (de Sainte-Catherine), et de Gertrude de Smedt (mariage à Saint-Nicolas le 13-09-1742). Dont :

A. Théodore-Jean De Leemans, entrepreneur (1846) puis propriétaire, né à Bruxelles le et décédé à Milan (acte de décès enregistré à Ixelles), épousa Louis-Adélaïde-Odile Hicquet, née à Chimay le et décédée à Grez-Doiceau le , fille de Louis-Joseph Hicquet et de Marie-Thérèse Thumas. Dont :

a. Georges-Léon-Emmanuel De Leemans, propriétaire, né à Bruxelles le et décédé à Grez-Doiceau le , épousa à Tirlemont le , Louisa-Rosalie-Françoise Dassis, née à Tirlemont le et décédée à Ixelles le . Dont :

1) Alice-Marie-Louise-Odile De Leemans, née à Paris le et décédée à Bruxelles le , épousa à Grez-Doiceau le Gustave-Georges-Constantin de Burlet, écuyer, né à Perwez le et décédé à Ixelles le . Dont descendance[19].
2) Rose-Marie-Louise De Leemans, née à Paris (VIIIe) le et décédée à Forest le , épousa en premières noces à Grez-Doiceau le , Paul-Guillaume-Arthur Detienne, né à Chockier le et décédé à Anvers le , fils de Ferdinand-Jean-Michel Detienne et de Marie-Cécile-Flore Chainaye; et en secondes noces le Roger Gilkinet du Chardon, colonel. Dont des premières noces :
A. Irène-Marie-Louise-Ferdinande Detienne, née à Anvers le , épousa à Anvers le Léon-Armand-Hubert-Marie-Louis Van Ormelingen, né à Tongres le et décédé à Koekelberg le , fils d'Auguste Van Ormelingen et de Hubertine Vroonen. Dont descendance[20].
B. Marie-Rose-Georgette-Flore Detienne, née à Anvers en 1908 et décédée à Wépion en 1982, épousa à Anvers Pierre-Henri-Édouard Babut du Marès, né à Ixelles le , fils de Henri-Pierre Babut du Marès et de Louise-Berthe-Paule de Tiège. Dont descendance[21].
3) Blanche De Leemans, sœur jumelle de Rose, épousa Georges Detienne, frère de Paul susmentionné. Dont :
A. Ferdinand Detienne, mort pour la Belgique.
B. Jacques Detienne, épousa Geneviève van den Hove. Dont :
a) Georges Detienne, épousa Nicole Lepage. Dont deux enfants. Alain Detienne et Sylvie Detienne

Alain Detienne épousa Michèle Mortelmans dont deux enfants : Anthony Detienne et Maxime Detienne

Sylvie Detienne épousa Philippe d'Archambeau dont deux enfants: Alexis d'Archambeau et Julie d'Archambeau.

b) Jean-Marie Detienne, épousa Claude Voisin. Dont deux enfants ;
4) Denise De Leemans, épousa Charles Nizet, consul de Belgique à Tours. Dont :
A. Eliane Nizet, décédée aux États-Unis
B. Arlette Nizet, épousa (mariage dissous), N…. Dupuis, dont : Andrée Dupuis et Chantal Dupuis.

Bibliographie modifier

  • 1966: Jaack Ockeley, Een oude geslacht uit het land van Asse: de familie ROBIJNS, extrait du "Vlaamse Stam" 1966. (Alliance Poelaert-Robijns)
  • 1973: Jos De Belder, « De sociale oorsprong van de Brusselse gegoede burgerij van 1914 », dans, Revue belge d'Histoire contemporaine, Bruxelles, 1973. Voir p. 422 et 413, concerne Jacques Poelaert (sic pour Albert Poelaert), et famille Poelaert-Jacobs-Opdenbosch.
  • Guy Waltenier, « Les Quartiers généalogiques de Joseph Poelaert », dans: l'Intermédiaire des généalogistes, 196/223.

Notes et références modifier

  1. Armes enregistrées en 1889 dans : Jules Bosmans, Armorial ancien et moderne de la Belgique, Bruxelles, 1889, in-8°, sub verbo "Poelaert".
  2. Propriété du notaire et sénateur Albert Poelaert (Carlo R. Chapelle, Notes pour servir au projet d'une histoire de Fond'Roy, 2015 Lire en ligne
  3. Voir : Albert Van Lil, « Le sort des biens forestois de l'Abbaye Bénédictine des Dames Nobles », dans : Le Folklore Brabançon, n° 237-238, Bruxelles, juin 1983, p. 57  : "Le 8 janvier 1811, Frédéric Papin vend pour le compte de son frère Philippe, à Joseph Poelaert et à Wijnand Baels, maîtres-maçons à Bruxelles, 6a 95 ca avec écurie, dans la ferme de l'abbaye occupée par les frères Declerck. Les deux acheteurs démolissent l'écurie et revendent le terrain le 28 mars 1813 à Pierre Boes, boulanger à Forest, pour 800 francs".
  4. Philippe Poelaert est issu des Lignages de Bruxelles (lignage Steenweeghs) selon l'ascendance suivante :
    I. Beatrice CONINCX, fille d’Arnold (Steenweegs) x Henri t’SERAERTS, “filius Domini Arnoldi”, échevin de Bruxelles en 1323 et 1327.
    II. Élisabeth T’ SERARNTS x Vrank CLUTINC, qd 1344, (fils de Jan et Marie Mennens).
    III. Marie CLUTINC x Henri VAN DER MEEREN, chevalier, seigneur de Zaventem et Sterrebeek, obÿt 9 juni 1395, (fils de Wouter et Élisabeth van der Heyden).
    IV. Godefroy VAN DER MEEREN, chevalier, seigneur de Zaventem et Sterrebeek, qd 1410, xx Catharina VAN HERPE, fille de Phillipus et Margareta vanden Zijpe.
    V. Henri VAN DER MEEREN, "le jeune" , seigneur de Neerijse, qd 1475. On connait de lui six enfants naturels, parmi lesquels :
    VI. Henri VAN DER MEEREN, qd 1497 x Lijsbeth VAN DIEDEGHEM, qd 1529.
    VII. Anthoon VAN DER MEEREN, x ELISABETH BAU.
    VIII. Geertruyde VAN DER MEEREN, x Jan DE BECKERE dit DE WEERT.
    IX. Franchoix DE BECKERE, x Petronella VAN SEGHBROECK.
    X. Josine DE BECKERE, x Lanceloot VAN BEVER.
    XI. François VAN BEVER, x Joanna VAN DER ELST.
    XII. Joanna VAN BEVER, x Jean HUBLOU.
    XIII. Jean-Baptiste HUBLOU, x Anne WELLEMANS.
    XIV. Anne HUBLOU, x Michel VAN DER ELST.
    XV. Jeanne VAN DER ELST, x JOSEPH POELAERT.
    XVI. Jean Philippe POELAERT, x Isabelle STAS
  5. Généalogie Stas : I. Léonard STAS, doyens des Perruquiers en 1766 (Nation de Saint-Christophe), un des Quarante-cinq en 1776, 1783, 1788, épousa à Bruxelles (Saint-Géry) le 15 août 1739 Gertrude CRAPS, ° 8 avril 1718 (Saint-Géry), fille de Clément Craps et de Pétronille Lauwens. Dont :
    1) Pétronille STAS, baptisée le 29 octobre 1741 à Bruxelles (Saint-Nicolas), décédée le 9 août 1814 à Bruxelles, épousa à Bruxelles (Saint-Nicolas) le 21 juillet 1762 Pierre Bartholomée VANDENHOVE, baptisé le 28 août 1737 à Sainte-Gudule et décédé le 6 mars 1803 à Bruxelles. Dont :
    a) Catherine VAN DEN HOVE, née le 12 avril 1771 à Bruxelles et décédée à Passy (France, Seine) le 4 août 1816, épousa le 13 mars 1804 à Montlignon, Jean-MAUDUIT de LARIVE, premier maire de Montlignon, acteur à la Comédie Française, fils d’Isaac Mauduit et de Marie Bultel, et époux divorcé d’Eugénie D'Hannetaire, actrice, née à Bruxelles le 6 janvier 1746 et morte à Paris le 22 février 1816, fille du comédien et directeur de théâtre D'Hannetaire et de la comédienne Marguerite Huet.
    2) Pierre-Joseph STAS, potier d’étain, doyen des étainiers en 1791, baptisé à Bruxelles (Saint-Nicolas) le 17 juillet 1760, décédé à Saint-Josse-ten-Noode le 31 janvier 1832, épousa à Bruxelles (Saint-Géry) le 27 avril 1790, Catherine-Christine-Marie VAN GESTEL, baptisée à Bruxelles (Saint-Géry) le 26 février 1754 et décédé à Bruxelles le 27 avril 1823.
  6. Charleroi, acte de décès 147 du 16 avril 1900, décès de Hortense-Catherine Poelaert.
  7. Voir Jean-Baptiste Vanderstraeten-Levieux, Membres de la juridiction consulaire de Bruxelles, Bruxelles, 1873.
  8. « Rue Neuve-des-Carmes », nom du tronçon sud de la rue de l’Étuve, entre le Manneken-Pis et la rue des Alexiens.
  9. La Banque Nationale de Belgique. Notices biographiques, 1850-1960, Bruxelles, s.d., p. 296 : « Van Dievoet, Camille-Auguste-Eugène (1842-1930). Agent à Péruwelz, 1883-1888 ; à Saint-Nicolas, 1888-1889 ; à Courtrai, 1889-1896 ; à Charleroi, 1896-1910. Il entra à la banque en 1865. Après sa mise à la retraite, il quitta le pays pour s’installer à Paris. Chev. O. Léop – Cr. Civ. Ie cl.- Méd. Comm. Léop. II ».
  10. Pasinomie. Collection des lois, décrets et arrêtés…, Bruxelles, tome XL, année 1859, p. 322 : « 398. — 2 octobre 1859. — Arrêté royal par lequel le sieur Poelaert est promu au grade d’officier de l'ordre de Léopold. (Monit. du 13 octobre 1859.). Motifs. « Voulant, à l'occasion de l'inauguration du monument élevé en l'honneur du Congrès et de la Constitution, donner un nouveau témoignage de notre satisfaction particulière, au sieur Poelaert (Joseph), architecte, à Bruxelles, pour le talent remarquable dont il a fait preuve dans la conception et dans l'exécution de ce monument. »
  11. Laeken, acte de naissance n° 85, du 9 juin 1860, fille de Joseph Philippe Poelaert, architecte civil, et de son épouse Léonie Marie Toussaint, âgée de vingt ans.
  12. Issue du lignage Serhuyghs du chef de Jean Pipenpoy, seigneur de Bossuyt en 1509 : Baudouin Walckiers, Filiations lignagères bruxelloises contemporaines, Bruxelles, 1999, pp. 43-44.
  13. Voir tombe Jacobs au Cimetière de Laeken où repose Jacques Jacobs, officier de l’ordre de Léopold, directeur de la Banque Nationale, ancien échevin, conseiller communal de la Ville de Bruxelles -1805-1876- époux de Marie Mélanie Opdenbosch
  14. Ernest Hanssens, né à Bruxelles le 22 août 1859 et mort en 1918, fils d'Émile Hanssens et d'Élisa Amélie Watteeuw, avait épousé à Bruxelles le 7 juin 1881, Irma Vermeulen (parmi les témoins à ce mariage figurait Jules Bara, ministre de la Justice).
  15. "555. Modification de la Société en nom collectif, Jacobs, Poelaert et Compagnie à Bruxelles", 1875, p. 315 : "Le 23 février 1860 est avenu, par-devant Me Broustin, notaire à Bruxelles, entre MM. Jacques Jacobs, Auguste Poelaert et Mme Hortense Poelaert, veuve de M. Eugène Van Dievoet, un contrat de société en nom collectif ayant pour objet l'achat des matières premières, la fabrication et la vente des couvertures de laine, baies, flanelles et autres étoffes de laine etc. La durée de cette société était fixée à vingt années entre MM. Jacques Jacobs et Auguste Poelaert, et à douze années entre ces derniers et Mme veuve Van Dievoet".
  16. Charles Joseph Faider, directeur de l'Enregistrement et des Domaines, officier de l'Ordre de Léopold, officier de la Légion d'honneur, né à Mons le 31 décembre 1780, mort à Bruxelles le 27 novembre 1861, épousa à Mons, le 5 mai 1803, Flore Alexandrine Félicitée Defacqz, née à Mons le 7 avril 1781, morte à Bruxelles le 11 juillet 1823. Ils sont les parents de Charles Faider, procureur général près la Cour de Cassation, ministre de la Justice, Grand-Cordon de l'Ordre de Léopold, membre de la Société des douze, né à Trieste le 6 septembre 1811, mort à Bruxelles, le 6 avril 1893, qui épousa à Liège, le 11 avril 1836, Augustine Mersch, née à Saint-Vith, le 14 février 1809, morte à Bruxelles, le 4 novembre 1858.
  17. « Alice POELAERT », dans : Revue bibliographique belge: rédigée par une reunion d'écrivains; suivie d'un Bulletin bibliographique international, volume 13, 1901, pp. 17-18 ; Bibliographie de Belgique, volume 27, partie 1, Bruxelles : éditeur H. Manceaux, 1901 ; Catalogue mensuel de la librairie française, éditeur D. Jordell, 1901.
  18. Généalogie d'après : Jean-Jacques van Ormelingen, « Réponse de Leemans-Poelaert », dans : l’Intermédiaire des Généalogistes, Bruxelles, 1991, no 272; p. 99-100.
  19. voir État Présent de la noblesse belge, 1985, p. 333-335.
  20. Voir E. Vroonen, Généalogies Vroonen et Collée, Tongres, 1966
  21. Voir Jacques Babut du Marès, « Famille Babut du Marès », dans l’Intermédiaire des généalogistes, no 185, 1976, p. 320-321

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