Eugène Lautier

homme politique français

Eugène Lautier
Illustration.
Eugène Lautier, en 1929.
Fonctions
Député français

(10 ans et 20 jours)
Réélection
Circonscription Guyane
Législature XIIIe et XIVe (Troisième République)
Groupe politique Radical-socialiste
Prédécesseur Jean Galmot
Successeur Gaston Monnerville
Sous-secrétaire d’État aux Beaux-Arts

(8 mois et 26 jours)
Prédécesseur Jean Galmot
Successeur Adrien Berthod
Biographie
Nom de naissance Paul, Elisée, Antonin, Eugène Lautier
Date de naissance
Lieu de naissance Paulhan
Date de décès (à 67 ans)
Lieu de décès 17e arrondissement de Paris

Eugène Lautier est un homme politique français né le à Paulhan (Hérault) et décédé le à Paris.

Carrière modifier

Après des études en droit à Paris, Eugène Lautier entreprend une carrière de journaliste. Il devient un journaliste en vue au Journal Le Temps à Paris où il signe des articles politique en première page et a comme collègue André Tardieu. Il passe ensuite au Figaro où il est journaliste de la politique extérieure spécialiste des colonies.

En , il est rédacteur en chef de L'Homme libre, journal fondé par Georges Clemenceau qui vient d'en quitter la direction. Eugène Lautier est plutôt un républicain laïque, hostile aux catholiques et aux communistes et est proche des milieux d'affaires, notamment de la Banque de Paris et des Pays-Bas d'Horace Finaly.

De à , Eugène Lautier est maire de Bénesse-Maremne, dans le département français des Landes, député (contesté) de la Guyane de à et sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts du au dans le gouvernement André Tardieu.

Il est inhumé le au cimetière du Père-Lachaise (90e division)[1],[2].

Selon François Goguel, Eugène Lautier serait l'inventeur d'une formule aujourd'hui remise en vogue par Alain Juppé, puis à propos du macronisme : « couper les deux bouts de l’omelette »[3]

Détail des mandats modifier

Parlementaire modifier

  • Député de la Guyane du 11 mai 1924 au 31 mai 1932

Ministériel modifier

Sources modifier

  • « Eugène Lautier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Notes et références modifier

  1. Padruig, « Nécrologie », L'Européen,‎ , p. 15 (lire en ligne)
  2. Répertoire annuel d'inhumation, 13 février 1935, n°9, page 14
  3. s/d Léo Hamon, Du Jansénisme à la laïcité: Le jansénisme et les origines de la déchristianisation., Paris, éd. de la Maison des sciences de l'homme, (lire en ligne), p. 214

Liens externes modifier