L'escadrille 12S est une escadrille de l'aviation navale française créée le et dissoute le par fusion avec l'escadrille 9S pour donner naissance à la flottille 25F.

Escadrille 12S
Création
Dissolution
Type Surveillance maritime
Garnison Base aérienne 190 Tahiti-Faa'a
Équipement Falcon 200 Gardian

Historique modifier

Héritière de l'escadrille 3S6, la première escadrille 12S, armée d'hydravions torpilleurs Latécoère 298 sera dissoute, après à peine 2 mois d'existence, le . Elle renaît sur la base aéronavale de Cuers en 1953, où, armée de Catalina et Junkers Ju 52, elle effectue principalement des missions de lutte anti-sous-marine et de surveillance maritime.

L'année suivante elle déménage à Saint-Mandrier, s'équipant de N.1402 Noroît, puis d'hydravions lourds Short Sunderland. Elle est à nouveau dissoute en janvier 1960 après avoir joué un rôle essentiel dans la formation du personnel de l'aéronautique navale à la lutte anti-sous-marine.

Ce n'est qu'en 1969, que la 12S renaît une seconde fois à Lann-Bihoué, avec pour mission principale le soutien au Centre d'essais des Landes (CEL) de Biscarosse. Elle est alors équipée d'avions de patrouille maritime P2V Neptune.

Début 1972, la 12S quitte Lann-Bihoué pour le bleu céruléen de la Polynésie. Basé à Hao, elle est affectée à la surveillance du Centre d'expérimentation du Pacifique (CEP). La 12S s'y distingue, entre autres, en décrochant le record du plus long vol de l'aéronautique navale sur P2V7 (15 heures et 24 minutes).

Après la campagne de tir de 1974, l'escadrille rallie la base de Tahiti-Faa'a. Une Alouette III rejoindra la 12S en 1982, et devient ainsi le premier « hélicoptère de patrouille maritime ». Les Neptune achèveront leur brillante carrière en 1984, et seront remplacés par des Falcon Gardian. L'escadrille 12S, est dissoute le pour voir renaître la flottille 25F.

Bases modifier

Appareils modifier

Voir aussi modifier

Liens internes modifier

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Notes et références modifier