Eugène-Jean Boverie

sculpteur français
Eugène-Jean Boverie
Eugène-Jean Boverie en 1896.
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Maîtres
Distinction

Eugène-Jean Désir Boverie né le à Paris[1] et mort le à Saint-Maur-des-Fossés est un sculpteur français.

Biographie modifier

Eugène-Jean Boverie est le fils d'Eugène-Jacques Boverie et de Marie Escalère, tous deux marchands de meubles[2] et gérant du magasin du grand-père paternel situé au 100, rue du Faubourg-Saint-Antoine à Paris.

Il entre à l'École des beaux-arts de Paris en 1887 et y devient l'élève d'Henri Chapu et Antonin Mercié. En 1893, il obtient une bourse de voyage. En 1894, il habite Annemasse avec son épouse Clémentine Berger. En avril naît sa fille Nelly Jeanne Clémentine (1894-1971)[3]. En 1895, l'Institut lui remet la bourse Maillé de La Tour-Landry[1] pour sa pièce Abandonnée[4].

Il expose au Salon des artistes français de 1887 à 1909, et reçoit la médaille de première classe en 1901. Il reçoit la médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1900 et expose à celle de Saint-Louis en 1904. En 1906, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur, parrainé par Antonin Mercié[1].

Il est l'auteur de plusieurs monuments publics en bronze qui, pour un grand nombre, ont été envoyés à la fonte en 1942 sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.

Il meurt le des suites d'une longue maladie, à son domicile de la rue Littré à Saint-Maur-des-Fossés[5].

Œuvre modifier

Œuvres dans les collections publiques modifier

Argentine

Buenos Aires, Parque Avellaneda : Caïn, ou El Perdón (Le Pardon), 1896, groupe en marbre[6].

France
  • Localisation inconnue :
    • Caïn, Salon de 1893 et exposition au Grand-Palais en 1900, groupe en plâtre, achat par l'État[13].
    • Griserie, 1903, marbre[14].
    • La Charité romaine, dessin paru dans l'Album Mariani.

Sculpture d'édition modifier

  • Sainte Agnès, 1898, plâtre édité en étain et en bronze.

Salon modifier

Notes et références modifier

  1. a b et c Base Léonore, cote LH/345/10 — Archives nationales de France.
  2. Acte acte de naissance n°119, état-civil de la Ville de Paris, 12e arrondissement.
  3. En 1916, Nelly Boverie épouse son cousin Jean-Joseph-Eugène Boverie, le fils de Joseph-Eugène-Gustave, frère d'Eugène-Jean Boverie.
  4. Jules Martin, Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs, portraits et biographies, 1896, p. 72.
  5. Acte n°579 de l'état-civil de la Ville de Saint-Maur-des-Fossés.
  6. (es) « Atacaron a martillazos a El Perdón », sur La Floresta (en ligne).
  7. Notice no AR019899, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Arcade, ministère français de la Culture.
  8. « Monument à Alphonse Baudin (Fondu) – Paris (75011) », notice sur e-monumen.net.
  9. Piédestal dû à Joachim Richard.
  10. Cette sculpture fut l'endroit de plaisanteries[pourquoi ?] de la part du groupe surréaliste au début des années 1920 ((en) Thomas Mical (dir.), Surrealism and Architecture, Londres et New York, Routledge, 2005, p. 202-203.
  11. « Recueillement » sur parismuseescollections.paris.fr.
  12. « Camille Desmoulins » sur parismuseescollections.paris.fr.
  13. Notice no AR303452, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Arcade, ministère français de la Culture.
  14. Notice no AR466568, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Arcade, ministère français de la Culture.
  15. Notice no AR466567, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Arcade, ministère français de la Culture.

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

  • Jules Martin, « Eugène-Jean Boverie », Nos peintres et sculpteurs, tome I, Paris, Flammarion, 1896, p. 72.
  • (en) « Eugène-Jean Boverie », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit  , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  • Pierre Kjellbert, Les bronzes du XIXe siècle, dictionnaire des sculpteurs, Paris, Les Éditions de l’amateur, 1996.

Liens externes modifier