Ermengarde de Tonnerre

Ermengarde de Tonnerre
Biographie
Naissance
Décès
Père
Rainard de Tonnerre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Guillaume Ier de Nevers (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Ermengarde de Nevers (d)
Robert de Nevers
Renaud II de Nevers
Heloise de Nevers (d)
Sibille de Nevers (d)
Guillaume II de Nevers (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ermengarde, (v. 1032 - 1083), comtesse de Nevers, est la fille aînée de Renaud, comte de Tonnerre, et l'héritière du comté de Tonnerre[1].

Biographie modifier

En 1045, elle se maria avec Guillaume Ier de Nevers, avec lequel elle eut six enfants :

  1. Renaud II de Nevers (tué le ), comte de Nevers[2] ;
  2. Guillaume (mort après 1090), comte de Tonnerre[3],[2] ;
  3. Robert (mort le ), comte et évêque d'Auxerre[2] ;
  4. Ermengarde (1050- ou 1095), épouse de Hubert de Beaumont-au-Maine[2] ;
  5. Héloïse (née en 1056), épouse de Guillaume, comte d'Évreux[2] ;
  6. Sibille (1058-1078), épouse d'Hugues Ier, duc de Bourgogne.

Par ce mariage, le comté de Tonnerre est réuni aux comtés de Nevers et d'Auxerre[4]. Les trois comtés furent ensuite partagés entre leurs trois fils[5]. Renaud II de Nevers, l'aîné, fut associé à son père en 1079 à la tête du comté de Nevers. Guillaume, le cadet, reçut le comté de Tonnerre. Robert, le troisième, fut investi par son père du comté d'Auxerre à l'occasion de son élection à la tête de l'évêché en 1076. Après la mort de Guillaume et de Robert sans descendance mâle, leurs possessions passèrent au fils de Renaud, Guillaume II de Nevers, qui réunit à nouveau les trois comtés[6],[7],[8],[9].

Son époux, Guillaume Ier, était fils de Renaud Ier de Nevers et d'Alix de France, elle-même fille de Robert II de France.

Après sa mort, Guillaume se remaria peut-être car on trouve, dans une charte où le comte donne le Prieuré Saint-Victor de Nevers au prieuré de La Charité-sur-Loire, la signature d'une Mathilde à côté de la sienne[5].

Notes et références modifier

  1. Albany, Stewart et Salhab 2006, p. 87.
  2. a b c d et e (en) Noblesse bourguignonne.
  3. De Saint Allais 1811, p. 256-257.
  4. Bataille 1992, p. 33.
  5. a et b E. Gillois, Les comtes et les ducs de Nevers, p. 51-52.
  6. Aristide Mathieu Guilbert, Histoire des Villes de France, 1848, p. 62.
  7. Société de l'histoire de France, Annuaire historique pour l'année 1856, Paris, Jules Renouard et Cie, 1855, p. 64.
  8. L'art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes, des chroniques et autres anciens monuments depuis la naissance de Notre-Seigneur, Paris, 1818, p. 210.
  9. Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, Nevers, Imprimerie I. M. Fay, 1863, tome 1, p. 484-485.

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Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Alain Bataille, Pascal Dibie, Jean-Pierre Fontaine, Jean-Charles Guillaume, Jean-Paul Moreau, Ferdinand Pavy, Line Skorka, Gérard Taverdet et Marcel Vigreux (préf. Henri de Raincourt), Yonne., Paris, Editions Bonneton, , 428 p. (ISBN 2-86253-124-3).  
  • (en) Prince Michael d'Albany, Michael James Alexander Stewart et Walid Amine Salhab, The Knights Templar of the Middle East : The Hidden History of the Islamic origins, Weiser, York Beach, , 210 p. (ISBN 1-57863-346-X).  
  • M. De Saint Allais, L'art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes, des chroniques et autres anciens monuments depuis la naissance de Notre-Seigneur, t. 11, Paris, (lire en ligne).  
  • E. Gillois, Les comtes et les ducs de Nevers, Paris, Librairie Internationale, , 261 p.

Lien externe modifier