Famille Le Coat de Kerveguen

Famille Le Coat de Kerveguen
Image illustrative de l’article Famille Le Coat de Kerveguen
Armes.

Blasonnement D'azur au chevron d'or accompagné de trois trèfles d'argent, deux en chef, un en pointe
Branches Saint-Haouen
Kerveguen
Période XVIIe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine Finistère
Demeures Château Bel Air
Château de Vigny
Charges Député
Conseiller général
Maires de Vigny

La famille Le Coat de Kerveguen est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française, originaire du Finistère, puis établie à La Réunion. Elle a formé deux branches, Le Coat de Saint-Haouen, branche aînée éteinte, et Le Coat de Kerveguen, branche cadette subsistante. Cette dernière a connu une réussite économique importante sur l'île de La Réunion, du deuxième tiers du XIXe siècle au début du XXe siècle.

Histoire modifier

La famille Le Coat de Kerveguen, originaire du Léon, dans le Finistère, a donné de grands propriétaires et industriels sucriers à La Réunion[1]. Elle s'est distinguée dans l'histoire économique de La Réunion, en particulier dans le Sud, puisqu'elle alla jusqu'à établir sa propre monnaie, le kervéguen. Elle était grande propriétaire d'esclaves jusqu'en 1848, notamment à Basse Vallée, Vincendo[2]. Denis François Le Coat de Kerveguen et Augustin Archambeaud furent maires de Saint-Pierre.

Filiation modifier

  • Joseph Hervé Xavier Le Coat, sieur de Kerveguen, né en 1728, mort le , était sénéchal de Daoulas et subdélégué de l'intendance de Bretagne. Il épouse en 1755 Marie Thérèse Manent.
    • Joseph Marie Le Coat-Kervéguen (1763 - à Brest), chef de bataillon d'artillerie de marine, sert sous Suffren au cours de sa Campagne de l'Inde. Il épouse Marie Jeanne Proost.
      • Victor Édouard Le Coat de Kerveguen, né le à Toulon, reçu en 1832 à l'École navale, il est enseigne de vaisseau en 1837 et lieutenant de vaisseau en 1846 ; il prend notamment possession au nom de la France de l'île Clipperton, ce qui fut confirmé par un décret impérial en date du  ; il devint capitaine de frégate en 1871. Il meurt le au Havre à bord du navire de transport Le Finistère qu'il commandait alors.
    • Gabriel François Marie Le Coat de Kerveguen (1771-1847), contre-amiral à Toulon.
    • Denis Le Coat de Kerveguen (1776-1827), né à Landerneau. Fuyant la Révolution française, il débarque en 1796 à La Réunion. Il épouse en 1799 (1) Angèle Césarine Rivière (1777-1815), puis en 1816 (2) Marie Geneviève Hortense Lenormand.

Châteaux et demeures modifier

Possessions industrielles (La Réunion) modifier

Armes modifier

  • D'azur au chevron d'or accompagné de trois trèfles d'argent, deux en chef, un en pointe[4].

Alliances modifier

Notes et références modifier

  1. Charondas, Un juge d'armes au Jockey-club, ICC, 2000, non paginé
  2. Repairs - Base de données CNRS, « Kerveguen », sur esclavage-indemnites.fr (consulté le )
  3. « Repairs - Personne 12731 », sur esclavage-indemnites.fr (consulté le )
  4. Drigon de Magny (1826-1914), La science du blason : accompagnée d'un armorial général des familles nobles de l'Europe, Paris, A. Aubry, , 402 p. (lire en ligne), p. 209

Bibliographie modifier

  • Henri Frotier de La Messelière, Filiations bretonnes (1650-1923), vol. 1, Saint-Brieuc, éd. René Prudhomme, 1912-1923, p. 651-652
  • André Delavenne, Recueil généalogique de la Bourgeoisie ancienne, éditions SGAF, 2 volumes, Paris, 1954-1955

Articles connexes modifier