Étoile sans lumière

film der Marcel Blistène, sorti en 1946
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Étoile sans lumière
Description de cette image, également commentée ci-après
Photo de tournage du film avec Serge Reggiani, Edith Piaf et Jean-Raymond Boudou
Titre original Étoile sans lumière
Réalisation Marcel Blistène
Scénario André-Paul Antoine
Marcel Blistène
Acteurs principaux
Sociétés de production BUP Française
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Mélodrame
Durée 85 min
Sortie 1946

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Étoile sans lumière est un film français réalisé par Marcel Blistène et sorti en 1946.

Synopsis modifier

À la fin des années 1920, lors de l’avènement du cinéma parlant, la grande vedette du muet Stella Dora se retrouve avec un énorme handicap : sa voix… Elle est au bord du suicide lorsque Roger, son amant metteur en scène a une idée décisive : pour le prochain film de Stella où celle-ci doit chanter, il utilise Madeleine, petite bonne de province à la voix sublime, qui va la doubler, dans un premier temps à son insu. L’animosité et la rivalité s’installent progressivement entre Stella et Madeleine, et cette dernière n’est pas citée lorsque Stella obtient un grand succès avec son film. Déçue et courroucée, Madeleine est incitée par un producteur douteux, qui s’improvise impresario, à faire ses débuts à la scène. Elle va vite déchanter…

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Autour du film modifier

  • Le film, censé se dérouler au moment du passage au parlant (donc entre 1927 et 1930) ne s'embarrasse d'aucun souci de vraisemblance du point de vue des décors, modes féminine et masculine, coiffures ou modèles d'autos, qui sont clairement ceux de 1946.
  • Il s'agit ici de la toute première apparition d'Yves Montand sur grand écran, grâce à Édith Piaf, tombée follement amoureuse de lui. Dans le film, il joue d'ailleurs un jeune mécano amoureux de la « petite bonne » interprétée par Piaf.
  • Le film dans le film, où Stella Dora (Mila Parély) triomphe aux dépens de Madeleine (Édith Piaf), s'intitule La Fiancée du pirate. Plus de vingt ans après, en 1969, une autre Fiancée du pirate est tournée, pour de vrai, par Nelly Kaplan avec Bernadette Lafont.
  • Le film a donné lieu à l'une des Chroniques du menteur de Boris Vian, le présentant comme « le nouveau film d'Edith Piaf, avec Marcel Blistène et Antoine ». Il caractérise Piaf, supposée pressentie pour la canonisation par le Pape, d'« interprète, pleine d'entrain [d]'une série de chansons nouvelles, intéressantes, et empreintes de la marque poétique moderne [...] dont « [...]Près de la cascade, au chant si dou-ou-ou-oux (etc.) »[1].

Critique modifier

"On vous la fait courte : Piaf joue comme un pied, Montand et Reggiani à peine mieux (un comble), sans compter que la vedette censée avoir une voix de crécelle cause parfaitement normalement, ce qui est ballot vu que c'est l'argument du film. Mais le charme d'un mélo typique de "ces années-là", le contexte particulier (tourné avec des bouts de ficelle à la Libération) et bien sûr la distribution culte valent de s'accrocher un peu pour aller jusqu'au bout de cette curiosité. Regardez ça avec votre mémé, elle sera contente." (Libération, )

Sorties vidéo modifier

  • France : , DVD collection Les Classiques Français, SNC, M6 Vidéo.

Notes et références modifier

  1. Boris Vian, Chroniques du menteur, Le livre de poche, 2012 en ligne

Liens externes modifier